EN DIRECT – Tensions avec l’Iran : Donald Trump agite la menace d’une riposte “disproportionnée” | LCI – LCI








EN DIRECT – Tensions avec l’Iran : Donald Trump agite la menace d’une riposte “disproportionnée” | LCI

































International

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Guerre des nerfs entre l’Iran et les Etats-Unis

ESCALADE – Après le raid américain qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, figure majeure du régime et personnalité très populaire en Iran, Donald Trump assure ne pas “chercher la guerre” mais menace les Iraniens en cas de représailles. La communauté internationale redoute désormais une escalade. Suivez les dernières informations.

LA COALITION ENTRE LA FRANCE, L’ALLEMAGNE ET LES BRITANNIQUES 

L’Elysée appelle à l’apaisement dans le conflit entre l’Iran et les Etats-Unis afin de rétablir la “stabilité” dans la région. Dans un communiqué, le service de presse a condamné les récentes attaques et “le rôle négatif joué pour l’Iran”. 

“La désescalade est maintenant nécessaire. Nous appelons toutes les parties à agir avec retenue et responsabilité. Le cycle actuel de violences en Irak doit s’arrêter”, peut-on lire dans un communiqué paru ce dimanche soir.

“Nous appelons en particulier l’Iran à s’abstenir de toute action violente ou de prolifération et lui demandons instamment de revenir en pleine conformité avec ses engagements dans le cadre du Plan d’action global commun (JCPoA).” 

“Nous rappelons notre attachement à la souveraineté et à la sécurité de l’Irak. Nous réaffirmons également notre engagement à poursuivre le combat contre Daech, qui reste prioritaire.”

WASHINGTON REGRETTE LA DÉCISION DU PARLEMENT IRAKIEN

Le parlement irakien a adopté ce dimanche une résolution (non contraignante) demandant au gouvernement d’ordonner le départ de toutes les forces étrangères d’Irak. Une nouvelle que les Etats-Unis ont regretté dans un communiqué visant à apaiser, tant bien que mal, les tensions.

“Alors que nous attendons des clarifications supplémentaires sur la nature juridique et l’impact de la résolution adoptée aujourd’hui, nous exhortons fortement les dirigeants irakiens à reconsidérer l’importance de la relation économique et sécuritaire actuelle entre nos deux pays et de la présence continue de la coalition internationale pour vaincre l’État islamique, a déclaré Morgan Ortagus, porte-parole du département d’Etat, dans un communiqué.

LE QUAI D’ORSAY EN COMMUNICATION AVEC L’IRAK

Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a délivré un communiqué pour prévenir que son ministre, Jean-Yves Le Drian, “a eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre irakien, Adel Abdel-Mahdi.”

Une discussion de formalité, qui n’a servi qu’à assurer à l’Irak que la France souhaite “poursuivre le dialogue” et souhaite “souligner l’importance de la poursuite de la lutte contre Daech en Irak et en Syrie dans le cadre de la Coalition internationale contre Daech, dans le plein respect de la souveraineté irakienne”.

L’IRAN MENACE DE S’EN PRENDRE A ISRAËL

Un haut responsable iranien a menacé de s’en prendre à Israël et de réduire “en poussière” Tel-Aviv et Haïfa si les Etats-Unis mettaient à exécution les dernières menaces de leur président Donald Trump, qui dit être prêt à frapper 52 sites iraniens.

“Vous avez tweeté que vous attaqueriez de nouveau si l’Iran se venge ?” a écrit Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement, un poste clé du système politique iranien, sur le réseau social Telegram. “Soyez certain que l’Iran réduira [alors] Haïfa et les centres [urbains] israéliens en poussière d’une façon telle qu’Israël serait rayé de la surface du globe”, a-t-il ajouté. “Si l’Amérique prend la moindre mesure après notre riposte militaire, nous réduirons Tel-Aviv et Haïfa en poussière”.

TRUMP MAINTIENT SES INTENTIONS DE RIPOSTE

Le président américain a tweeté en ce début de soirée (15h30 à l’heure américaine) que les multiples articles de presse documentant l’escalade entre l’Iran et les Etats-Unis “serviront de notification au Congrès des États-Unis que si l’Iran frappait toute personne ou cible américaine, les États-Unis riposteraient rapidement et complètement, et peut-être de manière disproportionnée.” Donald Trump a ensuite ajouté “Une telle mention légale n’est pas requise, mais est néanmoins donnée !”

