EN DIRECT – Retraites : l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 16 janvier | LCI – LCI
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Les grèves contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron
MOUVEMENT SOCIAL – Après une nouvelle journée de négociations entre les syndicats et le gouvernement vendredi sur la réforme des retraites, Edouard Philippe a annoncé ce samedi aux partenaires sociaux le retrait de l’âge-pivot du projet de loi, le temps que ces derniers parviennent à un accord sur l’équilibre financier du système. Pas de quoi satisfaire l’intersyndicale, qui appelle à de nouvelles manifestations. Suivez les dernières informations.
Après le retrait de l’âge-pivot du projet de loi, Emmanuel Macron “salue un compromis constructif et de responsabilité”, indique l’Elysée à LCI, soulignant que le chef de l’Etat a été “en lien constant” avec Edouard Philippe depuis que le Premier ministre a longuement reçu les partenaires sociaux vendredi.
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Philippe Martinez a réagi, dans le 20h de TF1, au retrait de l’âge-pivot du projet de réforme des retraites annoncé plus tôt par Edouard Philippe. Sans surprise, le patron de la CGT appelle à poursuivre la grève jusqu’au retrait complet du tete.
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Sibeth Ndiaye confirme la disparition des régimes spéciaux et estime qu’il faut “sortir de l’affrontement”.
Concernant le futur travail des parlementaires en première lecture : “La première lecture du texte fourmille de choses. Il faut discuter de la pénibilité, des transitions, du minimums de pension … Evidemment qu’il y a une articulation normale entre celle qui est sociale et le temps de la démocratie parlementaire qui enrichiront ce texte (…) Il y aura du grain à moudre et nous aurons un très beau débat parlementaire”, explique Sibeth Ndiaye.
“On retire l’âge pivot en 2027. On donne aux syndicats jusqu’à fin avril pour trouver une solution alternative. Si une solution est trouvée, elle sera intégrée dans le projet de loi”, explique Sibeth Ndiaye qui précise que la hausse du coût du travail ne sera pas à l’ordre du jour.
“On préconisait de mettre un âge pivot à partir de 2022, c’est cette mesure de transition que nous avons retirer”. Reste que l’âge d’équilibre est “un principe intangible”, selon elle. Elle adresse également un message au nom du gouvernement aux organisations “réformistes” : “nous vous faisons confiance”.
Porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye se dit très fière de ce compromis, sur LCI. Selon elle, ce compromis “revitalise le dialogue social”. “Je salue l’esprit de responsabilités de toutes les organisations qui ont accueilli favorablement ce compromis”, dit-elle.
“Un compromis se bâtit sur des concessions. Ce projet évoluera encore, en raison des discussions sur la pénibilité, notamment”, explique la porte-parole du gouvernement. Sibeth Ndiaye lance par ailleurs un “appel à reprendre le travail”. “C’est normal de savoir arrêter une grève”, dit-elle.
Lors de la manifestation qui s’est tenue à Lille, ce samedi, des syndicats belges ont rejoint le cortège contre la réforme des retraites. Après s’être eux-mêmes mobilisés contre l’instauration en Belgique d’un régime de retraite à points qui n’a finalement pas vu le jour, plus de 150 militants belges sont venus apporter leur soutien aux manifestants.
“En Belgique, le ministre des Pensions a essayé d’imposer la pension à points, mais on a réussi à faire reculer notre gouvernement, provisoirement en tout cas”, explique à l’AFP Raoul Hedebouw, député fédéral du Parti du travail de Belgique (PTB). “C’est normal qu’on vienne apporter notre solidarité avec les travailleurs ici en France, qui se battent contre les mêmes injustices”.
L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et manifestations le 16 janvier.
Côté gouvernement :
Lundi 13 janvier, Agnès Buzyn recevra les syndicats hospitaliers. Entre le 13 janvier et le 17 janvier, c’est Jean-Michel Blanquer qui s’entretiendra avec les syndicats enseignants. Le 24 janvier prochain, le projet de loi sera présenté en Conseil des Ministres. Puis, le 17 février, le projet de loi sera examiné à l’Assemblée Nationale.
