Eric Zemmour favorable à l’abolition des lois mémorielles – Les Échos

Publié le 26 sept. 2021 à 15:17Mis à jour le 26 sept. 2021 à 20:02

Islam, immigration, histoire de France… Invité du « Grand Rendez-Vous » Europe 1 – « Les Echos » – CNews, Eric Zemmour a longuement évoqué des thèmes qui lui sont chers. Trois jours après son débat médiatisé avec le leader des Insoumis , Jean-Luc Mélenchon, il a répété que l’immigration ne pouvait être acceptée que s’il y avait « assimilation ». Il s’agit de « devenir le même, s’approprier l’Histoire, les moeurs, la façon de vivre, les goûts, la littérature, s’imprégner des mots, de la langue, des paysages ». 

Faute d’assimilation, a-t-il martelé, de nombreux immigrés partiront d’eux-mêmes. Et pour accélérer les départs, le polémiste suggère de supprimer les mesures de solidarité nationales pour les étrangers, d’expulser « tous les étrangers emprisonnés en France » et de déchoir de leur nationalité les auteurs « de nombreux crimes et délits ».

Abolir la loi contre les injures racistes

Autre thème souvent évoqué lors de ses entretiens, l’islam, « une civilisation incompatible avec les principes de la France ». Et l’essayiste de répéter des propos qui ont fait polémique à de nombreuses reprises : l’islam et l’islamisme, « c’est la même chose ». De manière générale, il souhaiterait voir davantage de « gens qui ont une pratique détachée des préceptes théocratiques et politiques de l’islam », comme « le judaïsme l’a fait ».

L’éditorialiste s’est également dit opposé aux « lois mémorielles », qu’il veut abolir. « L’histoire de France, il faut tout assumer », a-t-il justifié. Il est aussi contre la loi Pleven de 1972 réprimant les injures racistes et la provocation à la haine raciale, qu’il a jugée « liberticide ».

Incarner une « trahison »

Il s’est ensuite aventuré sur un terrain de plus en plus glissant en affirmant que la France n’était pas responsable de la déportation des Juifs sur son sol, et notamment pas de la rafle du Vel-d’Hiv, pendant la Seconde Guerre mondiale. « La France n’est pas coupable, c’est l’Allemagne qui est coupable », a-t-il dit. Et Eric Zemmour de revenir au coeur de sa pensée politique en affirmant qu’on « essaie de culpabiliser le peuple français en permanence pour qu’il se soumette à l’invasion migratoire et l’islamisation du pays ».

Enfin, interrogé sur ses ambitions présidentielles à quelques mois du scrutin de 2022, Eric Zemmour a continué d’entretenir le flou. « Je choisirai au moment », a-t-il indiqué, tout en se disant conscient du risque d’incarner une « trahison » en renonçant à une candidature. « Ça compte dans ma prise de décision », a-t-il assuré. Il a, au passage, lancé quelques piques. D’abord à l’encontre de la candidate RN Marine Le Pen, malmenée dans les sondages , qui a, selon lui, « des réflexes de femme de gauche ». Envers les Républicains (LR), ensuite, « un parti de notables centristes » qui a « trahi la droite » gaulliste, dont il se réclame.

Leave a Reply

Discover more from Ultimatepocket

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading