Françoise Bourdin, écrivaine à succès, est morte à l’âge de 70 ans – Le Monde

 Françoise Bourdin, le 17 juin 2019, dans sa maison de Vernon, en Normandie.

La romancière à succès Françoise Bourdin, une des plus lues en France avec plus de 15 millions d’ouvrages vendus, est morte dimanche à l’âge de 70 ans, a annoncé lundi le groupe d’édition Editis.

« J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille de Françoise Bourdin, à ses deux filles, Fabienne et Frédérique, à ses petits-enfants ; je pense à toutes les équipes, de Belfond, de Plon et de Pocket, qui ont travaillé avec elle depuis tant d’années, ainsi qu’à ses millions de lecteurs fidèles », a déclaré la directrice générale du groupe Editis, Michèle Benbunan.

Le dernier roman de Françoise Bourdin, Un si bel horizon, était sorti aux éditions Plon au début de 2022. Ignorée du monde littéraire, elle a écrit près de cinquante livres, qui ont rencontré un immense succès. Des ventes phénoménales en librairie la plaçant année après année parmi les dix plus gros vendeurs de livres français, aux côtés de Marc Levy et Guillaume Musso.

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« J’aurais bien aimé être récompensée, ça m’aurait touchée, confiait l’autrice au Monde en 2019. On me dit que je vends tellement que je n’ai pas besoin de prix ou du soutien de la presse, mais Amélie Nothomb non plus, dans ce cas ! » Françoise Bourdin avouait alors regretter qu’il existât un certain « mépris pour la littérature populaire », qui l’étonnait. « Plaire au plus grand nombre, c’est ce que tous les auteurs veulent, non ? Plaire n’est pas forcément suspect. Et le plus grand nombre n’a pas forcément mauvais goût », lançait l’écrivaine.

Au cœur de son œuvre littéraire : les sagas familiales. Elle publie son premier roman, Les Soleils mouillés, en 1972, alors qu’elle n’est pas encore majeure. Un deuxième roman, De vagues herbes jaunes, paraît l’année suivante, et sera adapté pour la télévision par Josée Dayan.

Levée aux aurores, la romancière, installée dans une grande longère normande de la vallée de la Seine, non loin de Giverny, se mettait immuablement devant son ordinateur chaque matin pour écrire. Extrêmement productive, elle publiait un roman par an, voire deux.

Le Monde avec AFP

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