
Huawei accuse les États-Unis d’être à l’origine de plusieurs cyberattaques

Voici maintenant des mois que la guerre entre Huawei et le gouvernement américain ne fait que s’intensifier. Si les conflits semblaient s’être apaisés, l’entreprise chinoise confirme sa rancune envers les menaces émises par le président Trump. Hier, Huawei a fait paraître un communiqué de presse dans lequel l’entreprise ne mache pas ses mots et profère plusieurs allégations surprenantes contre les États-Unis. Aucune de ces accusations ne sont accompagnées de preuves.
Alors que le ministère de la Justice américain souhaite lancer une nouvelle enquête autour des activités du géant chinois, concernant des suspicions de vol de propriété intellectuelle, Huawei décide de contre-attaquer. La firme de Shenzhen accuse les États-Unis d’être à l’origine de nombreuses cyberattaques dont elle a été victime.
Accusations infondées contre accusations infondées
On peut lire clairement dans le communiqué de presse : « au cours des derniers mois, le gouvernement américain a mis à profit son influence politique et diplomatique pour faire pression sur d’autres gouvernements afin qu’ils interdisent les équipements Huawei. En outre, il a utilisé tous les outils à sa disposition – y compris les pouvoirs judiciaires et administratifs, ainsi qu’une foule d’autres moyens peu scrupuleux – pour perturber les activités commerciales normales de Huawei et de ses partenaires. »
Huawei entend par là que le gouvernement américain n’a pas hésité à lancer plusieurs cyberattaques contre l’entreprise, afin d’infiltrer les messageries internes. La société chinoise explique aussi que plusieurs officiers du FBI se seraient rendus au domicile de certains de ses employés pour leur mettre la pression et obtenir des informations sur ses activités. Huawei va encore plus loin, et accuse le FBI de s’être rendu chez des prétendus employés qui finalement n’en sont pas, dans le but de proférer des accusations non fondées contre la compagnie asiatique.
Ce communiqué de presse est plutôt inquiétant si toutefois Huawei parvient à prouver ses accusations. Le géant chinois ajoute également que le gouvernement américain travaille avec plusieurs ennemis de Huawei, toujours dans l’objectif de trouver des raisons de porter des accusations non fondées contre l’entreprise.
Il fallait s’y attendre, le constructeur asiatique n’allait pas se laisser faire. Pourtant les mauvaises nouvelles déboulent de tous les côtés pour Huawei. La dernière en date concerne le Mate 30 qui sortira le 19 septembre prochain, mais visiblement sans la possibilité d’accès au Play Store.