Jouer à des jeux vidéo pourrait réduire les risques de dépression chez l’enfant

Les jeux vidéo impactent-ils positivement la santé mentale des enfants ? C’est ce que suggère une étude récente menée par l’University College de Londres. Concrètement, cette enquête a permis d’analyser les données de 11 341 adolescents britanniques sur la base d’un échantillon représentatif de la population. Elle portait sur les conséquences du temps passé sur les écrans.

Les auteurs ont constaté que les garçons de 11 ans qui jouent régulièrement à des jeux vidéo sont moins susceptibles de développer des symptômes dépressifs trois ans plus tard. Ce lien n’a pas toutefois pas pu être établi chez les filles et pour ces dernières, l’utilisation des réseaux sociaux s’est avérée être un facteur déclenchant en matière de dépression.

Un impact positif pour la socialisation des plus jeunes

Cité par EdexLive, Aaron Kandola, auteur de cette étude, précise :

Bien que nous ne puissions pas confirmer si jouer à des jeux vidéo améliore réellement la santé mentale, cela n’a pas semblé dangereux dans notre étude et peut avoir certains avantages. En particulier pendant la pandémie, les jeux vidéo ont été une plateforme sociale importante pour les jeunes. Nous devons réduire le temps que les enfants – et les adultes – passent assis, pour leur santé physique et mentale, mais cela ne signifie pas que l’utilisation de l’écran est intrinsèquement nocive.

Les résultats de cette étude rejoignent finalement le sondage mené par la société HyperX au Royaume-Uni dont nous nous faisions récemment l’écho. Il en ressort que les jeux vidéo sont un moyen privilégié de socialisation pour les plus jeunes. Cette enquête a constaté que plus de la moitié des adolescents ont utilisé ce loisir pour rester en contact avec leurs amis pendant les périodes de confinement. D’ailleurs, trois répondants sur cinq expliquent préférer jouer à des jeux à plusieurs.

L’état d’esprit des parents a aussi beaucoup changé et ils estiment désormais que cette pratique a contribué à préserver la santé mentale de leurs enfants. Pour autant, ils se méfient encore de ce loisir, et seulement 33 % d’entre eux pensent qu’il s’agit d’une utilisation optimale de leur temps.

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