Féminicide à Nice : ce que l’on sait du meurtre d’une femme retrouvée dans le coffre d’une voiture – Midi Libre
L’auteur présumé du meurtre serait l’ancien ou l’actuel compagnon de la victime.
“Dévasté après la découverte, à Nice, du corps d’une femme qui aurait été tuée par son ex-compagnon. Je veux dénoncer l’horreur de cet assassinat”, a tweeté samedi 1er janvier le maire de Nice Christian Estrosi. Selon Nice-Matin, une femme a été retrouvée morte dans le coffre d’une voiture à Nice et son compagnon placé en garde à vue. Le parquet de Nice a ouvert une enquête pour “homicide volontaire par conjoint”.
Le père et le fils en garde à vue
L’homme de 60 ans, s’est présenté lui-même samedi vers 20 h 00 à la caserne de police de Nice en déclarant avoir eu une dispute avec sa femme ou son ancienne femme, en indiquant aux fonctionnaires qu’il ne savait pas dans quel état la victime se trouvait, a expliqué le parquet à l’AFP, selon les informations de l’Obs.
Le sexagénaire a ensuite conduit les services de police dans un garage où était remisé un véhicule appartenant à son fils. Les policiers ont alors découvert dans le coffre le corps de la victime, âgée de 45 ans. Le père et le fils ont été placés en garde à vue, rapporte nos confrères. Le fils, âgé de 24 ans, est l’aîné des trois enfants du couple, les deux autres étant âgés de 21 ans et de 17 ans.
Selon les premiers éléments médico-légaux, le décès serait dû à une strangulation. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale.
Trois féminicides le 1er janvier
Deux femmes, âgées de 27 ans et 56 ans, avaient été tuées à coups de couteau dans le Maine-et-Loire et en Meurthe-et-Moselle, ce samedi 1er janvier. Leurs compagnons ont été placés en garde à vue.
Ces deux meurtres ont suscité la colère de collectifs et de personnalités féministes. “Les violences envers les femmes ne s’arrêtent pas avec la nouvelle année. Ce qu’il faut bien comprendre c’est que les féminicides sont seulement le haut de l’iceberg et qu’il y a énormément de violences psychologiques et physiques qui arrivent avant le fait de tuer cette femme“, avait dénoncé ce samedi Marylie Breuil, membre de #NousToutes, sur France Info.
