Labellisation de l’IA de confiance : Quantmetry se distingue

Labellisation de l’IA de confiance : Quantmetry se distingue

Avec l’AI Act, l’Europe entend encadrer les usages de l’intelligence artificielle et inscrire dans la loi le respect de pratiques, notamment en matière d’éthique ou de protection des données personnelles. Avant même son adoption, des entreprises font le choix de la labellisation.

Plusieurs labels ont émergé en France et en Europe, à l’image de Labelia. A ce jour, cinq sociétés disposent du label, au niveau intermédiaire ou avancé. La dernière entreprise à décrocher le label en matière d’IA responsable et de confiance est Quantmetry.

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La labellisation réservée aux fournisseurs de services d’IA ?

Depuis peu propriété de Capgemini, Quantmetry est un cabinet de conseil spécialisé dans l’intelligence artificielle. Un tel label joue donc un double rôle. Il valide des processus et méthodologies de travail.

D’autre part, la labellisation répond à des préoccupations commerciales. Avec une législation de l’IA amenée à se renforcer et afin de répondre aux enjeux RSE des entreprises utilisatrices, le label constitue un critère de choix d’un partenaire.

Le label « garantit que nous respectons des principes et normes éthiques et non discriminatoires dans toutes nos activités, en particulier en ce qui concerne la transparence, l’équité, la protection de la vie privée, la sécurité et la responsabilité », revendique Quantmetry.

Sur les cinq titulaires du label, dont trois à un niveau avancé, le cabinet est le troisième acteur du conseil (Axionable et Artefact) à l’obtenir, soulignant l’intérêt d’une telle distinction sur le marché. Car la labellisation a un coût. Elle pose aussi des contraintes, qui peuvent freiner ces démarches en entreprise.

Dans un rapport à paraître, l’Innovation Makers Alliance se penche d’ailleurs sur les labels existants et sur leurs bénéfices/contraintes. Seules deux sociétés utilisatrices et conceptrices d’IA ont sauté le pas de la labellisation Labelia : l’assureur Maif et Apricity, une clinique virtuelle d’une industrie sensible.

Maif, assureur de l’IA éthique

Acteur « engagé », Maif a donc fait le choix d’adopter un plan d’action opérationnel afin de certifier ses pratiques et leur conformité. L’assureur a d’autres initiatives à son actif en matière d’IA éthique, dont une solution open source d’explicabilité des algorithmes, Shapash.

D’autres entreprises se réunissent autour des enjeux de l’IA de confiance et de la labellisation. En 2022, L’Oréal, l’opérateur Orange France, la société de conseil BCG Gamma et l’assureur Malakoff Humanis lançaient un label d’IA responsable, Postive AI.

Confiance.ai, un collectif français d’entreprises de l’industrie, se positionne également sur la problématique de la confiance. Le but de ses membres et partenaires est de concevoir et d’industrialiser des systèmes à base d’IA de confiance.

Certification et labellisation ne s’improvisent pas. Elles exigent des candidats un travail et des efforts conséquents, notamment de documentation. Pour des finalités distinctes, les organisations peuvent privilégier les démarches de modèles assessment. Celles-ci visent à valider la qualité prédictive et la robustesse d’un modèle. Ces projets relèvent du contrôle qualité.

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