L’«abandon de poste» assimilé à une démission : quelles conséquences pour les salariés ? – Le Figaro

Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion. LUDOVIC MARIN / AFP

DÉCRYPTAGE – Un amendement LR soutenu par une partie de la majorité, et déposé dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage, a été voté mercredi après-midi à l’Assemblée nationale pour «instaurer une présomption simple de démission du salarié».

C’est l’illustration du compromis entre les députés Renaissance et leurs collègues de droite. Alors que la rentrée parlementaire s’annonçait électrique en raison de certains textes à hauts risques présentés dans les prochaines semaines – comme le budget 2023 ou encore le projet de finances de la Sécurité sociale -, les députés se sont à nouveau installés sur les bancs du Palais Bourbon depuis mardi pour étudier l’épineuse réforme de l’assurance-chômage. Si la principale mesure, proposée par le gouvernement, relevait d’une plus vaste modulation de la durée d’indemnisation en fonction de la bonne santé du marché du travail, un amendement déposé par plusieurs députés LR, et voté mercredi après-midi, a également chauffé les esprits des parlementaires.

Soutenu dans les grandes lignes par les élus de la majorité, le mécanisme vise à mettre en œuvre une présomption de démission à la suite d’un abandon de poste injustifié. Jusqu’à présent, un salarié qui abandonnait son emploi pendant une longue…

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