En direct

IRAK

Au moins deux roquettes viennent de s’abattre près de l’ambassade américaine, à Bagdad, selon des témoins cités par l’AFP.

Depuis fin octobre, 14 attaques à la roquette ont visé des intérêts américains en Irak. Si elles n’ont jamais été revendiquées, plusieurs ont été attribuées par Washington aux brigades du Hezbollah, une faction pro-Iran qui a appelé samedi les soldats irakiens à s’éloigner des troupes américaines avant dimanche 14H00 GMT, laissant présager des attaques.

Urgent

EMMANUEL MACRON

Paris appelle l’Iran à éviter “toute escalade militaire susceptible d’aggraver encore l’instabilité régionale”. Emmanuel Macron a par ailleurs assuré Donald Trump de “son entière solidarité avec les alliés” 

“Face à la montée des tensions en Irak et dans la région”, Emmanuel Macron a aussi “exprimé sa préoccupation concernant les activités déstabilisatrices de la force Al Qods sous l’autorité du Général Qassem Soleimani”, tué vendredi par les Etats-Unis, et “rappelé la nécessité que l’Iran y mette maintenant un terme”, selon un communiqué de l’Elysée. 

IRAN

Téhéran annonce ce qu’il a présenté comme la “cinquième et dernière phase” de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu’il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite “sur le nombre de ses centrifugeuses”.

Dans un communiqué, le gouvernement de la République islamique indique néanmoins que “la coopération de l’Iran avec l’AIEA [l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui soumet son programme nucléaire à un strict contrôle, NDLR] se poursuivra comme avant”.

MENACES DU PARLEMENT IRAKIEN 

Le Parlement irakien demande, ce dimanche, au gouvernement de “mettre fin à la présence des troupes étrangères” en Irak en commençant par “retirer sa demande d’aide” adressée à la communauté internationale pour combattre le groupe Etat islamique (EI).

Lors d’une séance extraordinaire retransmise exceptionnellement en direct à la télévision d’Etat et en présence du Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi, les députés ont approuvé une décision qui “contraint le gouvernement à préserver la souveraineté du pays en retirant sa demande d’aide”, a indiqué le chef du Parlement, Mohammed al-Halboussi.

L’IRAK PORTE PLAINTE AUPRÈS DE L’ONU

Le ministère irakien des Affaires étrangères annonce avoir porté plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU après “des attaques américaines contre des bases irakiennes” et “l’assassinat de commandants militaires irakiens et amis”.

L’Irak considère comme une “violation de sa souveraineté” le tir de drone qui a tué vendredi à l’aéroport de Bagdad le puissant général iranien Qassem Soleimani et Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces de sécurité.

LE HEZBOLLAH MENACE 

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah prévient : l’armée américaine “va payer le prix” de la mort de Qassem Soleimani, selon l’AFP. Hassan Nasrallah, a aussi appelé l’Irak à se libérer de l'”occupation” américaine, quelques jours après la mort du général iranien Qassem Soleimani et d’un haut commandant irakien dans un raid des Etats-Unis. 

“C’est l’armée américaine qui les a tués, et c’est elle qui va en payer le prix”, a mis en garde dans une allocution télévisée, le chef du Hezbollah, un mouvement pro-iranien. “Le juste châtiment, (visera, ndlr) la présence militaire américaine dans la région”, a-t-il averti. “Les bases militaires américaines, les navires militaires, chaque officier et soldat dans la région”.

Le chef du Hezbollah a averti qu’il ne fallait pas s’en prendre aux “citoyens américains”, c’est à dire “les hommes d’affaires, ingénieurs, journalistes et médecins” américains dans la région.

COALITION ANTI-EI A L’ARRÊT 

La coalition antijihadistes emmenée par les Etats-Unis indique “suspendre” l’entraînement des forces irakiennes et le combat contre le groupe Etat islamique (EI), car elle est “désormais totalement dédiée à protéger les bases irakiennes qui accueillent (ses) troupes”.

