JO de Tokyo : face aux risques de chaleur, les organisateurs dégainent… de la fausse neige
En juillet dernier, plus de 18 000 personnes ont été hospitalisées au Japon et 60 ont trouvé la mort suite à un coup de chaleur. Les étés sont particulièrement difficiles à encaisser dans les grandes villes comme Tokyo où la température dépasse régulièrement les 40 degrés et où le ressenti est encore supérieur en raison de l’humidité.
Comment réussir à organiser dignement les prochains JO d’été dans ces conditions ? C’est la question sur laquelle sont en train de plancher les organisateurs. Une des réponses peut clairement surprendre puisque ces derniers viennent de tester l’utilisation d’un canon à neige au Sea Forest Waterway, le site du canoë et de l’aviron. 300 kg de fausse neige ont ainsi été projetés dans les gradins où siégeaient des volontaires.
D’autres solutions à l’étude pour rafraîchir les JO
Quelques problèmes sont à noter. La foule a dû supporter la chute de fragments de glace pilée. Le sol est devenu quant à lui très glissant voire dangereux, entraînant même la chute d’un journaliste présent dans les tribunes. La température n’a de son côté pratiquement pas bougé.
Un piètre résultat qui n’a semble-t-il pas découragé Taka Okamura, membre du comité d’organisation des JO : « Nous essayons tout ce qui est possible pour réduire les risques de chaleur. Cela n’a pas pour but de refroidir toute l’atmosphère mais de donner aux spectateurs le sentiment d’être rafraîchis lorsque les flocons de neige les touchent. » Il reconnaît toutefois qu’un travail d’amélioration est clairement nécessaire.
Les organisateurs misent sur bien d’autres mesures pour prévenir les problèmes liés aux fortes chaleurs comme le précise Le Monde. Certains horaires de compétitions seront notamment avancés très tôt dans la matinée, c’est le cas de la marche et du marathon. Les parcours vont suivre une route pavée d’un revêtement permettant de réduire la température au sol. Enfin, l’installation massive de brumisateurs, ventilateurs et distributeurs d’eau est à l’étude. La réussite des prochains JO est à ce prix.