Iran: Rohani veut punir les coupables du crash du Boeing ukrainien – Le Figaro

Le pouvoir à Téhéran est sous la pression des étudiants dénonçant les «mensonges» autour du Boeing abattu.

Mardi, à l’université de Téhéran, des étudiants manifestent contre la destruction du Boeing ukrainien par les gardiens de la révolution.
Mardi, à l’université de Téhéran, des étudiants manifestent contre la destruction du Boeing ukrainien par les gardiens de la révolution. ATTA KENARE/AFP

«Bassidji, allez au diable», ont lancé mardi 200 étudiants en colère, masqués pour la plupart, de l’Université de Téhéran, aux miliciens qui leur faisaient face. Pour le quatrième jour consécutif, des Iraniens ont également protesté en plusieurs endroits de Téhéran contre «les mensonges» des autorités qui n’ont reconnu qu’au bout de trois jours avoir abattu «par erreur» un Boeing ukrainien, tuant 176 passagers, dont une majorité d’Iraniens et de Canadiens.

Cette annonce tardive a créé un choc en Iran. Depuis samedi, les cérémonies d’hommage aux victimes du crash virent rapidement aux manifestations contre le pouvoir, et les dénégations des autorités ne convainquent pas les protestataires. Ces derniers crient souvent des slogans «Mort au dictateur», visant le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, comme l’a rapporté – et c’est extrêmement rare – l’agence de presse Fars, proche des ultraconservateurs.

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