Hausse du prix du passe Navigo : «Il y aura un soutien de l’État» pour «protéger les usagers», promet Clément Beaune – Le Figaro

Le gouvernement se dit prêt à aider la région Île-de-France pour éviter une hausse brutale du prix des abonnements aux transports.

Jusqu’où va grimper le prix du passe Navigo ? Alors qu’un bras de fer est engagé entre la région Île-de-France et le gouvernement au sujet du financement des transports publics franciliens, l’exécutif semble prêt à faire un geste pour limiter la hausse. «Il y aura un soutien de l’État pour que les usagers soient mieux protégés», a affirmé Clément Beaune sur RTL ce mardi matin, à la veille du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités (IDFM) qui doit voter le budget 2023 et donc fixer les tarifs pour l’an prochain.

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«Oui il y a des discussions (avec la région), et oui l’État aidera pour 2023», a déclaré le ministre délégué chargé des Transports, confirmant les propos de son collègue Gabriel Attal lundi matin. Le ministre délégué chargé des Comptes publics avait dit sur BFMTV/RMC que l’État était prêt à «travailler» avec IDFM, l’autorité régionale des transports, pour l’aider à boucler son budget 2023 et ainsi éviter une hausse brutale du prix des abonnements. «C’est un dossier suivi à très haut niveau, par la première ministre, les ministres concernés. On va continuer à travailler avec elle (Valérie Pécresse, la présidente d’IDFM, NDLR) pour trouver des solutions, pour l’aider», avait assuré Gabriel Attal.

Interrogé sur l’ampleur de la hausse à venir, et alors que Valérie Pécresse a évoqué l’hypothèse d’un passe Navigo à 90 euros (contre 75,20 euros par mois aujourd’hui), Clément Beaune a botté en touche. «Je souhaite qu’il n’y ait pas de hausse significative, parce que je pense que ce ne serait pas soutenable dans la période d’inflation que l’on vit et où on a tous connu des galères dans les transports publics», s’est-il contenté de déclarer.

Lundi matin, un autre membre du gouvernement, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, avait pourtant affirmé que c’était à Valérie Pécresse «de trouver des solutions budgétaires», semblant exclure un soutien de l’État. Son collègue Gabriel Attal, tout en se montrant plus ouvert aux discussions, avait déclaré que l’État refusait d’être le «tiroir-caisse» d’IDFM.

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