Face à ses ministres, l’autorité d’Élisabeth Borne déjà fragilisée – Le Figaro

Emmanuel Macron entouré (de gauche à droite) par Élisabeth Borne, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu (en haut) et Gérald Darmanin, dans les jardins de l’Élysée, lundi. Jacques Witt/Pool/ABACA

RÉCIT – La première ministre, dont le discours de politique générale est attendu, doit encore asseoir sa puissance et convaincre les ténors de sa propre majorité, à commencer par Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, qui ont eu l’occasion de tester son autorité lors du récent remaniement gouvernemental.

Rédigés à l’encre turquoise et en lettres majuscules, les premiers mots d’Élisabeth Borne prononcés en mai dernier sur le perron de Matignon sont parsemés de coups de Stabilo jaune fluo. Parmi «LES DÉFIS QUI NOUS ATTENDENT» listés avec application sur deux feuilles, le «DÉFI CLIMATIQUE» est placé en tête de l’agenda de la bonne élève du précédent quinquennat. Sept semaines après, c’est pourtant un autre défi, plus prosaïque, qui attend Borne en premier lieu. Celui de réussir à perdurer à Matignon malgré les chausse-trappes placées sur son chemin.

Le discours de politique générale, attendu ce mercredi à l’Assemblée nationale, sera prononcé devant un public ô combien moins bienveillant que les huissiers et collaborateurs de la passation des pouvoirs. De la tribune qui domine l’hémicycle du Palais Bourbon, elle pourra observer d’un regard ceux qui s’emploient déjà à compliquer sa mission. Les oppositions, bien sûr, qui ont remporté suffisamment de sièges en juin pour couvrir la voix de la première…

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