iPad Pro 2020 : Apple fait (encore) tomber le mur entre tablette et ordinateur – Phototrend

La semaine dernière, Apple a dévoilé un nouvel iPad Pro, décliné en deux versions de 11 et 12,9 pouces. Double module photo dorsal, nouveau capteur LiDar, nouveau Magic Keyboard avec trackpad intégré… et une ambition toujours plus grande de détrôner les ordinateurs portables « traditionnels ». Retour sur les principales nouveautés de cette nouvelle génération d’iPad Pro.


Design et écran : peu de changements à signaler

Une fois n’est pas coutume, commençons par ce qui ne change pas. Extérieurement, les nouveaux iPad Pro 2020 sont identiques à leurs prédécesseurs. Même châssis en aluminium d’une remarquable finesse, même écran Liquid Retina aux bordures réduites au maximum.

Ce dernier repose toujours sur la technologie IPS (et non OLED). La version 11 pouces offre une résolution d’écran de 2388 x 1668 pixels, et celle de la version 12,9 pouces est de 2732 x 2048 pixels, soit une définition de 264 points par pouce pour les 2 versions. On notera également le taux de rafraîchissement de 120 Hz, offrant une plus grande fluidité des animations et des transitions – et que l’on retrouve aussi sur les iPhone 11, 11 Pro et 11 Pro Max.

iPhone 11, iPhone 11 Pro et iPhone 11 Max : Apple dévoile la cuvée 2019

Cet écran devrait être particulièrement adapté à la retouche photo et au montage vidéo, Apple apportant un soin particulier à la calibration de ses écrans. Leur résolution devrait également permettre de visualiser vos images dans les moindres détails.

De par leur grande taille, ils vous permettront d’afficher confortablement les interfaces des applications les plus complètes. On pense ainsi à l’excellent Luma Fusion, un éditeur vidéo extrêmement puissant.

Au bas de ces deux nouveaux modèles, on constate la présence d’un unique port USB-C… mais pas de prise jack 3,5 mm, Apple ayant déjà choisi de l’omettre en 2018. On apprécie cependant l’arrivée d’un nouveau microphone stéréo – hérité du MacBook Pro 16 pouces. Les 4 haut-parleurs, quant à eux, sont les mêmes que sur les iPad Pro de 2018.

iPad Pro 11 et 12,9 pouces : Face ID, A12X Bionic, Apple Pencil 2, USB-C et encore un capteur photo

Enfin, la face avant accueil le traditionnel module infrarouge dédié à Face ID – ainsi qu’une caméra selfie de 7 Mpx qui pourra notamment servir pour les appels vidéo FaceTime. À noter que le mode Portrait est disponible pour ce module photo frontal.

Nouveau double module photo dorsal : dites bonjour à l’ultra grand-angle

L’une des grandes nouveautés de ce cru 2020 réside dans le nouveau double module photo. Prenant place au dos des deux nouveaux modèles, il reprend le design carré introduit avec l’iPhone 11, dévoilé en septembre dernier.

À l’instar du smartphone « abordable » d’Apple, les iPad Pro 2020 intègrent à la fois un grand-angle « standard » mais aussi – et c’est nouveau – un ultra grand-angle.

Signe des temps, Apple n’a donc pas choisi d’incorporer un zoom x2 mais bel et bien un module à l’angle de champ plus large, offrant la possibilité de capturer des paysages plus étendus, des groupes de personnes plus larges… ou encore de transformer votre 25 mètres carrés en appartement grand luxe (ou presque). Un point qui devrait notamment intéresser les agents immobiliers.

Ces deux capteurs seront capables de filmer en 4K à 60 i/s.  Comme pour les récents iPhone, les deux modules pourront être exploités simultanément grâce à des applications comme Doubletake by FiLMiC Pro. Ainsi, il sera possible de capturer les 2 flux vidéo en un même fichier ou en 2 fichiers séparés.

DoubleTake de Filmic : l’appli pour filmer avec 2 capteurs simultanément sur les iPhone récents

Dans la pratique, ce nouveau double module intègre :

  • Un objectif « standard » équivalent 26 mm ouvrant à f/1,8, doté d’un capteur de 12 Mpx avec mise au point à détection de phase et stabilisation optique ;
  • Un ultra grand-angle équivalent 11 mm ouvrant à f/2,4 et surmontant un capteur de 10 Mpx.

Ce 2e module est intéressant étudier : on constatera la (très courte) longueur focale de 11 mm (contre 13 mm sur l’iPhone 11), ainsi que l’ouverture assez peu lumineuse à f/2,4. Enfin, on notera le capteur inédit de « seulement » 10 Mpx, là où les derniers iPhone intègrent 2 ou 3 capteurs de 12 Mpx.

Malgré tout, nous sommes assez perplexes quant à la partie photo de ces 2 nouveaux iPad Pro 2020. En effet, on ne trouve aucune trace d’un certain nombre de technologies dont sont dotés les iPhones récents. Ainsi, le Night Mode, le mode Deep Fusion sont tous les deux aux abonnés absents. 

Plus surprenant encore, le mode Portrait n’est pas proposé avec le module photo dorsal – alors même qu’il est disponible avec la caméra frontale !

Introduit avec les iPhone 11 de novembre 2019, le mode Deep Fusion, censé accroître sensiblement le niveau de détails des photos, serait absent des nouveaux iPad Pro de 2020.

Les premiers tests indiquent également que le zoom numérique serait aussi porté disparu avec l’ultra grand-angle. Ainsi, il serait impossible de jouer avec les focales « intermédiaires » entre l’ultra grand-angle 11 mm et le grand-angle standard 26 mm – ce qui représente un retour en arrière conséquent par rapport aux iPhone 11. Ceci pourrait s’expliquer par la puce A12Z de ces nouveaux iPad Pro, moins puissante que l’A13 des derniers iPhone.

Grande nouveauté des iPhone 11, la possibilité d’utiliser les « focales intermédiaites » ne serait pas présente sur les nouveaux iPad Pro.

Au final, certains observateurs en concluent que l’iPad Pro 2020 est un excellent appareil photo… de 2018.

Apple inaugurerait-il la configuration du module photo de son (futur) iPhone abordable ? Ce point mérite d’être observé et nous ne manquerons pas de le vérifier dès que Cupertino annoncera ce modèle – ce qui, selon certaines rumeurs, devrait arriver dans les prochaines semaines.

Nouveau capteur LiDar : cap sur la réalité augmentée

Au-delà du nouveau double module photo, l’autre nouveauté de ces iPad Pro 2020 réside dans leur capteur LiDar inédit. Derrière cet acronyme peu explicite se cache un capteur ToF (Time of Flight), qui utilise la réverbération des ondes sur les objets pour modéliser l’environnement de leur utilisateur.

Cette technologie est utilisée depuis plusieurs années par certains constructeurs de smartphones pour améliorer leur mode portrait – le capteur ToF aidant l’appareil à mieux reconnaître les contours du sujet.

Sauf qu’ici, Apple ne compte pas seulement utiliser ce capteur pour la photographie. La marque californienne vise ainsi davantage de nouveaux usages en réalité augmentée, grâce à de nouvelles API AR incluses dans iPadOS. Elle pourra ainsi accroître les capacités de l’appli Mesures, indique la marque californienne.

Dans la pratique, les développeurs ne tarderont sans doute pas à s’emparer de ce nouveau paradigme technique et à lui trouver de nouveaux usages – ces derniers étant encore assez flous.

Nouveau Magic Keyboard avec trackpad intégré

L’autre nouveauté majeure de ces nouveaux iPad, c’est aussi leur clavier Magic Keyboard, qui s’accroche à l’iPad Pro grâce à un connecteur magnétique.

Disponible à partir de mai prochain sur l’Apple Store, il sera proposé en options à 349 € pour l’iPad Pro 11 pouces et à 399 € pour la version 12,9 pouces. À l’image de l’Apple Pencil 2, il pourra également fonctionner avec les iPad Pro de 2018.

Grâce à son mécanisme à double charnière, ce nouveau Magic Keyboard offre une position légèrement surélevée à l’iPad Pro et le fait ressembler fortement à un ordinateur portable. On notera aussi le rétro-éclairage des touches – qui rappelle évidemment les MacBook.

Grâce à iPadOS 13.4, les tablettes d’Apple sont (enfin) capables de supporter les trackpads, ouvrant la porte à de nouveaux usages – la surface tactile étant compatible multitouch, à la manière des Magic Trackpad pour Mac.

Seulement voilà : Apple ne voulant pas que l’iPad se comporte de la même manière qu’un Mac, le curseur d’iPadOS n’est plus représenté sous forme de flèche mais… sous forme de rond. « Ceci est une révolution », nous aurait sans doute déclaré Steve Jobs…

Cependant, ce curseur est attiré – comme par un aimant – vers les différents boutons de l’interface, facilitant (en théorie) son utilisation. Sur le terrain, ce nouveau Magic Keyboard et son trackpad permettent de jongler entre les applications – et à l’intérieur des applications, bien sûr – en utilisant la navigation gestuelle.

