HPE : un bug firmware bloque des SSD après 40 000 heures d’utilisation
La semaine dernière, Hewlett Packard Enterprise (HPE) a publié un avis de sécurité pour avertir ses clients d’un bug dans le firmware de certains SAS SSD (Serial-Attached SCSI solid-state drives) qui tomberaient en panne après 40 000 heures de fonctionnement – soit 4 ans, 206 jours et 16 heures après la mise en service du SSD.
Selon HPE, par rapport à la date de fabrication et de vente des SSD concernés, les premières défaillances devraient se produire à partir d’octobre de cette année. L’entreprise a publié des mises à jour firmware la semaine dernière pour résoudre ce problème.
HPE avertit les entreprises que sans la mise à jour, il y a un risque de perte de données en plus du SSD qui peut cesser de fonctionner. « Une fois le SSD compromis, ni le disque ni les données ne peuvent être récupérés », prévient la société.
Un nouveau bug sur les SSD
Ce bug rappelle un autre problème que la société a révélé en novembre 2019, qui provoquait le crash permanent de SSD de HPE SAS, après 32 768 heures d’utilisation, soit 3 ans, 270 jours et 8 heures. Cependant, le bug d’aujourd’hui affecte beaucoup moins de modèles SAS SSD que le précédent. Tout comme l’année dernière, HPE a annoncé avoir appris l’existence du bug par un autre fabricant de SSD qui utilise ses produits.
HPE précise que certains modèles de SSD sont vendus comme des produits autonomes, mais que d’autres sont incorporés dans d’autres produits HPE – tels que HPE ProLiant, Synergy, Apollo 4200, Synergy Storage Modules, D3000 Storage Enclosure, StoreEasy 1000 Storage. Tous les SSD HPE SAS utilisant une version firmware HPE antérieure au HPD7 sont concernés. L’application de la dernière mise à jour du firmware corrige le problème et empêche la défaillance du SSD et la perte de données.
Les liens de téléchargement des mises à jour firmwares sont disponibles dans la publication officielle de HPE. HPE y a également ajouté des instructions sur comment appliquer la mise à jour firmware et comment vérifier le temps de fonctionnement du SSD, afin de savoir combien d’heures les entreprises ont à leur disposition pour programmer une maintenance et appliquer la mise à jour.
Source : ZDNet.com