#JeTravailleChezMoi : « je me trouve plus efficace en hotline de chez moi ! »

#JeTravailleChezMoi : « je me trouve plus efficace en hotline de chez moi ! »

« Je me trouve plus efficace en hotline de chez moi ! », affirme Loic P., administrateur système et réseaux dans une ESN, qui vit « plutôt bien » son adaptation au confinement. Sans les collègues au bureau pour discuter, « la concentration est maximale sur chaque ticket », note-t-il. Loic s’autorise même à lancer Spotify sur son PC afin de mieux se détendre. « Travailler dans mon lit, c’est pas mal au final », sourit-il.

Sur Internet, Loic utilise les mêmes logiciels que d’habitude, à savoir TeamViewer et AnyDesk, pour venir en aide aux clients. Mais il rencontre en revanche des difficultés évidentes pour réaliser ses interventions chez les clients pour des installations réseaux et de la maintenance, faute de personnel sur place.

Entre collègues, la communication s’est naturellement renforcée depuis une semaine. Au sein du service informatique, un groupe WhatsApp a été formé avant le confinement. « Depuis que nous sommes confinés, nous l’utilisons beaucoup plus », observe Loic.

L’application mobile de messagerie instantanée constitue parfois l’unique outil de communication dans les organisations, comme en témoigne Camille E., journaliste à Paris, qui l’utilise quotidiennement. « Nous avons recréé une rédaction virtuelle sur WhatsApp. Nous avons créé un groupe dédié avec les journalistes où nous échangeons toute la journée. Nous parlons tout le temps, de tout et de rien, même si nous nous efforçons de rester professionnels. »

« Pour garder nos habitudes de bureau, nous faisons une conférence de rédaction à la mi-journée en passant un appel téléphonique groupé. Parfois nous faisons aussi un appel l’après-midi, pour voir comment les sujets évoluent. Puis, en fin de journée, nous confirmons par message que tous les articles sont bien envoyés », détaille-t-elle.

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Jongler entre les applications

La journaliste se dit satisfaite de ce système. « A un moment, une collègue a encouragé l’équipe à utiliser Slack, mais cela n’a pas pris car tout le monde connaît WhatsApp et nous y avions déjà instauré notre méthode. Avec WhatsApp, nous gardons vraiment notre fonctionnement habituel », explique-t-elle.

Habitué au télétravail, Dimitri B., monteur vidéo, souligne que certains collègues ont en revanche plus de mal à adopter les bonnes pratiques en ligne. Lui qui jongle aisément entre Slack, WhatsApp, Teamviewer, Discord, Messenger ou encore Trello, constate que « l’organisation avec les collègues a été plus compliquée ». Et ce pour différentes raisons.

« Pour les moins à l’aise avec la technologie, il fallait leur envoyer un SMS pour les prévenir qu’on leur avait envoyé un e-mail important. D’autres encore n’avaient pas de fibre optique ou ne possédaient pas les bonnes versions des logiciels », raconte-t-il.

Et quand les habitudes de télétravail sont bien installées, la communication peut aussi devenir cacophonique entre les collaborateurs, poursuit le monteur : « nous avions déjà ouvert un groupe sur Slack pour faire communiquer les différents groupes de la postproduction. Mais problème : la production communiquait déjà sur Messenger et les journalistes par WhatsApp. Tout relier a été compliqué ».

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