“Je le prends comme un signe d’affection” : la réponse d’Emmanuel Macron au sujet d’une candidature à la présidentielle – LCI

“Les défis qui sont les nôtres, qu’ils soient sanitaires, migratoires, énergétiques…, impliquent des choix”, a expliqué le président de la République, au cours de la conférence de presse intronisant la présidence française. “Dites-moi la date à laquelle il faut s’arrêter de travailler démocratiquement ? C’est la fin du mandat. Je travaillerai jusqu’à la fin du mandat.”

“Et il y a parfois des choix importants qu’il faut faire, quelques semaines ou quelques mois avant la fin d’un mandat”, poursuit-il. “Si je suis devant cette situation, je le ferai et donc étant président démocratiquement élu avec un terme, j’agirai en cette condition jusqu’à ce terme.”

Interrogé sur la candidature d’Eric Zemmour, le chef de l’Etat est resté évasif : “Il n’appartient pas au président de la République de qualifier ou de disqualifier un candidat à une élection à venir. C’est au peuple français de décider souverainement. Il y a des règles, c’est au juge de décider”.

Interrogé à la fin de sa conférence de presse par la journaliste de TF1 et LCI sur une éventuelle candidature à la présidentielle, le chef de l’État a répondu, cette fois, sur le ton de l’humour. Il a relié cette question à une autre qui venait d’être posée au sujet de la fermeture des boîtes de nuit en raison du contexte sanitaire. 

“Chacun se souviendra que, sans doute pour la première fois dans notre histoire, nous avons une question alliant la candidature à la présidence de la République aux discothèques. Ce qui peut-être est une invitation à la fête et la source de promesses”, a ironisé Emmanuel Macron. Avant d’ajouter : “C’est normal que vous la posiez, et je le respecte tout à fait. Je le prends très bien. Je le prends comme un signe d’affection, un désir caché… Presque un appel”. 

À travers le trait d’humour, le chef de l’État a confirmé que son calendrier immédiat ne prévoyait pas d’annonce à court terme sur ses ambitions politiques. Ce qui ne l’a pas empêché, jeudi, de délivrer un agenda de la présidence française de l’UE qui se déploie au-delà de l’élection présidentielle.