Enorme scandale chez Wirecard, l’ex-PDG sous les verrous

Enorme scandale chez Wirecard, l'ex-PDG sous les verrous Wirecard a déposé le bilan à la suite d’un scandale comptable. 2,1 milliards de dollars ont disparu ou n’ont peut être même jamais existés. L’ancien directeur général de l’entreprise a été arrêté.
Jeudi, le fournisseur allemand de services de paiement, qui proposait autrefois des services de paiement sur des plateformes en ligne et mobiles, a révélé que le conseil d’administration de Wirecard a décidé de déposer une demande d’insolvabilité auprès du tribunal de grande instance de Munich (Amtsgericht München). La société a déclaré que Wirecard AG, qui compte environ 6 000 employés, a pris cette décision “en raison de l’insolvabilité imminente et du surendettement”.

Il reste à décider si des demandes d’insolvabilité similaires seront déposées ou non pour les filiales du groupe Wirecard. Le cours de l’action Wirecard a chuté de plus de 75 % après l’annonce.

publicité

La bonne vieille technique des banques au Philippines

Le 18 juin, le fournisseur de paiements a révélé un trou de 1,9 milliards d’euros dans ses finances, les fonds étant prétendument déposés dans des banques situées aux Philippines. L’auditeur EY a refusé de signer les bilans comptables annuels de la société munichoise en raison de l’absence de liquidités.

Selon CNBC, les deux banques au cœur de l’affaire – BDO et BPI – démentent que Wirecard ait jamais été un client, et tous les documents prétendant le contraire ont été falsifiés. La société a également admis depuis que l’argent n’existe peut-être tout simplement pas. L’ancien PDG Markus Braun a déclaré à l’époque que “l’on ne sait pas encore si des transactions frauduleuses au détriment de Wirecard AG ont eu lieu”, mais une fois l’annonce rendue publique, le dirigeant a démissionné et a été arrêté par la suite.

Après avoir passé près de deux décennies à la tête de Wirecard, Braun est aujourd’hui accusé d’avoir gonflé sa position sur le marché et sa santé financière pour attirer les investisseurs. L’ancien PDG a été libéré moyennant une caution de 5 millions d’euros. Reuters rapporte que les créanciers pourraient devoir exiger près de 3,5 milliards d’euros (4 milliards de dollars) à la suite du scandale comptable de la société et de son effondrement. La part du lion revient aux banques qui ont accordé des prêts à Wirecard.

Les régulateurs allemands ont ouvert un certain nombre d’enquêtes sur Wirecard et les pratiques de l’entreprise.

Source : “ZDNet.com”

Leave a Reply

Discover more from Ultimatepocket

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading