EN DIRECT – Véran assure que “de l’autre côté de la vague, nous reprendrons davantage de libertés” – BFMTV
La plateforme “Ma classe à la maison” du Cned accessible normalement aujourd’hui
Après trois jours difficiles pour l’école à la maison, et à quelques heures du début officiel des vacances scolaires, “l’ensemble des services sur les plateformes ‘Ma classe à la maison’ et sur les sites du Cned est revenu à la normale”, annonce le Cned sur son compte Twitter.
Pour la Haute autorité de Santé, les moins de 55 ans qui ont reçu une dose d’AstraZeneca doivent recevoir une seconde dose d’un vaccin à ARN
Avant même la décision, Olivier Véran la jugeait “totalement logique”. Les moins de 55 ans qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca contre le Covid-19 devraient avoir une deuxième dose d’un vaccin à ARN messager, vient de recommander la Haute autorité de Santé (HAS).
La HAS avait suspendu le vaccin AstraZeneca pour les moins de 55 ans le 19 mars, en raison de rares cas de thromboses repérés en Europe. Mais plus de 530.000 Français, notamment des soignants, avaient reçu une première dose de ce vaccin injecté depuis début février.
“Il est tout à fait cohérent de dire ‘On ne recommande pas le vaccin AstraZeneca aux moins de 55 ans en attendant d’en savoir plus (…) et donc si vous avez reçu une première injection et que vous avez moins de 55 ans, on va vous proposer un autre vaccin à 12 semaines après la première injection, vous recevrez une injection d’un vaccin ARN messager'”, a développé Olivier Véran dans la matinée.
La technique de l’ARN messager est utilisée par deux autres vaccins autorisés en Europe, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. Celui d’AstraZeneca utilise une technologie différente, dite “à vecteur viral”.
Dîners clandestins: Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon auditionnés par les enquêteurs
Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon étaient convoqués ce vendredi à 10 heures au siège de la Police judiciaire parisienne, a appris BFMTV. Ils sont arrivés sur place avec leurs avocats. Ils vont être auditionnés par les enquêteurs.
Emmanuel Macron visite l’usine qui embouteille le vaccin Pfizer/BioNTech
Emmanuel Macron est arrivé à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), où il visite l’usine du groupe Delpharm qui a commencé cette semaine, pour la première fois en France, à embouteiller les vaccins anti-Covid de Pfizer/BioNTech.
Elle ne sera pas la seule mobilisée dans l’Hexagone. La société Recipharm doit commencer à mettre en flacon des vaccins Moderna en Indre-et-Loire, l’entreprise Fareva s’occupera du vaccin CureVac – pas encore approuvé dans l’UE – dans l’Eure et dans les Pyrénées-Atlantique, et Sanofi prêtera à partir de cet été main forte à son concurrent Johnson & Johnson en embouteillant son vaccin, à côté de Lyon.
“On peut encore accélérer”: le responsable de l’activité vaccin de Pfizer France évoque la cadence des livraisons
La France recevra-t-elle plus de doses du vaccin Pfizer/BioNTech dans les mois à venir? “On a fourni 9 millions de doses à la fin mars, on a réalisé les ojectis fixés avec les autorités de santé”, a rappelé sur BFMTV David Lepoittevin, responsable de l’activité vaccins de Pfizer France.
“Sur le deuxième trimestre de cette année on va livrer 29,5 millions de doses”, a-t-il poursuivi. “On peut encore accélérer certainement. Je sais qu’il y a des discussions en cours au niveau de la communauté européenne pour pouvoir peut-être signer des accords pour des doses supplémentaires.”
Le responsable de Pfizer France a assuré que l’entreprise a “encore de la marge de manoeuvre” dans ses usines. “On s’était engagé à livrer 1,3 milliard de doses du vaccin, récemment on a annoncé qu’on allait monter jusqu’à 2 millions de doses mises à dispositon à travers le monde cette année”, a-t-il noté. “On est capables d’accélerer de façon très conséquente notre capacité de production.”
AstraZeneca: Véran laisse entendre que les moins de 55 ans auront un autre vaccin en 2e dose
Les moins de 55 ans qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca contre le Covid-19 devraient avoir leur deuxième avec un autre vaccin, a déclaré ce vendredi le ministre de la Santé, Olivier Véran, avant une annonce officielle attendue dans la matinée.
