EN DIRECT – Trump menace de frapper les Iraniens “plus fort qu’ils ne l’ont jamais été” si des Américains sont attaqués | LCI – LCI








EN DIRECT – Trump menace de frapper les Iraniens “plus fort qu’ils ne l’ont  jamais été” si des Américains sont attaqués | LCI

































International

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Guerre des nerfs entre l’Iran et les Etats-Unis

ESCALADE – Après le raid américain qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, figure majeure du régime et personnalité très populaire en Iran, Donald Trump assure ne pas “chercher la guerre” mais menace les Iraniens en cas de représailles. La communauté internationale redoute désormais une escalade.Suivez les dernières informations.

DEUIL NATIONAL EN IRAN

Après l’hommage de ce dimanche à Ahvaz, les cérémonies vont se poursuivre à Téhéran, Machhad (nord-est) et Qom  (centre) jusqu’à l’inhumation de la dépouille de l’officier, prévue mardi dans  sa ville natale de Kerman (sud-est).

MARÉE HUMAINE

Une marée humaine a envahi les rues d’Ahvaz  ce dimanche matin, pour rendre hommage au général iranien Qassem Soleimani. Le corps de l’officier est arrivé avant l’aube à l’aéroport de cette ville  du sud-ouest de l’Iran à forte minorité arabe. Le rassemblement dans cette ville marque le début de trois jours de cérémonies en son honneur en  Iran, après celles ayant eu lieu samedi en Irak.

TRUMP  MENACE LES IRANIENS EN CAS DE REPRÉSAILLES

Le président américain – vient de poster 2 nouveaux messages sur Twitter – pour prévenir qu’en cas de représailles , les Iraniens seront frappés “plus fort qu’ils n’ont jamais été frappés.”

TRUMP

Menaces contre menaces. Le président Donald Trump a averti samedi Téhéran que les Etats-Unis ont identifié 52 sites en Iran et les frapperont “très rapidement et très durement” si la République islamique attaque du personnel ou des objectifs américains.

Certains de ces sites iraniens “sont de très haut niveau et très importants pour l’Iran et pour la culture iranienne”, précise-t-il dans un tweet. “Les Etats-Unis ne veulent plus de menaces!”, a-t-il prévenu.

Donald Trump a précisé que le chiffre de 52 correspondait au nombre d’Américains qui avaient été retenus en otages pendant plus d’un an à partir de la fin de 1979 à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran.

USA

“Pas de guerre contre l’Iran”, “les USA hors du Proche-Orient”… C’est en scandant ces slogans que des centaines de manifestants ont défilé samedi dans des dizaines de villes aux Etats-Unis, notamment à New York et Washington. Devant la Maison Blanche, ils étaient environ 200 à se rassembler à l’appel d’organisations de gauche. “Nous ne permettrons pas que notre pays soit entraîné dans une autre guerre inconsciente”, a lancé l’un des organisateurs, avant que le cortège ne se dirige vers l’hôtel Trump. 

IRAK 

La menace de vengeance se précise après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani. Les brigades du Hezbollah, la faction pro-Iran la plus radicale du Hachd al-Chaabi irakien, ont appelé samedi soir les forces de sécurité irakiennes à s’éloigner “d’au moins 1.000 mètres” de leurs bases abritant des soldats américains à compter de dimanche soir.

IRAK 

Une autre attaque a visé quasi simultanément l’ultrasécurisée Zone verte de Bagdad, selon des responsables des services de sécurité.

Deux obus de mortier se sont abattus dans ce secteur où se situe notamment le siège de l’ambassade américaine attaquée mardi par des milliers de combattants et de partisans des pro-Iran en Irak. 

Selon le commandement militaire irakien, il n’y a eu aucune victime dans les deux attaques.

Urgent

IRAK

Deux roquettes Katioucha se sont abattues sur une base abritant des soldats américains à Bagdad, selon une source sécuritaire citée par l’AFP. Il s’agit de la base de Balad, située à 80km au nord de la capitale irakienne, qui abrite des troupes de l’US Air Force. Cette dernière et plusieurs autres bases militaires ont fait l’objet d’une série d’attaques similaires ces dernières semaines.

Depuis fin octobre, treize attaques à la roquette ont visé des intérêts américains en Irak, tuant même le 27 octobre un sous-traitant américain sur une base du centre pétrolier du pays.

EMMANUEL MACRON

Le chef de l’Etat veut croire que “l’escalade des tensions au Moyen-Orient n’est pas une fatalité”. C’est ce qu’il vient d’affirmer sur Twitter.

