L’éruption du volcan Nyiragongo, le plus dangereux d’Afrique, en huit images spectaculaires – Edition du soir – Ouest-France

Par Nicolas HASSON-FAURÉ

Dans l’est de la République démocratique du Congo, le volcan Nyiragongo est entré en éruption samedi 22 mai 2021. Au moins 32 personnes ont perdu la vie, et des centaines de bâtiments ont été détruits. Voici à quoi ressemblait l’éruption de ce volcan, considéré comme le plus dangereux du continent africain.

(Carte : Ouest-France)

Une épaisse colonne de fumée teintée d’un halo jaune orange s’élève dans le ciel, en pleine nuit. La scène se déroule samedi 22 mai 2021, dans l’est de la République démocratique du Congo, juste après l’entrée en éruption du volcan Nyiragongo.

Conséquence du phénomène, deux coulées de lave ont dévalé les pentes de la montagne qui culmine à 3 470 mètres d’altitude dans les montagnes des Virunga. L’une d’elles s’est immobilisée, dimanche matin, dans les faubourgs de la grande ville de Goma.

Et mardi 25 mai encore, de violents tremblements de terre se font encore ressentir dans la métropole, alors que les habitants craignent une nouvelle reprise d’activité du volcan.

L’éruption de samedi a tué 32 personnes, selon les derniers bilans dressés par les autorités locales et cités par l’Agence France-Presse (AFP). Les coulées de lave ont aussi causé d’importants dégâts matériels : en tout, elles ont détruit entre 900 et 2 500 habitations.

Voici à quoi ressemblait l’éruption du volcan, considéré comme « le plus dangereux d’Afrique » par les volcanologues, et le plus actif du continent.

L’éruption du volcan vue depuis le lac Kivu, samedi soir. C’est l’un des Grands Lacs d’Afrique. La région de Goma, que domine le Nyiragongo, est très peuplée : en tout, l’activité du volcan menace environ 1,5 million de personnes, selon l’AFP. (Photo : Alex Miles / AFP)
Les lumières qui scintillent, au premier plan de cette image saisie samedi soir, émanent d’habitations ou de commerces de Goma. Plusieurs jours après l’éruption, de nombreux séismes secouent encore la région, et les habitants sont inquiets. « La situation est confuse, les gens hésitent. Il y a ceux qui rentrent, ceux qui repartent, c’est toujours la peur », dit l’un d’eux à l’AFP. (Photo : Hugh Kinsella Cunningham / EPA-EFE)
Une vue aérienne d’une coulée de lave dévalant les pentes du volcan, samedi. L’un des éléments qui explique sa dangerosité, c’est justement la vitesse à laquelle filent ces coulées : elles peuvent atteindre les 100 km/h. Le volcan abrite également le plus grand lac de lave « quasiment permanent » au monde, selon l’AFP. (Photo : The United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo / Handout via Reuters)
Une autre image d’une coulée de lave. Avant celle de samedi, la dernière éruption majeure du Nyiragongo remonte au 17 janvier 2002. À l’époque, plus de 100 personnes avaient été tuées, et environ 14 000 habitations avaient été détruites. Conséquences, 130 000 personnes avaient été privées de logement, et entre 300 000 et 500 000 habitants avaient été déplacés au Rwanda voisin. (Photo : Enoch David via Reuters)
Dimanche, au petit matin, dans les faubourgs de Goma. La lave crachée par le volcan a atteint la ville à plusieurs reprises, ces dernières décennies. Lors de l’éruption de 2002, mais aussi en 1977. Entre 600 et 2 000 personnes avaient perdu la vie, selon les différents bilans dressés à l’époque. (Photo : Moses Sawasawa / AFP)
Des habitants constatent les dégâts causés par des coulées de lave, dimanche près de Goma. Conséquence de l’éruption, au moins 5 000 personnes ont été privées de foyers. C’est une estimation « au bas mot », précise Raphaël Ténaud, chef adjoint de délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma. (Photo : Djaffar Al Katanty / Reuters)
Au lendemain de l’éruption, dimanche, la lave qui s’est échappée du volcan fume encore. Maintenant, les habitants redoutent une nouvelle éruption, alors que des tremblements de terre secouent encore la région. Des millions de personnes ont fui la ville, samedi soir, rapporte l’agence de presse Reuters. (Photo : Djaffar Al Katanty / Reuters)

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