Famille retrouvée morte dans le Finistère : ce que l’on sait sur le couple et ses deux fillettes – Sud Ouest

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Si la thèse de l’empoisonnement semble privilégiée par les enquêteurs – les corps ne présentant aucune blessure et des traces de vomi ayant été retrouvées à proximité – les autopsies devraient aider à orienter l’enquête policière. « Ouest-France » a dévoilé lundi quelques éléments sur cette famille apparemment sans histoire.

Un couple intégré

Commerciale, Florence Urien, 38 ans, avait tenu un centre de beauté à Morlaix jusqu’en 2019, rapporte le quotidien. Commerçante active, elle était donc connue et appréciée, d’autant qu’elle s’était impliquée un peu plus dans la vie économique de la cité en devenant coprésidente d’une association des commerçants pendant deux ans, après en avoir été la secrétaire.

« Elle était très consciencieuse, on s’entendait bien. Elle était souriante. Son changement de parcours professionnel, c’était aussi pour pouvoir plus profiter de ses filles, explique l’autre présidente de l’association Catherine Tanguy au journal. C’est un choc. On est effondrés. C’est toute la communauté des commerçants de Morlaix qui est touchée. »

Le mari, Gaëtan Urien, a également évolué professionnellement, mais toujours dans le même secteur des rites funéraires. Après avoir géré sa propre entreprise de pompes funèbres, il était devenu salarié d’une marbrerie en 2016, puis avait changé de société dans le même secteur géographique.

Deux petites « adorables »

« Adorables, souriantes, polies, calmes… Des trésors », se souvient dans « Ouest-France » Catherine Tanguy à propos des deux enfants du couple, âgées de 11 et 8 ans.

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Les fillettes étaient scolarisées dans le privé, l’une en 6e et l’autre en CE2. Une cellule psychologique sera ouverte le lundi 7 novembre, jour de la rentrée après les vacances de Toussaint, dans leurs établissements scolaires.

Le chien de la famille a également été retrouvé mort par les gendarmes, dans leur maison près de la plage de cette station balnéaire de Carantec.

Une « gifle » signalée à la gendarmerie

La mère de famille avait signalé à la gendarmerie avoir reçu une « gifle » le 8 octobre, sur fond de séparation difficile du couple, a révélé lundi le parquet.

La femme de 38 ans s’était présentée à la gendarmerie le 19 octobre, pour indiquer qu’elle avait été giflée par son mari une dizaine de jours plus tôt, sans porter plainte, a indiqué le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni, lors d’un point presse. Elle avait également annoncé qu’elle quittait le domicile familial pour « s’installer chez ses parents ».

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