Depuis plus de deux mois, 13 attaques à la roquette, attribuées par Washington aux factions irakiennes pro-Iran, ont visé des intérêts américains en Irak, notamment des bases militaires. Samedi, une puissante faction pro-Iran a donné jusqu’à dimanche soir aux soldats irakiens pour s’éloigner de ces bases, faisant redouter plus d’attaques.

BRUXELLES 

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a invité le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, à Bruxelles, selon un communiqué. Il exhorte, une nouvelle fois à la “désescalade” des tensions au Moyen-Orient.

IRAK 

Le ministère irakien des Affaires étrangères a annoncé dimanche avoir convoqué l’ambassadeur américain pour dénoncer des “violations de la souveraineté de l’Irak” après un raid sur des bases des pro-Iran et l’assassinat sur son sol du puissant général iranien Qassem Soleimani.

Il a été dit à l’ambassadeur Matthew Tueller que “ces opérations militaires illégitimes menées par les Etats-Unis sont des attaques et des actes condamnables qui peuvent mener à une escalade des tensions dans la région et qu’elles constituent une violation de la souveraineté” du pays, indique un communiqué du ministère.

IRAN / USA – LA GUERRE EST-ELLE DÉCLARÉE ?

Nos explications.

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ARABIE SAOUDITE

L’Arabie saoudite n’a pas été consultée par  Washington au sujet de la frappe qui a tué le général iranien Qassem Soleimani,  a déclaré dimanche un responsable saoudien alors que son pays tente de  désamorcer les tensions croissantes dans la région.

L’Arabie saoudite, allié des Etat-Unis et rival régional de la République islamique, est vulnérable à d’éventuelles représailles iraniennes promises par Téhéran pour venger la mort du puissant général Soleimani tué vendredi à Bagdad.

L’ARMÉE IRANIENNE “DOUTE” DU “COURAGE” DE TRUMP

L’armée iranienne “doute” que Trump ait le “courage” d’exécuter ses menaces.  “Ils disent ce genre de choses pour détourner l’attention de l’opinion  mondiale de leur acte odieux et injustifiable” (l’assassinat du général iranien  Qassem Soleimani vendredi en Irak), mais “je doute qu’ils en aient le courage”,  a déclaré le général Abdolrahim Moussavi, commandant en chef de l’armée  iranienne, cité par Irna.

UNE “GUERRE DIRECTE”

“Les Etats-Unis attaquent directement un général iranien et des groupes  combattent désormais ouvertement au service de l’Iran pour venger ce général:  ce n’est plus une guerre par procuration, c’est une guerre directe”, a déclaré  à l’AFP Erica Gaston, chercheuse à la New America Foundation.

DEUIL NATIONAL EN IRAN

Après l’hommage de ce dimanche à Ahvaz, les cérémonies vont se poursuivre à Téhéran, Machhad (nord-est) et Qom  (centre) jusqu’à l’inhumation de la dépouille de l’officier, prévue mardi dans  sa ville natale de Kerman (sud-est).

MARÉE HUMAINE

Une marée humaine a envahi les rues d’Ahvaz  ce dimanche matin, pour rendre hommage au général iranien Qassem Soleimani. Le corps de l’officier est arrivé avant l’aube à l’aéroport de cette ville  du sud-ouest de l’Iran à forte minorité arabe. Le rassemblement dans cette ville marque le début de trois jours de cérémonies en son honneur en  Iran, après celles ayant eu lieu samedi en Irak.

TRUMP  MENACE LES IRANIENS EN CAS DE REPRÉSAILLES

Le président américain – vient de poster 2 nouveaux messages sur Twitter – pour prévenir qu’en cas de représailles , les Iraniens seront frappés “plus fort qu’ils n’ont jamais été frappés.”

TRUMP : NOUVELLES MENACES

Menaces contre menaces. Le président Donald Trump a averti cette nuit Téhéran que les Etats-Unis ont identifié 52 sites en Iran et les frapperont “très rapidement et très durement” si la République islamique attaque du personnel ou des objectifs américains.

Certains de ces sites iraniens “sont de très haut niveau et très importants pour l’Iran et pour la culture iranienne”, précise-t-il dans un tweet. “Les Etats-Unis ne veulent plus de menaces!”, a-t-il prévenu.

