La CGT-Cheminots appelle à rejoindre la grève interprofessionnelle du 5 décembre – Le Monde

De nombreux syndicats, notamment à la SNCF et à la RATP, appellent à une grève interprofessionnelle le 5 décembre pour s’opposer à la réforme des retraites.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h51, mis à jour à 17h37

Temps de Lecture 1 min.

Après SUD-Rail et l’UNSA-Ferroviaire, ainsi que cinq syndicats de la RATP, la CGT-Cheminots appelle à son tour à une grève reconductible à la SNCF à partir du 5 décembre contre la réforme des retraites.

Premier syndicat de la SNCF, l’organisation « appelle les cheminots à s’inscrire massivement dans la grève le 5 décembre et à participer aux assemblées générales pour décider des suites ». La CGT-Cheminots estime que « le rapport de force peut et doit être supérieur à celui de 2018 », qui n’avait pas réussi à bloquer la réforme ferroviaire.

L’organisation syndicale estime que « les contours de la future réforme des retraites sont rejetés massivement par les cheminots. » Elle déplore une situation « explosive » à la SNCF, « du fait de choix stratégiques, de réorganisations et de réformes qui privent les cheminots des moyens de faire du bon travail ». Fin octobre, un mouvement social local avait partiellement bloqué la circulation des TGV sur la façade atlantique.

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Une date qui agrège les oppositions

Cette date semble rassembler nombre d’oppositions au gouvernement. Le 3 novembre, l’« assemblée des assemblées » des « gilets jaunes », qui réunissait à Montpellier quelque six cents « gilets jaunes » représentant deux cents délégations de ronds-points, a voté à une écrasante majorité une proposition pour rejoindre la grève du 5 décembre.

Le 16 octobre, une large intersyndicale – composée de la CGT, FO, FSU, Solidaires – et les organisations de jeunesse UNEF, UNL, MNL et FIDL avaient lancé un appel à rejoindre cette même date. Elles avaient ainsi rejoint cinq syndicats de la RATP, qui, après leur mouvement très suivi du 13 septembre, avaient appelé à une grève « illimitée » à partir du 5 décembre.

Vendredi, le nouveau patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que « le mouvement social qui pourrait naître le 5 décembre n’[était] pas spécifique à la SNCF. Sur ce sujet-là, les éléments de négociation ne m’appartiennent pas, ce n’est pas le président de la SNCF qui mène la réforme des retraites dans ce pays ».

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