Halloween à Séoul : les images glaçantes des objets perdus pendant la bousculade – Le HuffPost

Une journaliste (à droite) marche au milieu d’effets personnels récupérés par la police sur les lieux du mouvement de foule qui a fait plus de 150 morts dans le quartier d’Itaewon.
ANTHONY WALLACE / AFP Une journaliste (à droite) marche au milieu d’effets personnels récupérés par la police sur les lieux du mouvement de foule qui a fait plus de 150 morts dans le quartier d’Itaewon.

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Une journaliste (à droite) marche au milieu d’effets personnels récupérés par la police sur les lieux du mouvement de foule qui a fait plus de 150 morts dans le quartier d’Itaewon.

SÉOUL – Des lunettes cassées, une peluche crasseuse, des baskets tachées de sang… Les objets récupérés sur les lieux de la bousculade mortelle d’Halloween à Séoul, qui a tué au moins 153 personnes dont un Français le 29 octobre, constituent un rappel poignant du jeune âge des victimes disparues.

Les victimes étaient pour la plupart des jeunes fêtards d’une vingtaine d’années. Ils ont trouvé la mort dans leurs déguisements d’Halloween, un événement qu’ils étaient venus fêter pour la première fois depuis le début de la pandémie.

Les effets personnels des victimes entreposés avec soin

Dans le quartier populaire d’Itaewon, où le drame s’est produit, la police a recueilli près d’une tonne et demie d’objets perdus dans le mouvement de foule. Les familles, qui procèdent cette semaine aux funérailles de leurs proches, peuvent désormais les récupérer dans un gymnase, lui-même brièvement utilisé pour y rassembler des corps. L’enceinte est désormais occupée par des rangées d’effets personnels, soigneusement disposés et numérotés individuellement.

Des centaines de vêtements étiquetés et numerotés.
ANTHONY WALLACE / AFP Des centaines de vêtements étiquetés et numerotés.

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Des centaines de vêtements étiquetés et numerotés.

Un homme, visiblement bouleversé, serre fort un vêtement contre sa poitrine tandis qu’il examine d’autres reliques recueillies à Itaewon : des photos tirées de portefeuilles perdus, des passeports ou encore une perruque d’Halloween. « Certaines familles sont venues et sont reparties en larmes » avec les effets personnels de leurs proches, raconte à l’AFP un policier présent dans le gymnase.

Des déguisements d’Halloween retrouvés.
ANTHONY WALLACE / AFP Des déguisements d’Halloween retrouvés.

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Des déguisements d’Halloween retrouvés.

« De juin à novembre, cours à 9 h 00 », peut-on lire sur un post-it resté dans un cahier aux pages froissées et maculées d’une trace de pas.

Des objets retrouvés par la police sur le lieu de la bousculade à Séoul.
ANTHONY WALLACE / AFP Des objets retrouvés par la police sur le lieu de la bousculade à Séoul.

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Des objets retrouvés par la police sur le lieu de la bousculade à Séoul.

Des habits maculés de sang

Au sein du gymnase, la police a entreposé 260 habits, parfois des morceaux de déguisements d’Halloween, et 256 paires de chaussures. Nombre d’objets sont froissés ou salis, et plusieurs chaussures laissent apparaître des taches de sang. Tandis que les secours arrivaient sur les lieux et parvenaient à extirper des victimes de l’enchevêtrement de corps, des chaussures ont été égarées et des vêtements déchirés pour que soient réalisés des gestes de réanimation.

Des chaussures souillées de sang récupérées par la police sur les lieux du mouvement de foule.
ANTHONY WALLACE / AFP Des chaussures souillées de sang récupérées par la police sur les lieux du mouvement de foule.

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Des chaussures souillées de sang récupérées par la police sur les lieux du mouvement de foule.

Les autorités ont également récupéré près de 160 appareils électroniques sur les lieux de la bousculade. Une vingtaine de paires d’écouteurs AirPods et de nombreuses montres connectées au bracelet parfois déchiré sont aussi exposées. Tous les objets ont été étiquetés avec soin, mais seuls quelques-uns laissent apparaître le nom de leur ancien propriétaire.

« Nous avons réuni autant d’objets que possible au cas où ils appartiendraient aux victimes », relate l’officier de police de Séoul Jang Young-sik à l’AFP. Au moins 26 des victimes étaient des ressortissants étrangers, notamment originaires d’Iran, des États-Unis ou de France.

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