Donald Trump a précisé que le chiffre de 52 correspondait au nombre d’Américains qui avaient été retenus en otages pendant plus d’un an à partir de la fin de 1979 à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran.

USA

“Pas de guerre contre l’Iran”, “les USA hors du Proche-Orient”… C’est en scandant ces slogans que des centaines de manifestants ont défilé samedi dans des dizaines de villes aux Etats-Unis, notamment à New York et Washington. Devant la Maison Blanche, ils étaient environ 200 à se rassembler à l’appel d’organisations de gauche. “Nous ne permettrons pas que notre pays soit entraîné dans une autre guerre inconsciente”, a lancé l’un des organisateurs, avant que le cortège ne se dirige vers l’hôtel Trump. 

IRAK 

La menace de vengeance se précise après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani. Les brigades du Hezbollah, la faction pro-Iran la plus radicale du Hachd al-Chaabi irakien, ont appelé samedi soir les forces de sécurité irakiennes à s’éloigner “d’au moins 1.000 mètres” de leurs bases abritant des soldats américains à compter de dimanche soir.

IRAK 

Une autre attaque a visé quasi simultanément l’ultrasécurisée Zone verte de Bagdad, selon des responsables des services de sécurité.

Deux obus de mortier se sont abattus dans ce secteur où se situe notamment le siège de l’ambassade américaine attaquée mardi par des milliers de combattants et de partisans des pro-Iran en Irak. 

Selon le commandement militaire irakien, il n’y a eu aucune victime dans les deux attaques.

Urgent

IRAK

Deux roquettes Katioucha se sont abattues sur une base abritant des soldats américains à Bagdad, selon une source sécuritaire citée par l’AFP. Il s’agit de la base de Balad, située à 80km au nord de la capitale irakienne, qui abrite des troupes de l’US Air Force. Cette dernière et plusieurs autres bases militaires ont fait l’objet d’une série d’attaques similaires ces dernières semaines.

Depuis fin octobre, treize attaques à la roquette ont visé des intérêts américains en Irak, tuant même le 27 octobre un sous-traitant américain sur une base du centre pétrolier du pays.

EMMANUEL MACRON

Le chef de l’Etat veut croire que “l’escalade des tensions au Moyen-Orient n’est pas une fatalité”. C’est ce qu’il vient d’affirmer sur Twitter.

RUSSIE 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est entretenu ce samedi au téléphone avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif au lendemain de la mort du général Qassem Soleimani.

Selon un communiqué de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a présenté ses condoléances à Mohammad Javad Zarif au cours de cette conversation à l’initiative de Téhéran.

“Les ministres ont souligné que les actions des Etats-Unis constituent une violation flagrante du droit international fondamental” et “conduisent à un nouveau cycle d’escalade des tensions dans la région”, précise ce communiqué.

CHINE

La Chine a exhorté samedi les Etats-Unis à “ne pas abuser de la force” au lendemain d’un raid en Irak qui a coûté la vie notamment au général Qassem Soleimani, homme-clé de l’influence iranienne au Moyen-Orient.

“La dangereuse opération militaire américaine viole les normes fondamentales des relations internationales et va aggraver les tensions et les turbulences régionales”, a indiqué à son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi lors d’un échange téléphonique, cité par les médias chinois.

FRANCE

Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, s’est entretenu ce samedi par téléphone avec ses homologues Heiko Mass (Allemagne) et Wang Yi (Chine) : “J’ai rappelé la préoccupation de la France à l’égard de la montée des tensions ces derniers mois dans la région du Golfe”, assure-t-il dans un communiqué. 

“J’ai constaté que la France partage pleinement avec l’Allemagne l’objectif central de désescalade et de préservation de l’accord de Vienne”, poursuit-il. “J’ai pu vérifier également une grande convergence entre la France et la Chine pour renforcer nos efforts conjoints afin d’éviter une aggravation des tensions et faciliter la désescalade.”

TRUMP

Quelques heures après l’assassinat du général iranien Ghassem Soleimani par une frappe de drone américain, le président des Etats-Unis s’est efforcé de justifier sa décision par la nécessité de restaurer une capacité de dissuasion américaine.