“Ce sera confirmé aujourd’hui. C’est totalement logique. Je n’ai pas à faire l’annonce à la place d’une Haute Autorité qui est indépendante. Mais il est tout à fait cohérent de dire qu’on ne recommande pas le vaccin aux moins de 55 ans, et donc si vous avez reçu une première injection et que vous avez moins de 55 ans, on va vous proposer un autre vaccin”, a précisé le ministre de la Santé sur RTL.
Des réouvertures mi-mai, vraiment? Véran assure que “de l’autre côté de la vague, nous reprendrons davantage de libertés”
Le gouvernement est-il trop optimiste en fixant un premier objectif de déconfinement pour la “mi-mai”? Durant sa récente allocution, Emmanuel Macron a évoqué cette date pour une réouverture progressive des “lieux de rencontre, de culture, les restaurants, les cafés”. Mais l’échéance est contestée par de nombreux spécialistes et fait même douter le “monsieur vaccin” de l’exécutif, Alain Fischer.
De son côté, l’Institut Pasteur a évoqué la possibilité d’un retour à la normale à l’automne, mais seulement avec une vaccination massive d’ici là, de 90% des adultes. “Il ne faut pas confondre sortie définitive de l’épidémie et sortie progressive des mesures de freinage du virus”, répond Olivier Véran ce matin sur RTL.
Le ministre de la situation compare la situation à venir aux semaines d’après le premier confinement, au printemps 2020. “Les gens avaient commencé à retrouver une vie”, note Olivier Véran.
“L’effort que nous faisons actuellement va payer et nous permettra de passer cette troisième vague épidémique”, insiste-t-il. “De l’autre côté de la vague, nous reprendrons davantage de libertés (…) Il faudra attendre quelques mois pour vérifier qu’il n’y a pas un nouveau variant, une nouvelle vague épidémique.”
10 millions de premières injections: un premier seuil symbolique, aux effets encore limités
10 millions d’injections. Si la France a dépassé ce seuil symbolique ce jeudi, le pays est encore loin de l’immunité collective et les effets de la vaccination vont encore mettre un peu de temps à infléchir la courbe de l’épidémie.
“Ce premier seuil de 10 millions est important dans la mesure où ce sont les personnes les plus en danger, note l’épidémiologiste Yves Buisson, président de la cellule Covid-19 à l’Académie de médecine, auprès de BFMTV. Ça va se traduire par la diminution du nombre de formes graves, donc d’hospitalisations.”
Pour autant, avec seulement 15% de la population qui a reçu une première injection, les effets seront limités. “Pour empêcher le virus de circuler dans la population, il faut obtenir une couverture vaccinale de l’ordre de 90%”, estime Yves Buisson, dans la lignée des récentes modélisations de l’Institut Pasteur.
De premières améliorations pourraient se faire sentir auparavant, note cependant Cyrille Cohen, directeur du laboratoire d’immunothérapie à l’université Bar-Ilan (Israël). Au sein de l’état hébreu, pays pionnier de la vaccination, “on a commencé à voir le véritable effet à peu près avec 40% en monodose et 25% avec les deux doses”, selon le spécialiste.
AstraZeneca: quid de la seconde injection pour les moins de 55 ans? La HAS rend son avis ce vendredi matin
Plus de 500.000 personnes de moins de 55 ans avaient à cette date reçu une première dose de vaccin AstraZeneca. Que va-t-il se passer pour leur seconde injection, maintenant que le sérum est réservé aux plus âgés?
La Haute autorité de Santé doit rendre son avis sur le sujet ce vendredi matin à 10 heures. Selon deux personnes au fait du projet, citée par Reuters, elle va recommander que les Français concernés reçoivent un vaccin basé sur la technologie de l’ARN messager – Pfizer/BioNTech ou Moderna – pour leur deuxième dose.
AstraZeneca: les Pays-Bas limitent les injections aux plus de 60 ans
L’Europe continue d’agir en ordre dispersé concernant la stratégie à adopter pour le vaccin AstraZeneca, plombé par de rares signalements de caillots sanguins, malgré le fait que la balance bénéfice/risque du sérum reste positive selon l’Agence européenne des médicaments.
Les Pays-Bas ont annoncé ce jeudi limiter les injections aux personnes âgées de 60 ans et plus. Pendant ce temps, l’Espagne a élargi son usage aux 60-69 ans après l’avoir réservé aux 60-65 ans.