RUSSIE 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est entretenu ce samedi au téléphone avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif au lendemain de la mort du général Qassem Soleimani.

Selon un communiqué de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a présenté ses condoléances à Mohammad Javad Zarif au cours de cette conversation à l’initiative de Téhéran.

“Les ministres ont souligné que les actions des Etats-Unis constituent une violation flagrante du droit international fondamental” et “conduisent à un nouveau cycle d’escalade des tensions dans la région”, précise ce communiqué.

CHINE

La Chine a exhorté samedi les Etats-Unis à “ne pas abuser de la force” au lendemain d’un raid en Irak qui a coûté la vie notamment au général Qassem Soleimani, homme-clé de l’influence iranienne au Moyen-Orient.

“La dangereuse opération militaire américaine viole les normes fondamentales des relations internationales et va aggraver les tensions et les turbulences régionales”, a indiqué à son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi lors d’un échange téléphonique, cité par les médias chinois.

FRANCE

Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, s’est entretenu ce samedi par téléphone avec ses homologues Heiko Mass (Allemagne) et Wang Yi (Chine) : “J’ai rappelé la préoccupation de la France à l’égard de la montée des tensions ces derniers mois dans la région du Golfe”, assure-t-il dans un communiqué. 

“J’ai constaté que la France partage pleinement avec l’Allemagne l’objectif central de désescalade et de préservation de l’accord de Vienne”, poursuit-il. “J’ai pu vérifier également une grande convergence entre la France et la Chine pour renforcer nos efforts conjoints afin d’éviter une aggravation des tensions et faciliter la désescalade.”

TRUMP

Quelques heures après l’assassinat du général iranien Ghassem Soleimani par une frappe de drone américain, le président des Etats-Unis s’est efforcé de justifier sa décision par la nécessité de restaurer une capacité de dissuasion américaine.

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RIPOSTE

L’Iran a assuré que les Etats-Unis l’avaient appelé à “se venger proportionnellement”, après l’assassinat vendredi dans un raid américain du puissant général iranien.

La Suisse, qui représente les intérêts des Etats-Unis en Iran en l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays, a affirmé vendredi que son représentant avait “transmis un message que les Etats-Unis l’ont chargé de remettre” à l’Iran, sans préciser sa teneur. Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif a déclaré que “l’émissaire suisse avait transmis un message ridicule des Américains” vendredi.

OTAN

L’Otan a suspendu ses opérations d’entraînement en Irak, a indiqué samedi le porte-parole de l’Alliance nord-atlantique, Dylan White, après la mort du général iranien.
  

La mission de l’Otan en Irak, qui compte quelques centaines de soldats,
entraîne depuis octobre 2018 les forces de ce pays à la demande du gouvernement irakien pour empêcher le retour de l’Etat islamique. 

POLÉMISTE

Le cinéaste Michael Moore, fervent opposant à Donald Trump à qui l’on doit le brûlot anti-Bush Fahrenheit 9/11 (2004), radiographie comme d’habitude ce qui se passe dans son pays. Il s’est fendu d’un tweet pour le moins cinglant adressé aux américains : “À la fin de la journée, vous serez programmé pour le haïr. Vous serez heureux que Trump l’ait assassiné. Vous ferez ce qu’on vous dit. Préparez-vous à envoyer vos fils et vos filles à la guerre.”

IRAK

Après le défilé de Kazimiya, des funérailles nationales officielles auront lieu dans la Zone verte de Bagdad en présence de nombreux dirigeants irakiens. 

FUNÉRAILLES

Les cercueils des cinq Irakiens ont été amenés à Kazimiya, quartier de Bagdad qui abrite un sanctuaire chiite, sur des pick-up surmontés des drapeaux nationaux et qui fendaient la foule habillée entièrement de noir. Les corps des cinq Iraniens étaient, eux, surmontés du drapeau iranien.

SÉCURITÉ

La coalition antijihadistes emmenée par les Etats-Unis a réduit ses opérations et renforcé la sécurité de ses bases irakiennes.

Le Parlement irakien doit tenir dimanche une séance extraordinaire au cours de laquelle il pourrait dénoncer les accords sur la présence de 5.200 soldats américains sur son sol, au moment même où Washington a dépêché des centaines de renforts et prévoit d’envoyer jusqu’à 3.500 soldats de plus dans la région. 

RÉACTION

“Les américains ont fait une grosse erreur” pour Mohammad Javid Zarif, ministre iranien des affaires étrangères

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REPRÉSAILLES

Les Etats-Unis ont commis un “acte de guerre” contre l’Iran, qui appelle des représailles, en tuant à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani, a affirmé l’ambassadeur iranien à l’ONU Majid Takht Ravanchi.