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RIPOSTE

L’Iran a assuré que les Etats-Unis l’avaient appelé à “se venger proportionnellement”, après l’assassinat vendredi dans un raid américain du puissant général iranien.

La Suisse, qui représente les intérêts des Etats-Unis en Iran en l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays, a affirmé vendredi que son représentant avait “transmis un message que les Etats-Unis l’ont chargé de remettre” à l’Iran, sans préciser sa teneur. Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif a déclaré que “l’émissaire suisse avait transmis un message ridicule des Américains” vendredi.

OTAN

L’Otan a suspendu ses opérations d’entraînement en Irak, a indiqué samedi le porte-parole de l’Alliance nord-atlantique, Dylan White, après la mort du général iranien.
  

La mission de l’Otan en Irak, qui compte quelques centaines de soldats,
entraîne depuis octobre 2018 les forces de ce pays à la demande du gouvernement irakien pour empêcher le retour de l’Etat islamique. 

POLÉMISTE

Le cinéaste Michael Moore, fervent opposant à Donald Trump à qui l’on doit le brûlot anti-Bush Fahrenheit 9/11 (2004), radiographie comme d’habitude ce qui se passe dans son pays. Il s’est fendu d’un tweet pour le moins cinglant adressé aux américains : “À la fin de la journée, vous serez programmé pour le haïr. Vous serez heureux que Trump l’ait assassiné. Vous ferez ce qu’on vous dit. Préparez-vous à envoyer vos fils et vos filles à la guerre.”

IRAK

Après le défilé de Kazimiya, des funérailles nationales officielles auront lieu dans la Zone verte de Bagdad en présence de nombreux dirigeants irakiens. 

FUNÉRAILLES

Les cercueils des cinq Irakiens ont été amenés à Kazimiya, quartier de Bagdad qui abrite un sanctuaire chiite, sur des pick-up surmontés des drapeaux nationaux et qui fendaient la foule habillée entièrement de noir. Les corps des cinq Iraniens étaient, eux, surmontés du drapeau iranien.

SÉCURITÉ

La coalition antijihadistes emmenée par les Etats-Unis a réduit ses opérations et renforcé la sécurité de ses bases irakiennes.

Le Parlement irakien doit tenir dimanche une séance extraordinaire au cours de laquelle il pourrait dénoncer les accords sur la présence de 5.200 soldats américains sur son sol, au moment même où Washington a dépêché des centaines de renforts et prévoit d’envoyer jusqu’à 3.500 soldats de plus dans la région. 

RÉACTION

“Les américains ont fait une grosse erreur” pour Mohammad Javid Zarif, ministre iranien des affaires étrangères

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REPRÉSAILLES

Les Etats-Unis ont commis un “acte de guerre” contre l’Iran, qui appelle des représailles, en tuant à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani, a affirmé l’ambassadeur iranien à l’ONU Majid Takht Ravanchi.

PREMIER MINISTRE

Le Premier ministre démissionnaire irakien Adel Abdel Mahdi participe samedi aux obsèques à Bagdad du puissant général iranien Qassem Soleimani et de l’homme de l’Iran à Bagdad, l’Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, tués dans un raid américain.
  

Étaient également présents Hadi al-Ameri, patron des pro-Iran au Parlement
irakien, de même que l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki et plusieurs chefs de faction chiites pro-iraniennes. Une réunion prévue au Parlement a été repoussée à dimanche pour que les députés puissent eux aussi assister aux obsèques. 

OBSÈQUES

Des milliers d’Irakiens ont conspué samedi les Etats-Unis lors du cortège funéraire du puissant général iranien Qassem Soleimani tué dans un raid américain en Irak, où une nouvelle attaque a visé un convoi des paramilitaires irakiens pro-iraniens.

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RÉACTIONS

Dans une interview vendredi à la chaîne de télévision Fox News, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a expliqué avoir été en contact téléphonique avec des dirigeants du monde entier pour évoquer avec eux cette attaque qui a provoqué la fureur des Iraniens.

“Franchement, les Européens n’ont pas été aussi utiles que j’aurais espéré qu’ils le soient”, a-t-il dit, leur reprochant de ne pas avoir été “utiles”. Selon lui, “les Britanniques, les Français, les Allemands, tous doivent comprendre que ce que nous avons fait, ce que les Américains ont fait, a permis également de sauver des vies en Europe”.