Côté syndicats :
Outre les entretiens avec les ministres de tutelle, les syndicats CGT, FO et Solidaires appellent à de nouvelles mobilisations pour les 14, 15 et 16 janvier.
Après le retrait de l’âge-pivot du projet de loi, Emmanuel Macron “salue un compromis constructif et de responsabilité”, indique l’Elysée à LCI, soulignant que le chef de l’Etat a été “en lien constant” avec Edouard Philippe depuis que le Premier ministre a longuement reçu les partenaires sociaux vendredi.
La CGT a réagi au retrait de l’âge-pivot annoncé plus tôt par Edouard Philippe, se disant “plus que jamais déterminée” à obtenir le retrait pur et simple du texte dans son ensemble. Dans un communiqué publié en fin d’après-midi, le syndicat de Philippe Martinez estime en outre que “le gouvernement maintient son projet en l’état”.
“L’âge pivot devenu âge d’équilibre reste l’objectif indiscutable du gouvernement”, déplore la CGT. “Alors qu’on sait que le débat sur l’âge pivot n’est que de l’enfumage dans le but d’obtenir l’adhésion de certains syndicats (pour ne pas les nommer…) le gouvernement maintient le cap dans ce domaine aussi. En fixant des objectifs d’économie aux « partenaires sociaux », il refait le coup de l’assurance chômage. Au final, c’est le gouvernement qui décidera y compris par ordonnances, comme le stipule le courrier. Le gouvernement confirme donc ce jour que son projet de loi est d’abord budgétaire dans le but de faire de nouvelles économies sur le dos du monde du travail et les générations futures.”
Selon le ministère de l’Intérieur, 149.000 personnes ont manifesté contre la réforme des retraites ce samedi dans toute la France, dont 21.000 à Paris.
Nos explications
Âge pivot retiré, âge d’équilibre maintenu (à long terme)… : la réforme des retraites, on n’y comprend plus rien !
Les détails de nos journalistes, sur place, Place de la République à Paris.
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Selon une source policière à LCI, 23 interpellations ont eu lieu à Paris, ce samedi 11 janvier.
Selon nos informations, Edouard Philippe a également adressé une lettre aux parlementaires, reprenant peu ou prou les mêmes choses adressées aux syndicats. Il a conclu sa missive par un “haut les coeurs”.
Hormis Paris et Nantes, d’autres cortèges ont défilé en France. A Lyon, 3.200 personnes selon la police, 15.000 selon la CGT ont défilé avec quelques accrochages sporadiques en début de cortège. A Grenoble, Ils étaient 10.000 selon les syndicats.
Un peu plus à l’Est, à Toulouse, dans la matinée, la police avait compté 3.000 manifestants (20.000 pour la CGT). Au moins 2.000 personnes défilaient à Rennes, avec des pancartes proclamant “Je ne ferai pas les poubelles pour manger à la retraite” ou “soignante, je veux des lendemains qui chantent”.
Un millier de “gilets jaunes” et 2.000 à 3.000 manifestants ont manifesté à Marseille après un vif épisode de tension entre les premiers et un membre du service d’ordre de la CGT, indique l’AFP.
Les détails de nos journalistes sur place.
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Selon nos journalistes sur place, la tension est montée d’un cran, place de la République où les policiers font face aux manifestants. De violents mouvements de foule ont eu lieu. La situation est extrêmement tendue.
Une réunion intersyndicale se réunit en ce moment même, pour décider de la suite à donner à la mobilisation. Des actions de mobilisation sont d’ores et déjà prévues la semaine prochaine, notamment à Paris. L’intersyndicale a appelé à poursuivre le mouvement avec une “journée de grève et de convergence interprofessionnelle” mardi, et des “initiatives déclinées sous toutes les formes” mercredi et jeudi.
Pour Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA, “le retrait de l’âge pivot est une bonne chose qui permet de discuter sereinement de l’équilibre”. “Cela va permettre d’avancer sur le reste de la réforme, pour obtenir des compensations, des garanties, des avancées”, a-t-il déclaré.
