EN DIRECT – Relance de l’UE : “Le moment le plus important depuis la création de l’euro”, assure Macron – LCI
EUROPE – Depuis vendredi, les 27 pays de l’Union européenne négociaient dans une ambiance tendue pour un plan massif de relance commun. Mardi au petit matin, un accord pour un plan de 750 milliards d’euros a été trouvé. “Une journée historique”, selon Emmanuel Macron. Suivez les dernières informations.
En conclusion, Emmanuel Macron tient à saluer “le moment le plus important de la vie de notre Europe depuis la création de l’euro”. “Nous avons obtenu un accord historique pour notre Europe (…), c’est le fruit d’un travail de trois ans entre la France et l’Allemagne, c’est le fruit d’un projet sur lequel les Français m’ont fait confiance, celui que nous avons travaillé avec la chancelière Merkel depuis le printemps 2018.”
“Nous nous sommes battus mais nous l’avons”, se félicite le président de la République après cet accord conclu entre les 27. “Ce moment est historique et nous pouvons en être fiers.”
Qu’a obtenu la France dans le plan de relance européen et à quoi va servir cet argent ?
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En conclusion, Emmanuel Macron tient à saluer “le moment le plus important de la vie de notre Europe depuis la création de l’euro”. “Nous avons obtenu un accord historique pour notre Europe (…), c’est le fruit d’un travail de trois ans entre la France et l’Allemagne, c’est le fruit d’un projet sur lequel les Français m’ont fait confiance, celui que nous avons travaillé avec la chancelière Merkel depuis le printemps 2018.”
“Nous nous sommes battus mais nous l’avons”, se félicite le président de la République après cet accord conclu entre les 27. “Ce moment est historique et nous pouvons en être fiers.”
“Ce n’est pas le contribuable français qui payera cette dette, ce sont des acteurs, des grandes entreprises internationales qui aujourd’hui ne sont pas assez sollicitées.”
“Ces 750 milliards, c’est une dette que les Européens prennent ensemble. Si je prends les 40 milliards que la France va toucher, ce n’est pas une dette à nous”, indique Emmanuel Macron.
Mais alors qui va payer ce plan de relance ? Deux impôts doivent être créés pour cela, selon le chef de l’Etat. “Notre but est d’avoir une taxe numérique pour les grands acteurs internationaux du numérique qui aujourd’hui ne payent pas d’impôt. Ça, ça permettra de rembourser cet emprunt européen.” Puis une “deuxième piste” est avancée, celle d’un “mécanisme carbone aux frontières”, c’est à dire une taxe carbone aux frontières du continent européen à destination des Etats qui importent des produits polluants.
S’agissant de l’aide octroyée à Airbus, Emmanuel Macron indique que “l’Etat français est déjà intervenu”, alors qu’une grande partie de ce budget européen doit être consacrée à la transition écologique. “Il faut financer ces secteurs pour accélérer leur conversion à une économie décarbonée.”
D’autres pays européens auront-ils un droit de regard sur la manière de dépenser ce budget de 40 milliards ? “Il n’y a aucun droit de véto”, assure le chef de l’Etat.
“Nous allons construire ce plan de relance avec la volonté de financer l’emploi des jeunes, nos PME, nos artisans, des secteurs comme le tourisme, l’emploi thermique des bâtiments, des batteries hydrogènes… (…) Tout ce qui va nous permettre de créer de l’emploi.”
Quelques heures après l’adoption du plan de relance européen, Emmanuel Macron est l’invité de Julien Arnaud sur TF1. A quoi vont servir les 40 milliards accordés aux Français ? “C’est très concret, ça va toucher la vie de nos concitoyens, d’abord par le budget. Pour nos agriculteurs, c’est la politique agricole commune. Cela a permis de préserver les revenus de nos agriculteurs pendant sept ans.”
Un exercice de pédagogie et de décryptage pour le président français invité exceptionnel du 20H de TF1. Emmanuel Macron aura la tache d’expliquer l’accord conclu dans la nuit à Bruxelles et portant sur 750 milliards d’euros de subventions et de prêts. Une façon de faire le “service après vente” d’un plan de relance européen présenté comme historique.
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Après être parvenu ce matin à la conclusion d’un accord historique sur le plan de relance de l’UE face à la crise sanitaire, Emmanuel Macron est l’invité exceptionnel du 20H de TF1. Le chef de l’Etat répondra aux questions de Julien Arnaud depuis l’Elysée.
Comment ce programme inédit va-t-il être financé ? Les explications de François-Xavier Pietri, éditorialiste économique TF1/LCI.
Plan de relance européen : d’où viennent les 750 milliards d’euros (et qui va payer) ?
Plan de relance européen : “C’est un échec cuisant pour Emmanuel Macron”, selon Adrien Quatennens
Le plan de relance pour sortir l’économie française de la crise du coronavirus sera présenté en conseil des ministres le 24 août par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, a annoncé mardi ce dernier.
“Le dernier temps de la relance c’est le plan de relance que je présenterai au Conseil des ministres du 24 août”, a déclaré M. Le Maire sur Franceinfo.
La France pourra disposer de 40 milliards d’euros de subventions dans le cadre du plan de relance européen signé mardi à l’aube par les 27 Etats membres de l’UE, a indiqué mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Sur les 750 milliards d’euros mobilisés au niveau européen, dont 390 milliards d’euros de subventions alloués aux Etats les plus frappés par la pandémie, “ça veut dire 40 milliards d’euros de subventions pour la France (…) et surtout qui sont immédiatement disponibles”, a affirmé le ministre sur Franceinfo.