OBSÈQUES

Des milliers d’Irakiens scandent samedi “Mort à l’Amérique”, en cortège autour des cercueils du général iranien Qassem Soleimani et d’Abou Mehdi al Mouhandis, son principal lieutenant en Irak, tués la veille dans un raid américain.

Les participants à ce cortège funéraire, dans le quartier de Kazimiya à Bagdad qui abrite un sanctuaire chiite, ont également crié “Vengeance pour Abou Mehdi al-Mouhandis”, chef opérationnel du Hachd al-Chaabi, coalitition de paramilitaires intégrés aux forces de sécurité irakiennes.

SOLEIMANI

L’assassinat du chef de la Force Qods des Gardiens de la Révolution lors d’un raid aérien américain a provoqué un vif esprit de vengeance en Iran. Pour Emmanuel Dupuy, Président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe, “les Iraniens ont un certain nombre de cibles”.

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PREMIER BILAN

Selon l’agence Reuters qui cite des sources militaires irakiennes, six personnes ont perdu la vie dans cette attaque qui s’est produite à 01h12 (heure locale) près de Tadji. Il y aurait également trois blessés graves et deux des trois véhicules du convoi visé qui seraient détruits.

FUNÉRAILLES

Des milliers d’Irakiens scandent “Mort à l’Amérique” aux obsèques de Soleimani et son lieutenant à Bagdad.

CHAOS

Ce vendredi, un “tir de précision d’un drone” américain avait  plongé le monde entier dans l’incertitude, faisant redouter “une nouvelle guerre dans le Golfe” que “le monde ne peut se permettre”, selon l’ONU. Quid de la suite avec ce nouveau raid américain contre les pro-Teheran en Irak ?

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DÉSESCALADE

Le raid intervient alors même que le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a assuré vendredi que les Etats-Unis souhaitaient la “désescalade” après la mort de Qassem Soleimani que Téhéran a promis de venger. 

NOUVEAU RAID

Peu après que le président américain Donald Trump a assuré ne pas chercher la guerre avec l’Iran, Washington a de nouveau frappé en Irak. 

Il y a eu “des morts et des blessés” dans un raid aérien contre un convoi du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran désormais intégrés à l’Etat irakien, au nord de Bagdad, a indiqué une source au sein de la police irakienne, sans toutefois être en mesure de donner un bilan précis.

ANALYSE

Le chef du service international TF1/LCI Michel Scott analyse la décision de Donald Trump de faire assassiner le général iranien Qassem Soleimani et les possibles répercussions sur la région.

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Brusque montée de fièvre entre l’Iran et les Etats-Unis. Dans la nuit du 2 au 3 janvier, des frappes américaines ont visé un convoi à Bagdad, en Irak, tuant le général Qassem Soleimani, figure majeure du régime de Téhéran. Voici les principaux éléments à retenir : 

-Une frappe ciblée 

Sur ordre de Donald Trump, le raid américain a bombardé un convoi de véhicules dans l’enceinte de l’aéroport international de Bagdad, tuant au moins 9 personnes au total, selon des responsables des services de sécurité irakiens. Outre le général Soleimani, l’autre grande figure tuée est Abou Mehdi al-Mouhandis, véritable chef opérationnel du Hachd al-Chaabi et lieutenant du général pour l’Irak depuis des décennies.

-Une figure majeure du régime iranien 

Chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani était chargé des opérations extérieures de la République islamique d’Iran. Cet homme de 62 ans a notamment joué un rôle important dans le combat contre Daech. Il est aussi l’homme clé de l’influence iranienne au Moyen-Orient où il a renforcé le poids diplomatique de Téhéran, notamment en Irak et en Syrie, deux pays où les Etats-Unis sont engagés militairement.

-Quelles conséquences ?

“On se réveille dans un monde plus dangereux. L’escalade militaire est toujours dangereuse”, a estimé ce vendredi la secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin. Le président iranien Hassan Rohani a ainsi promis que “l’Iran et les autres nations libres de la région” prendraient “leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre”. 

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