PREMIER MINISTRE

Le Premier ministre démissionnaire irakien Adel Abdel Mahdi participe samedi aux obsèques à Bagdad du puissant général iranien Qassem Soleimani et de l’homme de l’Iran à Bagdad, l’Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, tués dans un raid américain.
  

Étaient également présents Hadi al-Ameri, patron des pro-Iran au Parlement
irakien, de même que l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki et plusieurs chefs de faction chiites pro-iraniennes. Une réunion prévue au Parlement a été repoussée à dimanche pour que les députés puissent eux aussi assister aux obsèques. 

OBSÈQUES

Des milliers d’Irakiens ont conspué samedi les Etats-Unis lors du cortège funéraire du puissant général iranien Qassem Soleimani tué dans un raid américain en Irak, où une nouvelle attaque a visé un convoi des paramilitaires irakiens pro-iraniens.

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RÉACTIONS

Dans une interview vendredi à la chaîne de télévision Fox News, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a expliqué avoir été en contact téléphonique avec des dirigeants du monde entier pour évoquer avec eux cette attaque qui a provoqué la fureur des Iraniens.

“Franchement, les Européens n’ont pas été aussi utiles que j’aurais espéré qu’ils le soient”, a-t-il dit, leur reprochant de ne pas avoir été “utiles”. Selon lui, “les Britanniques, les Français, les Allemands, tous doivent comprendre que ce que nous avons fait, ce que les Américains ont fait, a permis également de sauver des vies en Europe”.

OBSÈQUES

Des milliers d’Irakiens scandent samedi “Mort à l’Amérique”, en cortège autour des cercueils du général iranien Qassem Soleimani et d’Abou Mehdi al Mouhandis, son principal lieutenant en Irak, tués la veille dans un raid américain.

Les participants à ce cortège funéraire, dans le quartier de Kazimiya à Bagdad qui abrite un sanctuaire chiite, ont également crié “Vengeance pour Abou Mehdi al-Mouhandis”, chef opérationnel du Hachd al-Chaabi, coalitition de paramilitaires intégrés aux forces de sécurité irakiennes.

SOLEIMANI

L’assassinat du chef de la Force Qods des Gardiens de la Révolution lors d’un raid aérien américain a provoqué un vif esprit de vengeance en Iran. Pour Emmanuel Dupuy, Président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe, “les Iraniens ont un certain nombre de cibles”.

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PREMIER BILAN

Selon l’agence Reuters qui cite des sources militaires irakiennes, six personnes ont perdu la vie dans cette attaque qui s’est produite à 01h12 (heure locale) près de Tadji. Il y aurait également trois blessés graves et deux des trois véhicules du convoi visé qui seraient détruits.

FUNÉRAILLES

Des milliers d’Irakiens scandent “Mort à l’Amérique” aux obsèques de Soleimani et son lieutenant à Bagdad.

CHAOS

Ce vendredi, un “tir de précision d’un drone” américain avait  plongé le monde entier dans l’incertitude, faisant redouter “une nouvelle guerre dans le Golfe” que “le monde ne peut se permettre”, selon l’ONU. Quid de la suite avec ce nouveau raid américain contre les pro-Teheran en Irak ?

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DÉSESCALADE

Le raid intervient alors même que le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a assuré vendredi que les Etats-Unis souhaitaient la “désescalade” après la mort de Qassem Soleimani que Téhéran a promis de venger. 

NOUVEAU RAID

Peu après que le président américain Donald Trump a assuré ne pas chercher la guerre avec l’Iran, Washington a de nouveau frappé en Irak. 

Il y a eu “des morts et des blessés” dans un raid aérien contre un convoi du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran désormais intégrés à l’Etat irakien, au nord de Bagdad, a indiqué une source au sein de la police irakienne, sans toutefois être en mesure de donner un bilan précis.

ANALYSE

Le chef du service international TF1/LCI Michel Scott analyse la décision de Donald Trump de faire assassiner le général iranien Qassem Soleimani et les possibles répercussions sur la région.

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IRAN

Le président américain Donald Trump a affirmé ne pas chercher de “changement de régime” à Téhéran après l’élimination du général iranien Qassem Soleimani, tout en lançant une mise en garde aux “terroristes” qui s’en prennent aux Américains.

Affirmant avoir agi pour “arrêter” une guerre, pas pour en commencer une, il a affirmé que Qassem Soleimani préparait des attaques “imminentes” contre des diplomates et des militaires américains.

