Guerre en Ukraine : Nouvelles sanctions et enquêtes françaises contre la Russie pour des soupçons de crimes de guerre – 20 Minutes

Vous avez raté les derniers événements liés à la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ?  Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Après la stupeur devant la découverte des atrocités contre des civils dont est soupçonnée l’armée russe dans plusieurs villes ukrainiennes,  place aux sanctions. La Commission européenne a proposé ce mardi aux Vingt-Sept d’arrêter complètement leurs achats de charbon russe. Ce dernier représente 4 milliards d’euros par an et 45 % des importations de l’UE. « Nous travaillons sur des sanctions supplémentaires, notamment sur les importations de pétrole », a aussi ajouté la présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen.

La Commission propose également de fermer les ports européens aux bateaux opérés par des Russes, d’interdire les transactions avec quatre grandes banques russes et de ne plus laisser entrer les opérateurs de transport routier russes et biélorusses dans l’UE. De leur côté, les Etats-Unis n’autorisent plus la Russie, à partir de ce mardi, à rembourser sa dette avec des dollars détenus dans des banques américaines, faisant croître le risque d’un défaut de paiement russe.

La phrase

 L’ONU doit agir immédiatement
 

Volodymyr Zelensky s’est exprimé devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Le président ukrainien a demandé au Conseil de sécurité d’exclure la Russie de ses membres ou de complètement se dissoudre.

Le chiffre

200. C’est le nombre de diplomates russes renvoyés d’Europe en quarante-huit heures. Après la France et l’Allemagne lundi, l’Italie, l’Espagne et la  Slovénie ont à leur tour procédé à des expulsions, marquant une nouvelle dégradation des relations diplomatiques avec Moscou.

La tendance du jour

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) français a ouvert ce mardi trois nouvelles enquêtes pour « crimes de guerre ». Les investigations visent des faits commis au préjudice de ressortissants français en Ukraine depuis l’invasion de la Russie. Ces faits auraient été commis à Marioupol entre le 25 février et le 16 mars, à Gostomel entre le 1er et le 12 mars et à Tcherniguiv depuis le 24 février, a précisé le Pnat, compétent pour ce type d’infractions.

Parmi ces crimes de guerre, il y aurait « des atteintes volontaires à l’intégrité psychique, des attaques délibérées contre des personnes civiles ne prenant pas part aux hostilités, des privations délibérées de biens indispensables à la survie de personnes civiles et/ou des attaques délibérées contre des biens à caractère civil, des vols, destructions et détériorations de biens », détaille le Pnat, qui a confié les investigations à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).

De son côté, la Russie continue de nier toute exaction commise par son armée en Ukraine. Moscou a même accusé Kiev d’avoir réalisé des « mises en scène » de civils tués​ et d’en préparer de nouvelles pour influencer l’opinion occidentale.

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