Sur LCI, Damien Abad, Président LR à l’Assemblée Nationale y voit “un renoncement du gouvernement”. “Ce n’est pas acceptable de proposer une conférence de financement après la présentation à l’Assemblée Nationale. Nous demandons que ce projet de loi soit discuté après la conférence et non en seconde lecture (…) C’est un irrespect de nos institutions et nous ne pouvons l’accepter”.
“Je demande qu’il y ait une concordance de calendrier entre la conférence de financement et les discussions à l’Assemblée Nationale (…) On ne peut pas accepter de discuter en premier lecture, sans connaître le projet de loi dans son intégralité”, estime le patron des LR à l’Assemblée Nationale.
Selon une source policière, sept interpellations ont eu lieu à Paris, au cours de la manifestation entre Nation et République. Actuellement, le cortège est arrivé sur la place de la République, lieu de fin de la manifestation.
Voici ce qu’il faut retenir de la lettre du Premier ministre, adressée aux représentations syndicales.
Edouard Philippe retire l’âge pivot à 64 ans mais maintient l’objectif d’équilibre à long terme
La CFDT a “salue” dans un communiqué “le retrait de l’âge pivot du projet de loi sur les retraites” qu’elle dit avoir “obtenu”. La centrale de Laurent Berger, favorable à la retraite par points mais fermement opposée à un âge pivot à 64 ans assorti de bonus-malus, salue un “retrait qui marque la volonté de compromis du gouvernement”, et “va poursuivre les discussions dans le cadre proposé pour répondre aux interrogations qui demeurent sur le futur régime universel”, écrit-elle.
Yves Verrier (FO) réagit sur LCI, aux annonces d’Edouard Philippe. Selon lui, le régime par point, “c’est la tutelle de l’état”. “C’est par ordonnance que le gouvernement agira et les marges de manœuvres sont très faibles. J’ai la confirmation de ce qu’est le régime par point et notre position sur le sujet n’est pas modifiée”, dit-il.
La solution alternative n’est pas miraculeuse, sans hausse des cotisations, donc très clairement on nous demande une autre forme d’âge pivot entre 2022 et 2027 (…) On aura un malus dans le régime de retraites, à partir de 2027″, dit-il.
“La mobilisation est légitime après avoir reçu la lettre du Premier Ministre (…) J’aimerais que cela ne dure pas mais nous avons un gouvernement très déterminé et de ce point de vue, nous le sommes tout autant”, estime Yves Verrier.
La manifestation parisienne contre la réforme des retraites à l’appel d’une intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires, Unef et UNL ainsi que la CFE-CGC a rassemblé samedi 150.000 personnes, selon la CGT.
La centrale syndicale avait comptabilisé 370.000 manifestants jeudi dans la capitale, (56.000 selon la police) lors de la précédente mobilisation contre le projet du gouvernement de retraite universelle à points.
Pour lui, il faut aller jusqu’au bout pour obtenir le retrait. Il y voit un recul de la part du Gouvernement.
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La CFDT réagit au courrier d’Edouard Philippe et se félicite d’avoir “obtenu le retrait de l’âge pivot du projet de loi”. Le syndicat de Laurent Berger assure qu’il “va poursuivre les discussions dans le cadre proposé pour répondre aux interrogations qui demeurent sur le futur régime universel”. Un enthousiasme partagé par l’Unsa qui se félicite du retrait de l’âge pivot, “un compromis permettant d’avancer sur l’équilibre”.
Un panneau publicitaire a été incendié par des manifestants près de la place de la Bastille. Les pompiers sont intervenus après plusieurs minutes alors que le feu menaçait les habitations à proximité.
Selon nos informations, Edouard Philippe a adressé ce samedi un courrier aux représentations syndicales. Une lettre dans laquelle il réaffirme la volonté du gouvernement de construire un système universel de retraites par répartition et par points, confirmant la suppression des régimes spéciaux.
Le Premier ministre assure cependant être disposé à retirer du projet de loi la mesure de court terme consistant à converger progressivement à partir de 2022 vers un âge d’équilibre en 2027. Mais n’abandonne pas l’idée de l’équilibre financier pour autant, en appelant aux partenaires sociaux. Comme l’avait suggéré Laurent Berger, une conférence sur l’équilibre et le financement des retraites va ainsi être mise en place afin de parvenir à une solution. Dirigée par Jean-Jacques Marette, ancien directeur général de l’Agirc-Aarrco, elle devra remettre ses conclusions en avril prochain, avant publication de la loi à l’été 2020.
