Le plan Alerte enlèvement déclenché pour retrouver Vanille, un an, enlevée à Angers – franceinfo
Le principal suspect est sa mère, Nathalie, âgée de 40 ans.
Si vous localisez l’enfant ou le suspect, n’intervenez pas vous-même, appelez immédiatement le 197, ou envoyez un courriel à l’adresse suivante : alerte.enlevement@interieur.gouv.fr.
Alerte enlèvement en cours dans le 49. Appelez le 197 pour vos signalements.
Plus d’informations ➡️https://t.co/bqgBIkWNF4 pic.twitter.com/uHcjKCm2KR
— Ministère Justice (@justice_gouv) February 8, 2020
L’alerte enlèvement est un dispositif d’exception qui repose sur plusieurs critères très précis. D’abord, il s’agit d’un enlèvement avéré, pas d’une fugue. Ensuite, la victime est obligatoirement mineure. Autre critère : sa vie peut être mise en danger. Et enfin, des éléments concrets permettent la localisation. Si ces quatre conditions ne sont pas réunies, l’alerte enlèvement n’est pas déclenchée. Dans le cas de l’affaire Maëlys, disparue lors d’un mariage, les autorités avaient par exemple estimé que tous ces critères n’étaient pas remplis.
Le dispositif existe en France depuis février 2006. Il consiste à lancer une alerte massive pour mobiliser la population dans la recherche de l’enfant enlevé et de son ravisseur. Il avait été utilisé pour la dernière fois en mai 2019 pour un garçonnet de 2 ans, Osnachi, victime d’un rapt en plein centre de Marseille, qui avait été retrouvé sain et sauf quelques heures plus tard dans un hôtel de Valence (Drôme) avec l’homme qui l’avait enlevé.