« Le but du tir antisatellite de la Russie n’était pas de se débarrasser d’un vieux satellite, mais de montrer qu’elle avait la capacité de le faire » – Le Monde

Bonjour. Ces type de tirs, souvent résumé par l’acronyme ASAT (pour Anti-Satellite Weapons), suscitent en réalité toujours beaucoup de commentaires chez les spécialistes. Mais cette fois, la médiatisation est plus importante car le tir russe intervient dans un contexte bien particulier. D’abord, il se trouve que la Station spatiale internationale (ISS) est actuellement occupée par sept personnes (quatre Américains, un Allemand et deux Russes), et les débris engendrés par le tir pouvaient donc potentiellement les exposer, même si certains experts expliquent a posteriori que le risque était limité. Ensuite, depuis le dernier tir réussi rendu public (celui de l’Inde en 2019) et plus largement depuis le milieu des années 2000, l’environnement géopolitique a fortement évolué et les tensions se sont nettement accrues, en particulier entre les puissances occidentales et la Russie. Enfin, il faut noter que ce sont les Etats-Unis – qui ont actuellement la supériorité dans l’espace – qui ont été les premiers à attribuer, dans la nuit de lundi à mardi, ce tir à la Russie, avant même sa confirmation officielle par Moscou. Une façon pour Washington de désigner ses ennemis, comme elles peut le faire dans le domaine cyber.

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