Enlever son masque au bureau le 14 mars? Pas si sûr… – BFM Business

Jean Castex a annoncé le 3 mars dernier la fin du masque obligatoire au travail. En réalité, les chefs d’entreprises garderont la main.

Pour beaucoup, c’est la fin d’une petit gêne du quotidien. Le 14 mars prochain, à la faveur d’une baisse des contaminations, les travailleurs ne seront plus obligés de porter un masque. L’annonce avait été faite par le Premier ministre Jean Castex la semaine dernière.

À partir du lundi 14 mars, le port du masque ne sera plus obligatoire en intérieur dans tous les lieux où il l’était jusqu’alors sauf dans les “transports collectifs de voyageurs” et les établissements de santé, avait précisé le Premier ministre.

Cela vaut donc pour les entreprises. Mais attention de ne pas se réjouir trop vite: c’est bien l’employeur qui peut décider de suspendre ou non le port du masque.

Pour une raison simple: l’annonce du gouvernement n’a pas de portée juridique puisque le protocole sanitaire en entreprise a déjà été reconnu par le Conseil d’Etat comme un ensemble de “recommandations”.

Prudence des chefs d’entreprise?

En clair, le masque “obligatoire” ne l’est pas réellement. Sauf que cet ensemble de règles constitue un socle pour assurer la sécurité des employés. Et cette obligation de sécurité figure bien dans le code du travail. Dès lors, c’est l’entreprise et non l’Etat qui peut imposer le port du masque pour assurer la sécurité de ses salariés.

Chaque entreprise choisira donc librement sa stratégie. Et la légère recrudescence de l’épidémie ces derniers jours pourrait inciter les entreprises à la prudence en maintenant l’obligation du masque en intérieur.

Un salarié ne peut pas s’y opposer. En 2020, un ouvrier avait été licencié pour avoir refusé de porter un masque. Un an plus tard, les Prud’hommes avaient écarté la faute grave mais bien confirmé le licenciement.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business

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