Intempéries : la septuagénaire disparue à Nice après un glissement de terrain retrouvée morte | LCI – LCI
DÉCÈS – Après des heures de recherches, les pompiers ont retrouvé ce lundi à Nice la septuagénaire disparue dimanche suite à un glissement de terrain provoqué par des pluies diluviennes.
– La rédaction de LCI
La femme de 71 ans, disparue dimanche suite à un glissement de terrain à l’arrière de sa maison après de fortes pluies, a été retrouvée morte ce lundi par les pompiers de la ville de Nice, selon nos informations. “Après près de 24 heures de recherches par l’ensemble des pompiers, la victime sans vie a été localisée et retrouvée”, a indiqué à l’AFP Eric Brocardi, responsable de la communication du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Alpes-Maritimes.
Pour retrouver la septuagénaire, une soixantaine de sauveteurs ont travaillé d’arrache-pied toute la nuit dans des conditions “extrêmement difficiles” pour déblayer plus de 80 m3 de terre compacte mêlée à des blocs de béton issu d’un mur de soutènement. Quatre nouveaux glissements de terrain se sont produits au même endroit pendant que les secours s’activaient, sans pouvoir recourir à un engin de travaux en raison de l’exiguïté des lieux, ont précisé les pompiers à l’AFP.
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Plusieurs mètres cubes de terre du terrain surplombant la villa dans laquelle vivait cette personne avec sa famille s’étaient déversés sur la propriété, a indiqué dimanche à l’AFP un responsable des pompiers des Alpes-Maritimes. Le glissement a eu lieu sur un terrain “pentu et exigu”, dans le quartier de La Madeleine, a-t-il précisé.
De fortes pluies sur la ville de Nice
La ville de Nice a subi de fortes pluies dans la nuit de samedi à dimanche. Vers 02H00, les pompiers ont réalisé 30 interventions en une heure sur la ville, et procédé notamment à la mise en sécurité de 13 “naufragés de la route”. Le département des Alpes-Maritimes avait été placé en vigilance orange “pluies-inondations et orages”. Une vigilance levée à la mi-journée dimanche.
Par précaution, 16 riverains de ce quartier des années 1920, construit pour des réfugiés arméniens, d’où son nom de “cité arménienne”, ont été évacués et relogés, selon la mairie.
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