Guerre en Ukraine en direct : Volodymyr Zelensky annonce le début de l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine – Le Monde

Bonjour Lou,

Les derniers défenseurs ukrainiens de Marioupol tiennent toujours des secteurs de la ville et ont refusé l’ultimatum lancé par les Russes, qui expirait dimanche à la mi-journée. « Non, la ville n’est pas tombée. Nos forces militaires, nos soldats y sont toujours. Ils combattront jusqu’au bout. A l’heure où je vous parle, ils sont toujours dans Marioupol », a déclaré dimanche le premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal. Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, a accusé l’armée russe de vouloir « raser la ville à tout prix ». Selon lui, « ce qui reste de l’armée ukrainienne et un grand groupe de civils sont encerclés par les forces russes ».

Selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), « des groupes d’Ukrainiens isolés restent probablement actifs hors de l’usine d’Azovstal », principale poche de résistance, mais ne tiendront plus que quelques jours, probablement au terme d’un déluge de feu qui évite au Kremlin des pertes trop importantes.

Moscou avait demandé aux derniers combattants ukrainiens, retranchés dans le complexe métallurgique d’Azovstal, de cesser le feu dans la matinée et d’évacuer les lieux. Selon un responsable policier de Marioupol, « beaucoup de civils dont des femmes, des enfants, des bébés et des personnes âgées » sont retranchés dans le complexe d’Azovstal.

Aucun couloir humanitaire n’est mis en place lundi pour l’évacuation des civils des zones de combat en Ukraine, notamment Marioupol, ont annoncé les autorités ukrainiennes pour la deuxième journée d’affilée. Kiev rend responsable la Russie pour ce « blocage » et l’accuse de bombarder des convois.

Marioupol est soumise à des bombardements incessants depuis le début de l’offensive russe, le 24 février. Sa chute permettrait aux Russes de consolider leurs gains territoriaux côtiers le long de la mer d’Azov en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par leurs partisans, à la Crimée, que Moscou a annexée en 2014.

Aucun bilan global récent des victimes n’est disponible mais il est à l’évidence très lourd. A Marioupol même, Kiev parle de 20 000 morts.

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