Faute d’accord lors de cette conférence, le chef du gouvernement prévient toutefois qu’il se réserve la possibilité de prendre par ordonnances ‘les mesures nécessaires pour atteindre l’âge d’équilibre d’ici 2027″.
Manifestations
– A Paris, le cortège rallie la place de la Nation à la place de la République. Des incidents se sont produits sur l’Avenue Daumesnil, non loin de la Gare de Lyon. Des vitrines ont été cassées et des gaz lacrymogènes lancés.
La Préfecture de police demande aux manifestants pacifiques de se placer derrière le cortège syndical. Les casseurs, étant dans le pré-cortège. Pour l’heure, sept interpellations ont eu lieu, selon une source policière.
– A Nantes, la manifestation a été, elle aussi, le théâtre d’incidents entre manifestants et policiers. Les forces de l’ordre utilisent des canons à eau devant la préfecture.
Politique
Les discussions se poursuivent et Edouard Philippe a adressé un texte aux syndicats par le Premier ministre.
>> La lettre d’Edouard Philippe aux syndicats
En début de soirée, l’Elysée a fait savoir à LCI qu’Emmanuel Macron “salue un compromis constructif et de responsabilité”.
L’UNSA et la CFDT “saluent” le retrait provisoire de l’âge d’équilibre. FO estime de son côté que la mobilisation est toujours justifiée. La CGT est sur la même position : la mobilisation se poursuivra jusqu’au retrait de la réforme.
Avenue Daumesnil, des tensions éclatent entre manifestants et policiers. La Préfecture de police demande aux manifestants pacifiques de se placer derrière le cortège syndical. Les casseurs, étant dans le pré-cortège. Plusieurs magasins ont été saccagés sur le parcours.
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Les détails de la situation d’après nos journalistes sur place.
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Jean-Luc Mélenchon explique ne “rien attendre des annonces” du Premier ministre Edouard Philippe qui doit adresser ce samedi aux organisations syndicales et patronales.
“Il y a rien à en attendre (…) le Premier ministre va faire des saupoudrages, de la politicaille à l’ancienne: on fait des phrases ambiguës, on cède des choses sans les céder. Il peut y avoir une magnifique surprise mais j’y crois pas trop”, a déclaré le leader de la France insoumise, présent dans la manifestation parisienne.
“On voit bien qu’ils se sentent moins sûrs d’eux qu’ils ne l’étaient. Il y a des petits signes quand même”, a toutefois estimé M. Mélenchon, qui accuse l’exécutif de se “méprendre totalement sur la réalité de la mobilisation sociale”.
Le gouvernement a indiqué que l’âge pivot permettrait d’effectuer 3 milliards d’économie en 2022 et 12 milliards en 2027. Pour Yves Veyrier (FO), ce chiffre rappelle “le mauvais film de l’assurance chômage, on vous demande de vous mettre d’accord sur 3 milliards d’économie, si vous n’y arrivez pas, –ce qui évidemment était le cas puisqu’on nous demandait de faire des économies sur les droits des demandeurs d’emploi–, c’est l’Etat qui in fine a décidé”.
Les défilés seront une nouvelle fois nombreux ce samedi en France. A paris, celui ci s’élancera à 13h30 de Nation à République à l’appel de l’intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires et organisations de jeunesse), qui n’entend pas relâcher la pression pour obtenir le retrait du projet.
Edouard Philippe s’est engagé vendredi au terme d’une nouvelle journée marathon de bilatérales avec les partenaires sociaux à adresser ce samedi aux organisations syndicales et patronales “par écrit des propositions concrètes” qui pourraient former “la base d’un compromis”.
Alors qu’il était à la Convention sur le climat, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la grève contre la réforme des retraites. “J’entends toute la colère”, a-t-il affirmé, en espérant qu’avec une forme de démocratie participative comme la Convention “on arrive à faire sortir la colère de la rue”.
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