« Le gouvernement que vous constituez est un gouvernement pour agir », déclare Emmanuel Macron lors du premier conseil des ministres : l’actualité politique en direct – Le Monde

« Le “quoi qu’il en coûte”, on est en train de le faire payer aux retraités, aux chômeurs », dénonce Olivier Faure

Interrogé sur la réforme des retraites à 65 ans que le gouvernement ne voit pas comme un « totem », selon l’interview d’Elisabeth Borne au Journal du dimanche, Olivier Faure a fait savoir au micro de France Inter qu’il n’était pas convaincu par les propos de la première ministre.

« Je ne suis rassuré de rien. Je vois qu’il y a des élections qui se profilent et qu’ils ont bien compris que les Françaises et les Français, très majoritairement, ne voulaient pas de cette réforme. Ils l’ont déjà signifié il y a quelques années, au moment où il y avait un autre projet avec un âge pivot à 64 ans, a-t-il fait remarquer. Et maintenant, on nous dit, c’est l’âge légal à 65 ans. Comprenez qu’évidemment, ça les effraie d’avoir à assumer dans l’élection cette réforme. Mais la réalité, c’est qu’on sait très bien où ils veulent aller. »

« Là où il y a un grand mensonge de la part de Mme la ministre, hier dans Le Journal du dimanche, c’est qu’elle dit “moi, je dis la vérité. Il faut pouvoir financer les retraites”. Mais que dit le Conseil d’orientation des retraites ?, a-t-il interrogé. Il dit qu’à horizon prévisible de 70 ans, il n’y a aucun problème de financement. Elle-même, elle le reconnaît, puisqu’elle dit que ça servira non pas à financer les retraites, ça servira à financer d’autres sujets. Mais moi, ce que je dis, c’est qu’il y a un problème. C’est que le “quoi qu’il en coûte” aujourd’hui, on est en train de le faire payer aux retraités, aux chômeurs, à toutes celles et ceux qui n’ont pas les moyens de le faire », a dénoncé M. Faure.

« Et ce que nous proposons en retour, en regard de ce que propose le gouvernement, c’est de faire payer ceux qui le peuvent, et donc revenir sur l’impôt sur la fortune, revenir sur la “flat tax” revenir sur l’“exit tax” pour permettre justement de retrouver des marges de manœuvre », a-t-il égrené.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *