Guinée-Maroc: le match officiellement reporté après la tentative de coup d’Etat – RMC Sport

La Fifa a officialisé le report du match de qualification pour la Coupe du monde entre la Guinée et le Maroc, qui devait avoir lieu ce lundi. Une tentative de coup d’Etat a eu lieu ce dimanche en Guinée.

C’est officiel : le match Guinée-Maroc, en qualifications pour la Coupe du monde 2022, n’aura pas lieu ce lundi. La Fifa a annoncé son report ce dimanche soir, après le coup d’Etat tenté par des militaires en Guinée. Ils disent avoir capturé le président guinéen, Alpha Condé. Les joueurs des deux équipes, dont les dix qui évoluent en Ligue 1 et Ligue 2 (Achraf Hakimi au PSG, Sofiane Boufal à Angers, Nayef Aguerd à Rennes, Sofiane Alakouch à Metz, Florentin Pogba à Sochaux, Mohamed Bayo à Clermont, Saïdou Sow à Saint-Etienne, Abdoulaye Sylla à Nantes, Issiaga Sylla à Toulouse, Ibrahima Conté à Niort), n’iront donc pas au stade dans 24 heures.

“La situation politique et sécuritaire actuelle en Guinée est assez volatile et est étroitement surveillée par la FIFA et la CAF, indique la Fédération internationale dans un communiqué. Pour assurer la sûreté et la sécurité de tous les joueurs et protéger tous les officiels du match, la FIFA et la CAF ont décidé de reporter le match de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2022 Guinée-Maroc, qui devait se dérouler à Conakry, en Guinée, le lundi 6 septembre. Les informations sur la reprogrammation du match seront transmises à une date ultérieure.”

Des tirs dans le centre de Conakry, les Marocains “en sécurité”

Les joueurs du Maroc “sont en sécurité et se trouvent actuellement dans un hôtel un peu loin de la zone de tensions”, a assuré à l’AFP un responsable de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Mohamed Makrouf. “Les responsables marocains travaillent pour faire évacuer l’équipe aujourd’hui. Un avion est déjà à l’aéroport pour l’opération”, a-t-il précisé.

“On est à l’hôtel, on entend des coups de feu à côté toute la journée, a expliqué le sélectionneur marocain, Vahid Halilhodzic, à L’Equipe. On attend la permission pour partir à l’aéroport, pour l’instant on est bloqués. Un avion nous attend, mais on n’a pas la permission de partir. Et pour aller à l’aéroport, il faut 45 minutes, une heure. Quand tu entends les coups de feu dehors, la sécurité n’est pas assurée à 100 %.”

Des tirs nourris d’armes automatiques retentissaient dimanche dans le centre de Conakry. Depuis des mois, ce pays d’Afrique de l’Ouest parmi les plus pauvres du monde malgré des ressources minières et hydrologiques considérables est en proie à une profonde crise politique et économique, aggravée par la pandémie de Covid-19.

LP (avec AFP)

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