On notera aussi le port USB-C intégré au Magic Trackpad, « ce qui libère le port de l’iPad Pro pour des accessoires, tels que des disques et des moniteurs externes« . Là encore, l’iPad se prend de plus en plus pour un ordinateur

Ce Magic Trackpad pour les nouveaux iPad Pro (et le support des trackpads externes) ouvrent ainsi la porte à de nouveaux usages pour les professions créatives, qui pourront plus facilement éditer leurs documents, leurs photos ou leurs vidéos. Couplé à un Apple Pencil de seconde génération, l’iPad Pro devient ainsi une véritable station de travail mobile, connectée et polyvalente.

À noter qu’Apple propose également une nouvelle version de son Smart Keyboard, qui fait office de protection et de clavier pour l’iPad Pro. Dépourvu de trackpad, il est disponible sur l’Apple Store à 199 € pour la version 11 pouces et 219 € pour la version 12,9 pouces.

Enfin, Apple commercialise sa Smart Cover (qui protège simplement l’écran et l’arrière de l’iPad Pro) à 89 € pour la version 11 pouces et à 119 € pour la version 12,9 pouces.

Puce A12Z Bionic : faire du neuf avec du vieux

Cette nouvelle génération d’iPad Pro inaugure également une nouvelle puce A12Z Bionic… là où les iPhone dévoilés en novembre dernier sont équipés d’une puce A13.

Pourquoi cette différence ? Concrètement, l’A12Z est davantage une évolution de la puce A12X – qui n’est autre que celle qui équipait les iPad Pro de… 2018. Dans les faits, seule la partie graphique de cette puce (GPU) aurait été revisitée pour offrir de meilleures performances – notamment pour la réalité augmentée.

Ce choix technique d’Apple est assez peu compréhensible – d’autant qu’il risque de brider les créateurs de contenu sur le long terme, notamment pour la vidéo.

Cependant, certains analystes entrevoient le lancement en décembre 2020 d’une nouvelle déclinaison de l’iPad Pro, dotée cette fois d’une nouvelle puce A14 et… d’une connexion 5G. Certains professionnels pourraient donc vouloir attendre encore un peu.

Du côté de l’autonomie, l’iPad Pro 2020 fait jeu égal avec son prédécesseur, offrant une autonomie d’environ 10 heures – ou de 9 heures pour la version dotée d’une connexion 4G+.

iPadOS 13.4 : quelques nouveautés intéressantes… en attendant iOS et iPadOS 14

L’écran d’accueil d’iPadOS, déclinaison d’iOS dédiée à l’iPad

Outre le support des trackpads externes mentionné ci-dessus, iPadOS 13.4 (et iOS 13.4) intègre quelques nouveautés notables. Ainsi, les dossiers d’iCloud peuvent enfin être partagés à d’autres utilisateurs – ce que les solutions concurrentes proposent depuis des années.

Côté App Store, Apple offrirait aussi la possibilité de combiner les achats effectués pour Mac et pour iPad : si vous achetez une application pour votre iPad, elle sera également disponible (sans devoir repasser à la caisse) pour votre Mac, et inversement. Un pas de plus dans le rapprochement entre les deux mondes.

L’application Mail gagne également une nouvelle barre d’outils, regroupant les outils principaux de gestion de vos courriels. Mais on notera surtout l’arrivée d’une nouvelle fonctionnalité nommée « OS Recovery« , qui permet de restaurer l’OS de votre iPad (ou de votre iPhone) sans avoir à le connecter à un ordinateur.

Prix et disponibilité des iPad Pro 2020

Les deux nouveaux iPad Pro de 11 et 12,9 pouces seront disponibles à partir du 25 mars 2020. Deux coloris sont proposés : gris sidéral et argent.

Comme pour la version 2018, les prix s’avèrent particulièrement élevés… et sont comparables à ceux des ordinateurs portables d’Apple. Pour étaler sa gamme tarifaire, Cupertino propose 4 capacités de stockage : 128 Go, 256 Go, 512 Go ou 1 To.

Sur le terrain, nous vous conseillons plutôt d’opter a minima pour la version 256 Go, certes plus chère mais nettement plus confortable – surtout si vous souhaitez l’utiliser pour du montage vidéo ou pour,importer vos photos.

La version 11 pouces est ainsi disponible à partir de 899 € (connexion Wifi uniquement, 128 Go de stockage) et grimpent à 1619 € en ajoutant 1 To de mémoire et la connexion 4G+.

La version 12,9 pouces, de son côté, peut être acquise pour « seulement » 1119 € et passe à 1839 € avec 1 To de mémoire et la connexion 4G+. Ajoutez l’Apple Pencil de 2e génération à 135 € et le Magic Keyboard (disponible en mai 2020) à 399 € et la facture totale s’élève à… 2373 €.