UE

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a exhorté “tous les acteurs impliqués et leurs partenaires (…) à faire preuve d’un maximum de retenue” après la mort d’un général iranien dans une attaque à Bagdad effectuée par Washington

Les appelant à “la responsabilité en ce moment crucial”, M. Borrell a souligné qu’une “autre crise risquait de mettre en danger des années d’efforts pour stabiliser l’Irak”.

MOYEN-ORIENT

Les Etats-Unis ont décidé de déployer 3.000 à 3.500 militaires supplémentaires au Moyen-Orient pour renforcer la sécurité des positions américaines dans la région après la mort vendredi à Bagdad du général iranien Qassem Soleimani dans un raid américain, a indiqué à l’AFP un haut responsable du Pentagone.

Ces soldats appartiennent à une force de réaction rapide de la 82e division aéroportée, qui avaient été mis en état d’alerte aussitôt après l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad, a précisé ce responsable ayant requis l’anonymat.

DISCORDE

Quand le chef de la diplomatie américaine critique la secrétaire d’Etat française aux Affaires européennes. Mike Pompeo a estimé vendredi que la France avait “tort” de dire que le monde était “plus dangereux” après la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain en Irak.

Le secrétaire d’Etat a été invité sur CNN à réagir aux propos d’Amélie de Montchalin, qui avait déclaré au micro de RTL que l’on se réveillait “dans un monde plus dangereux” en raison des risques d'”escalade militaire” au Moyen-Orient. 

“Les Français ont simplement tort sur ce point”, a-t-il répondu. “Le monde est beaucoup plus sûr aujourd’hui. Et je peux vous assurer que les Américains dans la région sont plus en sécurité aujourd’hui après la mort de Qassem Soleimani”.

QUAI D’ORSAY

Dans a foulée de la réaction d’Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian s’exprime à son tour. Le patron de la diplomatie française, via un communiqué, précise s’être entretenu par téléphone avec son homologue américain Mike Pompeo à la suite des derniers développements survenus en Irak, et notamment des actions entreprises cette nuit. 

  

“Dans le contexte actuel, la France appelle chacun à la retenue et l’Iran à éviter toute mesure susceptible d’aggraver l’instabilité régionale, ou de conduire à une grave crise de prolifération nucléaire. Les parties à l’accord de Vienne doivent en particulier rester étroitement coordonnées pour appeler l’Iran à revenir rapidement au plein respect de ses obligations nucléaires et à s’abstenir de toute nouvelle action contraire”, estime le Quai d’Orsay. Et d’ajouter que la “priorité doit aller à la poursuite de l’action de la Coalition internationale contre Daech, qui intervient en Irak à la demande des autorités irakiennes et en appui des forces de sécurité irakiennes.”

DÉTAILS

Washington a dévoilé quelques détails de ses frappes, précisant que le Pentagone suivait de près depuis des mois les déplacements du général Soleimani et aurait pu le tuer bien avant.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a affirmé vendredi que le responsable iranien préparait une “action d’envergure” menaçant des “centaines de vies américaines”.  “Nous savons que c’était imminent”, a-t-il insisté, précisant que la décision américaine avait été prise “sur la base des évaluations” des services de renseignement. 

Urgent

L’Iran promet de venger la mort du général Soleimani “au bon moment et au bon endroit”.

FRANCE

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, affirme qu’il s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

SYRIE

Le président syrien réagit à son tour, Bachar Al-Assad assurant que le soutien du général Soleimani à l’armée syrienne “ne sera pas oublié”.

“Le peuple syrien n’oubliera pas sa présence aux côtés de l’armée arabe syrienne dans sa défense de la Syrie face au terrorisme et ses soutiens”, a indiqué M. Assad dans une lettre adressée au guide suprême iranien Ali Khamenei, selon des propos rapportés par l’agence de presse officielle Sana.

ONU 

“Le monde ne peut se permettre une nouvelle guerre dans le Golfe”, a affirmé vendredi dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain à Bagdad.

Dans ce texte très court, Antonio Guterres appelle aussi “les dirigeants à faire preuve du maximum de retenue” dans ce moment de tensions, alors que l’Iran a appelé à la vengeance.

Urgent

PARIS

Selon l’Elysée, Emmanuel Macron veut “éviter une nouvelle escalade dangereuse” et appelle à la “retenue”.

Lors d’un entretien avec son homologue russe vendredi matin, le président français a aussi “rappelé l’attachement de la France à la souveraineté et à la sécurité de l’Irak et à la stabilité de la région”. Il a appelé l’Iran à “revenir rapidement au plein respect de ses obligations nucléaires et à s’abstenir de toute provocation”, ajoute la présidence dans un communiqué.

