Le patron de Samsung risque à nouveau d’être arrêté

Le patron de Samsung risque à nouveau d'être arrêté

Les procureurs sud-coréens ont déposé jeudi un mandat d’arrêt contre le leader de Samsung pour avoir enfreint les lois du marché local. Les autorités ont accusé le vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, d’avoir commis des transactions frauduleuses, des manipulations de cours et des fraudes comptables lors de la fusion de Samsung C&T et Cheil Industries en 2015.

Des mandats d’arrêt ont également été lancés contre deux dirigeants clés, le vice-président Choi Gee-sung et le président Kim Jong-joong, du défunt Future Strategy Office, l’unité de gestion de l’ensemble du conglomérat. Kim Jong-joong fait également face à une accusation supplémentaire de parjure.

Les procureurs pensent que Samsung a intentionnellement gonflé le prix de l’action de Cheil Industries, dans laquelle Lee Jae-yong avait une participation de 23,2%, et a sous-évalué celles de Samsung C&T, la société holding de facto de l’ensemble du groupe d’entreprises dans laquelle il n’avait pas d’actions.

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Le dirigeant de Samsung nie les accusations

La fusion aurait permis à Lee Jae-yong d’acquérir plus d’actions de la société Samsung C&T, désormais fusionnée, lui donnant ainsi plus de contrôle sur l’ensemble du groupe Samsung, ont déclaré les procureurs.

Lee Jae-yong a apparemment nié toutes les accusations lors de deux interrogatoires par les enquêteurs le mois dernier. Samsung a refusé de se prononcer sur cette question.

Cette enquête est distincte du procès de Lee Jae-yong pour corruption, où il a admis avoir versé des pots-de-vin à l’ancienne présidente Park Geun-hye et à son principal assistant pour leur soutien à une fusion séparée.

Affaire de corruption en cours

Bien que la date de révision des nouveaux mandats d’arrêt n’ait pas encore été annoncée, Lee Jae-yong doit encore subir un nouveau procès pour le scandale de corruption.

Il a été arrêté pour la première fois pour les accusations de corruption en 2017 avant d’être libéré en 2018 après avoir été condamné avec sursis par la cour d’appel. La Cour suprême a ordonné un nouveau procès l’année dernière, déclarant cependant que certaines des accusations de corruption avaient été rejetées à tort.

Pendant ce temps, le mois dernier, le dirigeant sud-coréen a fait une allocution télévisée pour s’excuser pour l’implication du conglomérat dans le scandale national de corruption en cours, admettant que les accusations d’activités contraires à l’éthique étaient causées par un « problème de succession. » Lors de cette allocution, M. Lee a également promis que ces activités avaient été mises en veilleuse et qu’il ne transmettrait pas le conglomérat à ses enfants.

Source : ZDNet.com

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