Législatives 2022, en direct : Clémentine Autain et Jordan Bardella lancent un appel aux abstentionnistes à trois jours du second tour – Le Monde

Sur France 2, Mathilde Panot n’a pas apprécié que le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, dise que la « cohabitation était impossible » ou que le président de la République déclare mardi que « pas une voix ne doit manquer à la République dimanche ». La députée LFI assure que, « si les Français le décident, il y aura bien une cohabitation, cela s’appelle les élections et la démocratie ». « On pourra se passer de leçons de République par les macronistes qui ont fait du Parlement une chambre d’enregistrement », a-t-elle encore déclaré.

« La République, c’est des valeurs : le refus de voir la haine systématique constamment introduite dans le débat public », a répondu François Bayrou. « La Nupes dit qu’il faut désarmer les policiers, que les polices municipales passent sous le contrôle du préfet, il faut démanteler la BAC », a pointé M. Bayrou (MoDem-Ensemble !). « Désarmer ceux qui ont la charge de défendre l’ordre, c’est fragiliser la République », a jugé le proche d’Emmanuel Macron.

« Nous voulons une police républicaine, il faut effectivement arrêter avec la BAC, il faut arrêter avec une situation où des jeunes hommes de 11, 12 ou 14 ans qui se font contrôler par la police, sans cesse pour des contrôles au faciès, je ne suis pas d’accord avec cette société-là », a assumé M^me Panot.

« Vous êtes effrayante et dangereuse, vous n’aimez pas la France. Vous êtes “no border” », a estimé Philippe Ballard (Rassemblement national). « Le chaos arrivera si on a une majorité macroniste à l’Assemblée nationale », a encore dit le porte-parole du RN. « Cela sera la casse sociale qui va se poursuivre, cela sera saignée fiscale, cela sera l’insécurité grandissante, le chaos migratoire, une politique de santé qui sera sur les genoux », a alerté le porte-parole du parti d’extrême droite. M. Ballard a critiqué la Nupes et la coalition présidentielle, s’en prenant au front républicain face au RN.

Jean-François Copé a, quant à lui, critiqué « l’ambiguïté » et le « en même temps » d’Emmanuel Macron. « Il multiplie les chèques sans jamais dire comment il les finance, même le PS à ses pires moments de démagogie n’aurait pas osé. Il a inventé le concept de “violences policières” », a encore estimé M. Copé. « Cette banalisation de l’extrême gauche vous le payez au prix fort », a encore insisté M. Copé auprès de M. Bayrou.