La chef démocrate Nancy Pelosi déchire le discours de Trump – Le Figaro

Le président américain avait refusé de lui serrer la main avant de prononcer devant le Congrès son discours sur l’état de l’Union, signe que le procès en destitution a laissé des traces.

Par Le Figaro avec AFP

La Présidente de la Chambre Nancy Pelosi déchire le discours du président américain Donald Trump, qu'il vient de prononcer devant le Congrès.
La Présidente de la Chambre Nancy Pelosi déchire le discours du président américain Donald Trump, qu’il vient de prononcer devant le Congrès. Jonathan Ernst/Reuters

La chef démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a manifesté de façon spectaculaire mardi son désaccord avec Donald Trump en déchirant ce qui semblait être une copie de son discours sur l’état de l’Union, prononcé le soir même devant le Congrès.

Alors que le président américain venait d’achever son discours sur l’état de l’Union, Nancy Pelosi qui était, suivant la tradition, debout derrière lui à côté du vice-président Mike Pence, a pris le document disposé devant elle et l’a déchiré.

Avant de commencer son discours, le président américain, en rupture avec les usages, avait ostensiblement refusé de serrer la main à la chef de file des démocrates, à l’origine de la procédure d’impeachment lancée contre lui.

L’ombre du procès en destitution, qui a marqué une rupture définitive entre les trumpistes et les démocrates, aura plané toute la soirée sur l’hémicycle. Les élus de l’opposition se sont le plus souvent abstenus d’applaudir, alors que les précédents discours sur l’état de l’Union ont pu être scandés par davantage de parenthèses consensuelles.

Alexandria Ocasio-Cortez, benjamine du Congrès et figure montante de la gauche démocrate, fait partie des élus qui ont boycotté ce rendez-vous institutionnel pour ne pas «légitimer» un président qui ne respecte selon elle ni les lois ni la Constitution. D’autres sont partis en plein milieu, dénonçant ses «mensonges».

Les démocrates réclament la destitution du 45e président des Etats-Unis pour avoir essayé de forcer l’Ukraine à “salir” son possible adversaire à la présidentielle Joe Biden, notamment en gelant une aide militaire cruciale pour ce pays en guerre.

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