L’émotion du président de la COP26, “profondément désolé” après l’accord trouvé samedi soir – BFMTV

Le “pacte de Glasgow” adopté ce samedi n’assure pas de contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres.

Le “pacte de Glasgow”, adopté ce samedi, encourage à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique, mais n’impose pas de le contenir à 1,5 degré Celsius ni d’aider les pays pauvres, premières victimes de ces bouleversements. Face à cette timide avancée, le président britannique de la COP26 s’est dit, samedi soir, “profondément désolé”.

Les larmes aux yeux, Alok Sharma, visiblement ému, a déclaré avant d’entériner d’un coup de marteau l’accord sur le climat: “Je comprends la profonde déception mais il est également vital que nous protégions cet accord.” Il avait plus tôt estimé que l’accord “inaugure une décennie d’ambition croissante” en matière de climat.

Une “volonté politique” insuffisante

“Malheureusement la volonté politique collective n’a pas été suffisante pour surmonter de profondes contradictions” entre les pays et “il est temps de passer en mode ‘urgence'”, a aussi estimé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

La jeune militante Greta Thunberg a été encore plus dure. Elle a jugé que la conférence ne s’était résumée qu’à du “bla, bla, bla”.

Les deux semaines de la COP26 ont été marquées par les cris des jeunes, la colère des pays pauvres, mais aussi par des annonces marquantes qui laisseraient malgré tout la planète filer vers un réchauffement “bien au-delà” de +2°C.