En mer Méditerranée, la France se retire face à la Turquie – Le Figaro


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Pour protester contre les violations de l’embargo de livraison d’armes en Libye, Paris a annoncé le retrait «temporaire» des moyens maritimes apportés à l’opération de l’Otan «Sea Guardian».

Mobilisée dans le cadre de l’opération «Sea Guardian», la frégate Courbet quitte la rade de Toulon, en mai. Au large de la Libye, le 10 juin, le bâtiment français a été la cible d’une «illumination» de la part de navires turcs escortant un cargo suspect.
Mobilisée dans le cadre de l’opération «Sea Guardian», la frégate Courbet quitte la rade de Toulon, en mai. Au large de la Libye, le 10 juin, le bâtiment français a été la cible d’une «illumination» de la part de navires turcs escortant un cargo suspect. ABC/Andia.fr/ABC/Andia.fr

Dans son bras de fer avec la Turquie en Méditerranée, la France a perdu une manche. Désormais, les navires turcs pourront aller et venir presque librement au large de la Libye, sous le regard impuissant de la France. «Il y a six mois qu’il aurait fallu réagir», soupire un officier, dans un constat d’échec. Pour marquer sa protestation contre le double jeu de la Turquie, accusée de violer l’embargo sur les livraisons d’armes en Libye, le ministère des Armées a confirmé mercredi les informations de L’Opinion et annoncé le retrait «temporaire» des moyens maritimes apportés à l’opération «Sea Guardian». Pour Paris, la Turquie livre des armes au Gouvernement d’union nationale de Fayez al-Sarraj, opposé aux troupes du général Haftar, tout en participant à l’opération de l’Otan censée faire respecter l’embargo.

«L’illumination» de la frégate Courbet, le 10 juin par trois navires turcs escortant un cargo suspect, aura été l’incident de trop. D’autant qu’il est demeuré sans réponse. «Nous sommes

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