Grandeur et misère de la French Tech

Grandeur et misère de la French Tech

Oui, la période est faste côté levées de fonds record pour la French Tech. Sorare et Mirakl cette semaine ont prouvé que les entreprises françaises sont en capacité de lever des fonds records.

Et hier encore, les fondateurs de Big Mamma annonçaient la levée de 85 millions d’euros pour leur solution de paiement par QR Code Sunday. Avec ce nouveau financement, Sunday prévoit d’étendre sa présence en Amérique du Nord et en Europe, mais aussi sa gamme de produits.

Reste que ces annonces ne doivent pas faire oublier les échecs qui jalonnent la dure histoire des startups françaises. Ainsi la néobanque Swoon, qui après avoir mis la clé sous la porte dans le courant de l’été, est sous le feu d’anciens clients pressés d’être remboursés de leurs fonds déposés.

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La promesse de Swoon était alléchante

“En trois ans, j’ai placé plus de 10.000 euros chez Swoon” indique un client lésé aux Echos. Plusieurs centaines de personnes attendent comme lui d’être remboursés, de sommes allant parfois jusqu’à des dizaines de milliers d’euros. Le fondateur de Swoon, Quentin Haddouche, assure tout faire pour rembourser rapidement les ex-clients.

La promesse de Swoon était alléchante. L’entreprise proposait un livret d’épargne rémunéré à 3 % qui finançait les entreprises de la région de Lille. Un rendement très intéressant. Et un placement très risqué.

Sauf que l’entreprise n’a jamais dépassé la phase “beta” de son activité. Face à l’allongement des temps de transfert d’argent, les clients sont devenus méfiants et le modèle de la startup a subitement périclité.

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