Une facture assez salée pour un iPad certes très polyvalent… mais en demi-teinte au niveau de son double module photo et de son processeur A12Z, finalement pas si révolutionnaire.

Pour protéger votre iPad Pro, Apple propose – en plus du Magic Keyboard – son Smart Keyboard Folio : dépourvu de trackpad, il est disponible sur l’Apple Store à 199 € pour la version 11 pouces et 219 € pour la version 12,9 pouces. Enfin, Apple commercialise sa Smart Cover (qui protège simplement l’écran et l’arrière de l’iPad Pro) à 89 € pour la version 11 pouces et à 119 € pour la version 12,9 pouces.

L’iPad, un ordinateur portable comme les autres ?

Une fois encore, Apple montre on ne peut plus clairement sa volonté d’inscrire les nouveaux iPad Pro comme des ordinateurs portables à part entière.

Cependant, Cupertino semble vouloir aller (beaucoup) plus loin que l’ordinateur « classique », comme en témoigne son slogan « votre prochain ordinateur n’est pas un ordinateur », repris dans une petite vidéo promotionnelle où Apple s’amuse à déconstruire la définition d’un ordinateur – au sens traditionnel du terme. En 2018, déjà, la marque à la pomme croquée nous voulait déjà « nous faire oublier notre ordinateur ».

Mais au-delà du discours et de la « posture communicationnelle » d’Apple, ces nouveaux iPad Pro sont-ils, oui ou non, des ordinateurs portables ? Une chose est sûre, l’iPad, autrefois synonyme de mobilité, s’ouvre aussi de plus en plus à un usage sédentaire : preuve en est avec ce nouveau Magic Keyboard avec port USB-C et touchpad intégré.

Pour la première fois, grâce à iPadOS 13.4, les iPad peuvent être contrôlés autrement qu’avec leur écran tactile – ce qui, en soi, est un changement majeur de paradigme.

En termes d’usages, les iPad – et encore plus les iPad Pro – visent progressivement à ne plus seulement compléter, mais bien à remplacer un ordinateur portable « traditionnel ». Tout en lui ajoutant des fonctionnalités supplémentaires grâce aux différents capteurs (coucou le LiDar) et à une interface tactile, ouvrant la porte à de nouveaux modes d’interaction plus simples et intuitifs.

Les activités bureautiques et créatives étaient autrefois cantonnés à un usage sédentaire par manque de puissance des puces mobiles (ARM). Mais depuis plusieurs mois, les récentes puces de Qualcomm ou d’Apple (qui a d’ailleurs racheté la division mobile d’Intel en juillet 2019) tendent à égaler de plus en plus les processeurs des ordinateurs portables classiques… tout en offrant une autonomie parfois bien supérieure.

Photoshop est maintenant un logiciel multi-plateformes

Dans la pratique, ceci ouvre évidemment la porte à de nouveaux usages – comme la réalité augmentée. Mais ce nouveau paradigme technique permet aussi à l’iPad de bénéficier de logiciels comme Photoshop – dont le nombre de fonctionnalités ne cesse de grimper à chaque mise à jour – et qui était autrefois réservés aux ordinateurs « classiques » les plus puissants.

Photoshop fête ses 30 ans et reçoit une nouvelle mise à jour pour Mac, PC et iPad

De la même manière, Apple propose sur sa propre boutique (!) une version de la suite bureautique Office 365 de Microsoft dédiée à l’iPad. Depuis iOS 13 et iPadOS 13, les iPad sont maintenant capables de reconnaître les disque durs externes, les cartes mémoires ou les boîtiers photo – et disposent même d’un « vrai » navigateur de fichiers.

Autant de symboles de l’abolition prochaine de la frontière entre les PC portables « traditionnels » et les tablettes. À ce titre, un certain nombre de rumeurs prédisent même l’abandon des puces Intel et de l’architecture x64 dans les prochains Mac… ce qui les ferait (techniquement) ressembler à un iPad non-tactile, au final.

Toutefois, certains analystes y voient une ressemblance avec la stratégie mise en œuvre depuis bon nombre d’années par Microsoft – dont les PC hybrides Surface sont clairement dans le viseur d’Apple.

La Surface Pro – équipée elle aussi d’un stylet, d’un écran tactile et d’un trackpad – vise clairement à séduire les professions créatives grâce à Windows 10 et à son immense catalogue de logiciels

Cependant, Microsoft (contrairement à Apple) n’a jamais réussi à opérer son virage vers l’architecture ARM – qui est justement utilisée pour les puces destinées aux usages mobiles. Ainsi, Microsoft reste « prisonnier » de l’architecture x64, héritée des ordinateurs fixes. Mais l’architecture x64 « classique » présente l’avantage indéniable de permettre l’installation de n’importe quelle application pour PC, là où iPadOS reste cantonné aux applications prévues pour son propre écosystème.

