Éric Zemmour attaque Gilles Bouleau après le JT de 20H sur TFI – Le HuffPost

POLITIQUE – Cela ne s’est pas passé comme il l’espérait. Le tout nouveau candidat à la présidentielle Éric Zemmour s’est agacé ce mardi 30 novembre dans la soirée une “interview de procureur” sur TF1, une “escroquerie intellectuelle”, reprochant au journaliste Gilles Bouleau d’avoir” voulu faire son malin” durant le JT de 20h.

“C’était une interview d’un procureur. Devant les autres, il (Gilles Bouleau) s’efface, poliment, humblement, parfois de façon larvaire. Avec moi, il s’est révélé un procureur pugnace, de mauvaise foi, me sortant des phrases de mon livre hors de leur contexte”, s’est exaspéré le polémiste d’extrême droite après avoir quitté la chaîne, selon des images diffusées par CNews et BFMTV.

“Il y a eu maldonne, il y a eu même escroquerie intellectuelle, M. Bouleau n’a pas fait son travail, il a voulu faire son malin devant ses confrères”, a-t-il poursuivi. À peine déclaré, Éric Zemmour est apparu tendu lors du JT de TF1 reprochant en toute fin d’entretien à Gilles Bouleau de ne pas l’avoir interrogé sur son programme.

 “Le journaliste a la liberté de ses questions, l’invité de ses réponses”, a réagi TF1 auprès de l’AFP: “Gilles Bouleau a mené cette interview sans complaisance ni animosité comme avec chacun de ses invités”.

Selon un photographe de l’AFP, témoin de la scène, Éric Zemmour s’était emporté contre Bouleau à la sortie du plateau. À en croire Le Parisien et BFMTV, le candidat a plus précisément insulté Gilles Bouleau de “connard”. Une séquence dans la lignée de son geste “inélégant” immortalisé à Marseille (un doigt d’honneur concluant un déplacement désastreux) et qui montre que la mue de journaliste à candidat à l’élection suprême est encore loin d’être acquise.

“Éric se trompe de faire ce procès à ce présentateur de télévision, qui aurait pu être beaucoup plus agressif qu’il ne l’était”, a réagi de son côté sur BFMTV le maire de Béziers Robert Ménard, proche du polémiste d’extrême droite : “Éric, tu ne te souviens pas de comment on parlait à Marine Le Pen sur un certain nombre de plateaux de télévision. Tu n’es pas le seul à être bousculé”.

“Le rôle des journalistes -et j’en suis victime souvent-, c’est de vous bousculer, c’est très désagréable, mais c’est comme ça”, a ajouté Ménard. “Venant de lui, qui ne se gêne pas pour bousculer les autres. Je trouve que là, il se trompe de cible.”

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