Législatives : Lassalle annonce qu’il ne se représentera pas ; Roussel espère un accord entre les communistes et LFI « dans les heures qui viennent » – Le Monde

Négociations à gauche : « Je suis prêt à mettre de côté cette question du nucléaire » , avance Fabien Roussel (PCF), qui veut en revanche des garanties sur le nombre de circonscriptions

L’ex-candidat à l’élection présidentielle Fabien Roussel a fait valoir, au micro de Franceinfo ce matin, que l’enjeu pour les forces de gauche était bel et bien d’obtenir une majorité de députés « communistes, “insoumis”, socialistes, écologistes », par le biais d’une coalition, où « chacun a un groupe fort » et peut défendre, si besoin, des positions différentes. « Ces différences sont une richesse », a poursuivi le secrétaire national du Parti communiste français (PCF).

« J’ai lu que Jean-Luc Mélenchon s’engageait à cela. C’est l’enjeu de la discussion de cet après-midi », a continué le député du Nord. Alors que son parti ne compte actuellement que onze députés, il souhaite obtenir les garanties de pouvoir former un groupe sous la prochaine législature (quinze sièges de députés sont nécessaires).

« Nous discutons avec les responsables de La France insoumise pour montrer que, dans plusieurs circonscriptions de notre pays, les seules personnalités locales en capacité de battre le Rassemblement national ou les députés sortants de la majorité (…) sont des personnalités implantées localement et qui ont cette capacité de rassemblement », a-t-il poursuivi, alors que cette question des circonscriptions est justement l’un des points de blocage rencontrés la semaine passée entre LFI et le PCF.

Au sujet des divergences de fond, notamment sur le nucléaire, M. Roussel a affirmé : « Je suis prêt à mettre de côté cette question du nucléaire. On va mettre de côté les fâcheries, mais je demande que, justement, nous puissions avoir un groupe pour que ceux qui pensent, à gauche, que nous en avons besoin [du nucléaire]» puissent être représentés. « Ça veut dire que ce ne sera pas dans le contrat de législature que nous aurons à signer ensemble », a-t-il ajouté.

Au sujet du salaire minimum à 1 400 euros net porté dans l’accord par LFI, M. Roussel, qui souhaitait un smic à 1 500 euros net ou à 1 900 euros brut, a fait valoir : « Nous disons que nous signons à 1 400 euros. » Il s’est aussi dit favorable à la retraite à 60 ans.

En revanche, M. Roussel a à cœur « que, dans le contrat de législature, on puisse aborder la question de l’argent, de la finance ». Il a ainsi défendu l’idée que soit reprise sa proposition présidentielle pour que la France se dote d’« un pôle public financier ». « Je n’ai pas de doute que, sur cette question-là, Jean-Luc Mélenchon ne mettra pas de blocage. »

« Je vois l’extrême droite divisée, je vois les En marche [divisés], la droite divisée, et nous avons la possibilité, nous, d’être unis sur un programme ambitieux, a avancé M. Roussel. Alors, oui, l’anniversaire du Front populaire est symbolique et je serais très heureux que nous puissions signer ce soir ou dans les heures qui viennent pour fêter ce bel anniversaire. »

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