D’autres pays européens, comme l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, ont eux aussi décidé de réserver le vaccin aux plus de 60 ans. La France, elle, l’administre aux plus de 55 ans.
Plus de 5700 patients toujours en réanimation
Le nombre de malades du Covid-19 en réanimation a légèrement baissé ce jeudi, mais reste très élevé, selon les données de Santé publique France. On comptait 5705 personnes dans les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continus), contre 5729 mercredi.
En 24 heures, ce sont 498 patients qui ont été admis dans ces services qui traitent les cas les plus graves, contre 673 la veille. Cet indicateur est très surveillé par les autorités sanitaires, qui redoutent un engorgement des hôpitaux, en pleine troisième vague de l’épidémie de nouveau coronavirus.
Le nombre total de personnes à l’hôpital est aussi en légère baisse avec 30.555 patients positifs au coronavirus actuellement hospitalisés, contre 30.904 la veille. Au total, 2156 personnes ont été hospitalisées ces dernières 24 heures.
En 24 heures, 345 nouveaux décès ont été enregistrés dans les établissements hospitaliers, contre 433 décès la veille.
Le lundi de Pâques perturbe les indicateurs de l’épidémie
Le taux d’incidence – le nombre de cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours – a drastiquement chuté, à en croire les dernières données disponibles: s’il était encore de 408 au dimanche 4 avril, il est brusquement passé à 333 au lundi 5 avril, selon les données publiées ce jeudi soir – soit une baisse de plus de 18%.
N’y voyez pas une indication claire de l’état de l’épidémie en France: les données sont tout simplement faussées par le lundi de Pâques, jour férié au cours duquel de nombreux laboratoires étaient fermés. Seuls 105.882 tests en date du 5 avril ont été pris en compte dans la base de données de Santé publique France, contre une moyenne de près de 550.000 pour les lundis de mars.
Cette baisse du nombre de tests entraîne mécaniquement celle du taux d’incidence.
Macron visite ce vendredi matin l’usine mettant en flacons les vaccins anti-Covid
Emmanuel Macron doit visiter ce vendredi matin l’usine du groupe Delpharm qui a commencé cette semaine, pour la première fois en France, à embouteiller les vaccins anti-Covid de Pfizer/BioNTech en Eure-et-Loir, a annoncé jeudi l’Elysée.
Ce déplacement “sera l’occasion pour le président de mettre en valeur le savoir-faire industriel français, en particulier dans le domaine pharmaceutique, et de saluer la mobilisation exceptionnelle de l’entreprise, qui a bouleversé en quelques semaines ses processus de production afin de produire 24h/24”, a indiqué la présidence.
L’usine, située à Saint-Rémy-sur-Avre, a reçu mardi les vaccins en vrac qui lui ont été livrés depuis le site BioNTech de Marbourg en Allemagne, où ils sont fabriqués. Le sous-traitant français est chargé de l’étape finale: les mettre dans les flacons qui seront in fine distribués aux vaccinateurs. Le site doit conditionner plusieurs dizaines de millions de doses d’ici la fin de l’année, qui seront destinées en priorité aux marchés français et européen.
Au total, l’objectif fixé par Emmanuel Macron est d’atteindre les 250 millions de doses de vaccins Covid-19 produites en France en 2021. La société Recipharm doit commencer à mettre en flacon des vaccins Moderna en Indre-et-Loire, l’entreprise Fareva s’occupera du vaccin CureVac – pas encore approuvé dans l’UE – dans l’Eure et dans les Pyrénées-Atlantique, et Sanofi prêtera à partir de cet été main forte à son concurrent Johnson & Johnson en embouteillant son vaccin, à côté de Lyon.
La France dépasse le cap des 10 millions d’injections de vaccins, l’immunité collective encore loin
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l’évolution de l’épidémie de Covid-19. La France a dépassé ce jeudi les 10 millions de premières injections de vaccins, une barre symbolique mais encore très éloignée d’une protection totale face à l’épidémie, qui remplit toujours plus les services de réanimation.
“Nous sommes à une semaine d’avance (sur) l’objectif que j’avais fixé”, s’est félicité le Premier ministre Jean Castex, qui a fait cette annonce lors d’un déplacement organisé pour l’occasion au centre de vaccination de Nogent-sur-Marne, près de Paris.
Les prochains caps sont désormais les 20 millions de premières doses à la mi-mai, puis 30 millions à la mi-juin.