Google aurait mis au point une machine superpuissante en mesure d’atteindre la « suprématie quantique »
On sait que Google travaille depuis plusieurs années sur un calculateur qui serait en mesure de ringardiser les ordinateurs que nous connaissons actuellement. Un chercheur de la société de Mountain View annonce dans un article une avancée très importante. Google serait parvenu à la « suprématie quantique ».
Pas de commercialisation avant plusieurs années
Le Financial Times, qui a eu accès à cette étude, indique ainsi que ce processeur pourrait effectuer un calcul « en trois minutes et 20 secondes qui prendrait au superordinateur classique le plus puissant actuel (le Summit), environ 10 000 ans. » Autant dire qu’il s’agirait là d’une démonstration implacable de la suprématie quantique.
Concrètement, ces nouveaux calculateurs sont en mesure de réaliser des tâches beaucoup plus rapidement en utilisant des particules qui leur permettent d’échapper aux règles de la physique classique.
Du côté de la concurrence, on observe avec intérêt les récentes annonces. C’est notamment le cas de James Clarke, le directeur des recherches quantique chez Intel : « La récente annonce de Google sur l’atteinte de la suprématie quantique est un marqueur très important alors que nous continuons de faire progresser le potentiel de l’informatique quantique. Pour atteindre un ordinateur quantique commercialement viable, des progrès seront nécessaires sur plusieurs piliers de cette technologie. »
Il faut noter que Google se montre extrêmement prudent et que l’entreprise n’a pour l’heure fait aucun commentaire officiel sur cette découverte majeure. Il faudra en tout cas s’armer de patience et un développement industriel de ces prototypes n’est pas envisageable avant plusieurs années. On observera aussi la réaction des autres scientifiques travaillant actuellement dans ce domaine de recherche et il n’est pas exclu qu’ils remettent en cause ces résultats.
Ces avancées sont en tout cas très attendues dans les domaines de la cryptographie et de la modélisation moléculaire. Autant dire qu’on n’a pas fini d’entendre parler d’informatique quantique et les prochaines annonces seront à suivre avec grand intérêt.