La fin d’un long calvaire pour Agnès Buzyn – Le Figaro
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RÉCIT – Médecin de renom, puis ministre respectée, Agnès Buzyn semble avoir tout perdu.
Sauver son honneur. Mardi, face à la commission d’enquête parlementaire, Agnès Buzyn a tenté de lever les suspicions quant à sa responsabilité dans la gestion de la crise sanitaire. En cherchant tant bien que mal à ne pas céder à l’émotion. À son QG de campagne, dimanche soir, après un échec électoral cuisant, la candidate malheureuse à l’élection municipale à Paris était encore une fois en larmes. Avec ce score navrant – environ 14 % des voix -, la candidate de La République en marche a hérité de troisième place, loin derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati. «Des larmes, tout le monde en a eu, relativise Déborah Pawlik, ex-directrice adjointe de la campagne. On a mis une telle énergie, c’est humain.»
«Sa grande déception, c’est de ne pas avoir été élue conseillère de Paris, confie Gilles Le Gendre, patron des députés Marcheurs et «ami» de l’ex-ministre. Car dès le début, elle ne se faisait pas d’illusions sur l’issue du combat.» Car en plus d’un piètre résultat, Agnès Buzyn n’a pas obtenu