Cependant, iPadOS se développe rapidement – et pourrait croître encore plus intensément si Apple décide prochainement de passer à l’architecture ARM, comme l’indiquent de plus en plus de rumeurs.

Nous sommes donc à une époque charnière de l’informatique, où cohabitent ordinateurs portables classiques (y compris ceux d’Apple) et tablettes tactiles. Ces dernières étant capables de se transformer en véritables station de travail connectées, capables d’offrir une multitude d’usages au bureau comme à l’extérieur.

Retoucher ses photos, monter ses vidéos, rédiger des textes, annoter des documents ou créer de véritables œuvres d’art sans aucune barrière – et sans devoir multiplier les appareils : n’est-ce pas là ce à quoi nous aspirons tous, plus ou moins consciemment ?

MacBook Air et Mac Mini made in 2020

En parallèle de ces nouveaux iPad, Apple a également dévoilé une nouvelle génération de MacBook Air, très attendue par de nombreux aficionados de la pomme croquée. Ils viennent succéder à la génération lancée, elle aussi, en octobre 2018.

Tournant sous macOS Catalina (10.15), ce nouveau MacBook Air offre un accès intégral à l’immense bibliothèque d’applications « desktop » – contrairement aux derniers iPad Pro.

L’apparence extérieure de ce nouvel ordinateur portable ne change pas – et affiche toujours la même finesse. Cependant, il se démarque par son processeur Intel de 10e génération (Ice Lake), qui doit offrir un excellent équilibre entre performances et autonomie.

Comme à son habitude, Apple propose différentes configurations pour répondre aux différents besoins de ses utilisateurs. Ainsi, la version la plus accessible intègre une puce i3 à deux cœurs cadencée à 1,1 Ghz (Turbo Boost jusqu’à 3,2 Ghz), tandis que la plus puissante est dotée d’une puce i7 quadricœur cadencée à 1,2 Ghz… et pouvant monter jusqu’à 3,8 Ghz en mode Turbo Boost.

Chaque machine peut être équipée de 8 ou 16 Go de mémoire vive, et pourra être dotée d’un espace de stockage SSD allant de 256 Go à 2 To.

Comptez 1199 € pour la version la moins onéreuse et… 2579 € pour la moins raisonnable (et la plus performante). Soit 206 € de plus qu’un iPad Pro 12,9 pouces avec Magic Trackpad et Apple Pencil, finalement. Les livraisons, quant à elles, débuteront le 6 avril 2020.

Depuis le retrait du MacBook, le MacBook Air reste seul en lice aux côtés des MacBook Pro 13,3 et 16 pouces

Enfin, Apple en a profité pour actualiser la configuration de ses Mac Mini, sa petite station de travail sédentaire – qui pourra être très intéressante pour les photographes et les vidéastes. Contrairement aux nouveaux MacBook Air, les Mac Mini de 2020 restent équipés de processeurs Intel de 8e génération.

Leur configuration est toutefois assez musclée : la version « abordable » opte pour un processeur i3 quadricœur cadencé à 3,6 Ghz (avec Turbo Boost jusqu’à 4,1 Ghz) – couplé à 8 Go de RAM et à un SSD de 256 Go. Elle est déjà disponible à 929 €.

Elle pourra parfaitement convenir aux photographes ayant recours à Lightroom et Photoshop – même si nous vous recommandons d’opter pour 16 Go de RAM pour un plus grand confort.

La version la plus performante, quant à elle, opte pour une puce i7 à 8 cœurs cadencée à 3,2 Ghz – pouvant atteindre 4,6 Ghz (!) en cas d’utilisation intensive grâce au Turbo Boost. Vous pourrez l’équiper de 64 Go de RAM, d’un SSD de 2 To et d’un module réseau compatible avec la norme Ethernet 10 Gigabit (autorisant le transfert de données sur un réseau à la vitesse maximale de 10 Gbits par seconde). Le tout pour la bagatelle de 3364 €.

À ce tarif, vous aurez là une machine capable d’affronter sans difficulté les usages les plus lourds – y compris le montage et l’exportation de vidéos en 4K.

Pour travailler des vidéos en 8K, il vous faudra sans doute vous tourner vers le Mac Pro et sa puce Intel Xeon W, dont les tarifs s’échelonnent entre 6499 € et… 66 398 €. Le tout sans écran, bien sûr.

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