INTERVIEW

L’attaque pourrait provoquer un embrasement dans la région, selon le chercheur Adel Bakawan.

Frappes américaines à Bagdad : “Rien n’empêche désormais l’Iran de pratiquer la politique de la terre brûlée en Irak”

RUSSIE

L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain à Bagdad, risque de “sérieusement aggraver la situation” au Proche-Orient, a mis en garde vendredi le président russe Vladimir Poutine lors d’une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron.

RÉACTION

Que pense la classe politique française des frappes américaines ? Le patron du PCF Fabien Roussel a qualifié vendredi de “pure folie” le raid américain qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, la présidente du RN Marine Le Pen estimant que la France doit tout faire pour “relancer les négociations” sur le nucléaire iranien. Le N.3 des Républicains (LR) Aurélien Pradié s’est dit “très inquiet” de la “manière dont les États-Unis peuvent parfois jouer avec le feu”.

WASHINGTON

Donald Trump a estimé vendredi que le général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain à Bagdad, aurait du être tué “il y a des années”.

“Le général Qassem Soleimani a tué ou grièvement blessé des milliers d’Américains sur une longue période et prévoyait d’en tuer beaucoup d’autres (…) Il était directement ou indirectement responsable de la mort de millions de personnes”, a tweeté M. Trump.

“Si l’Iran ne sera jamais capable de l’admettre clairement, Soleimani était à la fois détesté et craint dans son pays. Ils ne sont pas aussi tristes que les dirigeants (iraniens, Ndlr) essayent de le faire croire au reste du monde. Il aurait du être tué il y a des années !”, a-t-il ajouté. 

WASHINGTON

D’après le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, Soleimani préparait une “action d’envergure” menaçant des “centaines de vies américaines”.

“Il s’affairait activement à mener des actions dans la région – une action d’envergure, comme il disait – qui auraient mis en danger des dizaines, voire des centaines, de vies américaines”, a déclaré le secrétaire d’Etat sur CNN. “Nous savons que c’était imminent. Nous avons pris notre décision sur la base des évaluations de nos services de renseignement”.

Urgent

QUAI D’ORSAY

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a enjoint à la “prudence” vendredi les ressortissants français se trouvant dans plusieurs pays du Proche-Orient, et notamment en Irak, “à la suite des récents événements” dans ce pays et “d’une montée des tensions dans la région”.

“Le contexte de montée des tensions dans la région et les récents développements imposent de faire preuve de la plus grande prudence s’agissant des déplacements en ou vers l’Irak”, préconise le ministère sur son site internet. Il formule des recommandations similaires à l’intention des Français “résidant ou de passage en Arabie saoudite” ou encore en Israël/territoires occupés.

IRAK 

Des employés américains du secteur pétrolier en Irak, deuxième producteur de l’Opep, ont commencé à quitter le pays ce vendredi, indique à l’AFP le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, après que Washington a appelé ses ressortissants à partir “immédiatement”. 

Brusque montée de fièvre entre l’Iran et les Etats-Unis. Dans la nuit du 2 au 3 janvier, des frappes américaines ont visé un convoi à Bagdad, en Irak, tuant le général Qassem Soleimani, figure majeure du régime de Téhéran. Voici les principaux éléments à retenir : 

-Une frappe ciblée 

Sur ordre de Donald Trump, le raid américain a bombardé un convoi de véhicules dans l’enceinte de l’aéroport international de Bagdad, tuant au moins 9 personnes au total, selon des responsables des services de sécurité irakiens. Outre le général Soleimani, l’autre grande figure tuée est Abou Mehdi al-Mouhandis, véritable chef opérationnel du Hachd al-Chaabi et lieutenant du général pour l’Irak depuis des décennies.

-Une figure majeure du régime iranien 

Chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani était chargé des opérations extérieures de la République islamique d’Iran. Cet homme de 62 ans a notamment joué un rôle important dans le combat contre Daech. Il est aussi l’homme clé de l’influence iranienne au Moyen-Orient où il a renforcé le poids diplomatique de Téhéran, notamment en Irak et en Syrie, deux pays où les Etats-Unis sont engagés militairement.

-Quelles conséquences ?

“On se réveille dans un monde plus dangereux. L’escalade militaire est toujours dangereuse”, a estimé ce vendredi la secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin. Le président iranien Hassan Rohani a ainsi promis que “l’Iran et les autres nations libres de la région” prendraient “leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre”. 

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