Le prix des masques chirurgicaux restera encadré jusqu’au 10 juillet – BFMTV.COM

Note de la rédaction: A l’heure où nous avons publié cet article, l’encadrement du prix des masques devait se terminer le 23 mai. Peu après sa parution, le décret a été modifié pour prolonger cette mesure jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

Depuis une vingtaine de jours, le prix des masques chirurgicaux à usage unique est encadré en France. Cet encadrement devait durer jusqu’au samedi 23 mai, mais le gouvernement vient de modifier le décret pour en faire disparaître la date de fin du dispositif.

Le décret paru le 2 mai dernier fixe le prix maximum de ces masques à 95 centimes l’unité s’ils sont vendus au détail, à 80 centimes s’ils sont vendus en gros. Ces prix concernent tous les masques chirurgicaux non-réutilisables, qu’ils aient été importés ou fabriqués en France, qu’ils soient vendus en boutique ou en ligne (hors frais de livraison).

Cet encadrement devait initialement s’arrêter samedi, et jusqu’à ce vendredi matin, le gouvernement ne répondait pas à ceux qui demandait son prolongement, révélait la député socialiste Valérie Rabault jeudi sur Twitter. 

D’ailleurs celle qui préside aussi le groupe PS à l’Assemblée reste convaincue ce vendredi que les services concernés “n’avaient pas vu que l’encadrement s’arrêtait vendredi, parce que je suis la seule laborieuse à lire réellement les décrets”. Selon Valérie Rabault, ce sont les articles parus tôt ce vendredi qui les ont alerté. 

Et en effet, ce vendredi matin, la date de fin d’application de l’encadrement du prix des masques a disparu du texte. Concrètement, cela veut dire qu’il sera maintenu pendant tout l’Etat d’urgence sanitaire, qui est prévu jusqu’au 10 juillet, comme l’annonce ce matin la secrétaire d’Etat en charge de ce dossier, Agnès Pannier-Runacher.

Attention, cet encadrement des prix ne concernait que les masques chirurgicaux à usage unique, pas les masques “grand public” réutilisables. Ces masques lavables, correspondant aux nouvelles normes éditées par l’Afnor en mars, eux, n’ont jamais eu à respecter un plafond. 

La secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, avait expliqué refuser de leur fixer un prix maximum pour ne pas brider l’innovation chez les entreprises qui travaillaient sur des prototypes. Mais la Répression des fraudes avait été chargée de multiplier les contrôles pour s’assurer qu’ils restaient vendus à des prix accessibles à tous

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