Guerre en Ukraine, en direct : le courant rétabli dans plusieurs régions ; la ville stratégique d’Izioum reprise par les forces de Kiev – Le Monde

Macron demande à Poutine de retirer les armes lourdes et légères russes de Zaporijia

Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé à son homologue russe, Vladimir Poutine, que « l’occupation russe [était] la cause des risques » pesant sur la centrale nucléaire de Zaporijia et il lui a demandé d’en retirer « les armes lourdes et légères », a annoncé l’Elysée dans un communiqué.

Emmanuel Macron « restera en contact » avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, ainsi qu’avec le directeur général de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, « et reparlera » à Vladimir Poutine « dans les prochains jours, afin que soit trouvé un accord garantissant la sûreté de la centrale », a ajouté la présidence française.

Auparavant, le Kremlin avait annoncé que Vladimir Poutine avait mis en garde Emmanuel Macron, dans un appel téléphonique, contre les « conséquences catastrophiques » des « attaques régulières ukrainiennes » contre cette centrale, la plus grande d’Europe. Au cours de cet appel, Emmanuel Macron a également « condamné la poursuite des opérations militaires russes en Ukraine et a rappelé son exigence qu’elles cessent au plus vite, que s’engage une négociation et que soient rétablies la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine », selon l’Elysée.

Lire aussi : Ukraine : la situation à la centrale de Zaporijia est « intenable », estime l’AIEA, qui réclame une « zone de sécurité »

Emmanuel Macron a par ailleurs rappelé « que les sanctions européennes ne s’appliquent ni aux produits agricoles ni à ceux indispensables à l’agriculture ». « Il a demandé au président Poutine de veiller à ce que l’accord conclu par la Russie avec l’Ukraine et la Turquie (…) soit mis en œuvre de telle manière que les céréales exportées aillent bien à ceux qui en ont le besoin le plus urgent », a ajouté la présidence française.

L’accord conclu le 22 juillet à Istanbul a permis de débloquer les exportations de blé et de maïs ukrainiens à travers la mer Noire, jusque-là entravées par l’offensive militaire russe, ce qui suscitait la crainte d’une crise alimentaire. Mais la Russie affirme que ses propres exportations de denrées alimentaires et d’engrais continuent de pâtir des sanctions occidentales visant Moscou pour son intervention militaire.

Mercredi, le dirigeant russe avait affirmé que les exportations ukrainiennes allaient majoritairement vers l’Europe et non pas vers les pays pauvres.

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