Entretien d’Emmanuel Macron sur TF1 : Valérie Pécresse saisit le CSA après l’annonce de l’émission – LaDepeche.fr

l’essentiel Emmanuel Macron se livre ce mercredi à un grand entretien télévisé, organisé par la chaîne TF1. Une interview qui n’a pas plu à la candidate LR Valérie Pécresse, qui a saisi le CSA.

Ce mercredi 15 décembre, TF1 et LCI diffuseront à 21h05 une émission d’au moins une heure et demie durant laquelle le président de la République sera interrogé sur le bilan de son quinquennat. Cet entretien intitulé “Où va la France ?” a été enregistré dans les conditions du direct, a précisé le groupe TF1 lundi.

L’événement politico-médiatique ne manque pas de relancer les spéculations sur une annonce formelle de la candidature de l’actuel chef de l’Etat à sa propre succession en avril. La montée de Valérie Pécresse dans les études d’opinion depuis son intronisation comme championne des Républicains pourrait pousser Emmanuel Macron à entrer formellement en lice sans tarder. Le chef de l’Etat comme la candidate LR convoitent l’électorat de la droite modérée, libérale et pro-européenne, considéré comme stratégique.

Le camp de la candidate LR n’a pas manqué de réagir vivement à l’annonce de l’entretien présidentiel sur TFI/LCI, alors qu’une émission était programmée avec elle sur BFMTV. La chaîne a indiqué que l’émission était reportée “en raison de l’interview d’Emmanuel Macron”. Valérie Pécresse a déclaré qu’elle saisissait le CSA car “on ne peut pas avoir un président candidat qui se fait ouvrir les chaînes de télévision à la demande et pendant des heures fait sa campagne, alors que ses adversaires doivent se contenter de cinq minutes de duplex pour lui répondre”.

“L’atmosphère électorale est en train de se réchauffer”

“C’est un acte de campagne. Le temps de parole relève du candidat, pas du président. Le CSA doit rétablir l’égalité du temps de parole et l’équité démocratique”, a tweeté Eric Ciotti, finaliste du congrès LR pour l’investiture à la présidentielle.

Macron se fait ouvrir la 1ère chaîne de France en pleine élection présidentielle quand ses concurrents ont 5min de duplex

C’est un acte de campagne.Le temps de parole relève du candidat pas du président

Le CSA doit rétablir l’égalité du temps de parole et l’équité démocratique

— Eric Ciotti (@ECiotti) December 13, 2021

“Jusqu’à nouvel ordre”, a objecté Amélie de Montchalin, “on ne décompte pas le temps du président de la République” quand il “parle aux Français” ou se déplace “sur le terrain”. “Il y a des règles dans notre pays”, a-t-elle argumenté, faisant valoir qu'”une autorité indépendante”, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, est “chargée de s’assurer de la bonne organisation du débat” politique.

“On sent que l’atmosphère électorale est en train de se réchauffer”, a ironisé pour sa part Jean-Luc Mélenchon qui a lui-même demandé à débattre avec Valérie Pécresse.

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