INFO EUROPE 1 – Soupçons de viol à l’Élysée : on vous révèle le profil et le déroulé de la soirée – Europe 1

Louis de Raguenel et Gwladys Laffitte, édité par Ugo Pascolo , modifié à

Selon les informations d’Europe 1, l’agression se serait déroulée dans le cadre d’un pot de départ organisé pour trois personnes, dont un général, dans la soirée du 1er juillet. Une fête tranquille, qui aurait pris une autre tournure, après le départ d’Emmanuel Macron. v

Quelques heures après avoir appris l’ouverture d’une information judiciaire pour viol le 12 juillet dernier, des accusations d’une militaire de l’Élysée contre un autre militaire, Europe 1 est en mesure de reconstituer le déroulé de cette soirée, et le profil des protagonistes.

Un pot de départ pour trois personnes

D’après nos informations, tout commence le jeudi 1er juillet : en pleine période de nominations dans les armées, un pot de départ est organisé pour trois personnes. Sont notamment concernés par ces festivités un colonel d’aide de camp d’Emmanuel Macron parti pour commander un régiment, et le général Valéry Putz. Dans les locaux de l’état-major particulier de l’Élysée, situé dans une rue non loin du palais présidentiel, tout semble se dérouler paisiblement en cette fin de journée, le président fait même une apparition pour prendre rapidement la parole, avant de partir sur les coups de 22 heures.

Le mis en cause muté dans un régiment de transmissions…

C’est là, sur fond de consommation d’alcool, que la soirée semble prendre une autre tournure. D’après nos informations, une femme, militaire de l’armée de l’air, aurait subi des violences sexuelles de la part de l’un de ses collègues, affecté à l’armée de terre. Les deux protagonistes sont sous-officiers, personnels administratifs de l’État-major constitué d’une petite équipe où sont regroupés une trentaine de militaires. Depuis ce pot de départ, le mis en cause a été muté dans un régiment de transmissions.

… et placé sous le statut de témoin assisté

Pour l’instant l’auteur supposé des faits a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, ce qui signifie qu’il doit exister des indices pouvant faire croire à sa culpabilité, mais qu’ils ne sont pas suffisamment graves et concordants pour une mise en examen. Cependant, le juge d’instruction peut décider au cours de l’enquête de changer ce statut évidemment. Le mis en cause pourra, de son côté demander des actes d’enquête comme une confrontation et avoir accès au dossier.

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