L’accord sur le plan de relance signé à l’aube par les 27 Etats membres de l’UE est l'”acte de naissance d’une nouvelle Europe”, a réagi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire.
Cette Europe nouvelle sera “plus solidaire, plus verte et puis, plus franco-allemande”, selon M. Le Maire, qui a rappelé sur la radio France Info que “pour la première fois de son histoire, l’Europe accepte de lever de la dette en commun”.
On vous donne les détails du plan historique européen de 750 milliards d’euros.
Plan de relance de l’UE : que contient l’accord historique entre les 27 pays membres ?
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont salué très tôt ce mardi matin une journée “historique” pour l’UE après l’accord conclu à 27 sur un plan de relance post-coronavirus, lors d’une conférence de presse commune à Bruxelles.
“C’est un changement historique de notre Europe et de notre zone euro”, a estimé le Français. “Une étape majeure a été franchie.”, a-t-il affirmé. “En deux mois, nous avons réussi à bâtir un consensus pour que ce plan de relance inédit devienne une décision et donc une réalité”, s’est-il félicité.
Angela Merkel s’est elle dite “très soulagée” qu’après des négociations difficiles, l’Europe ait montré qu’elle “peut encore agir ensemble”. Il s’agit d'”un signal important qui va au-delà de l’Europe”, “une réponse à la plus grande crise de l’UE depuis sa création”, a-t-elle affirmé.
Présente à Bruxelles depuis vendredi (soit le premier jour des négociations), Alison Tassin nous raconte la dernière nuit de négociations qui a amené à la ratification d’un accord sur le plan “historique” de relance économique au niveau européen.
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Pour soutenir l’économie européenne qui affronte une récession historique, le plan prévoit un fonds de 750 milliards d’euros, qui pourront être empruntés par la Commission sur les marchés. Il se décompose en 390 milliards de subventions, qui seront allouées aux Etats les plus frappés par la pandémie. Ce sera la dette commune à rembourser par les 27.
Cette émission de dette commune, une première, repose sur une proposition franco-allemande, qui suscitait une farouche opposition de la part des pays dits “frugaux” (Pays-Bas, Autriche, Danemark, Suède) rejoints par la Finlande.
Outre ces subventions, 360 milliards d’euros seront disponibles pour des prêts, remboursables par le pays demandeur. Le plan est adossé au budget à long terme de l’UE (2021-2027), qui prévoit une dotation de 1.074 milliards d’euros, soit 154 milliards d’euros par an.
“En deux mois, on a trouvé un consensus”, se félicite Emmanuel Macron depuis Bruxelles
Les dirigeants des 27 pays de l’UE ont trouvé un accord mardi sur un plan de relance post-coronavirus historique, au cinquième jour d’un sommet marathon à Bruxelles, a annoncé le président du Conseil européen Charles Michel sur Twitter.
“Deal!”, a tweeté le Belge. Objet d’une bataille acharnée entre les pays “frugaux” et le couple franco-allemand, ce plan de 750 milliards d’euros crée pour la première fois une dette commune, et s’adosse à un budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) de 1.074 milliards d’euros.
Selon un document obtenu par l’AFP, la proposition du président du Conseil européen fait un grand pas vers les pays “frugaux”. Le nouveau plan revoit à la baisse la part de subventions dans le plan de relance : 390 milliards, contre 500 milliards prévus au départ, pour une capacité d’emprunt de 750 milliards d’euros. Ce sera la dette commune à rembourser par les 27. 360 milliards d’euros seront par ailleurs disponibles pour des prêts, remboursables par le pays demandeur.
Charles Michel a multiplié tout au long du sommet les gages en faveur des “frugaux”. Il a ainsi cherché à répondre à la demande de conditionnalité réclamée par le dirigeant néerlandais Mark Rutte, le plus difficile à convaincre, sur les plans de relance présentés par chaque pays en contrepartie des aides.
Dans sa nouvelle proposition de compromis, le président du Conseil européen a par ailleurs rehaussé les rabais obtenus par les quatre “frugaux”, qui jugent leurs contributions nettes au budget de l’UE disproportionnées.
Signe d’un marchandage intense entre les différentes délégations, la séance en plénière à 27 a été maintes fois repoussée pour prendre en compte les exigences des uns et des autres : elle a finalement commencé un peu avant 21H30 locales (19H30 GMT), a annoncé le porte-parole du président du Conseil, Barend Leyts.
Selon nos informations, les voix d’un accord seraient construites.
Depuis vendredi, les 27 pays de l’Union Européenne négocient dans une ambiance tendue pour un plan massif de relance commun. Le sommet devait s’achever samedi soir. Mais faute d’accord, il a été prolongé. Quels sont les points de blocage ?
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Alors que les quatre pays “frugaux” ont jugé leurs contributions nettes au budget disproportionnées, le commissaire européen au Marché intérieur a tenu à remettre “l’église au centre du village” en rappelant les dépenses des uns et des autres pour la défense de l’UE depuis la création de la zone euro.
Plan de relance tendu : le commissaire européen Thierry Breton tacle les “pays frugaux” et leurs dépenses
Le président du Conseil européen, Charles Michel, va soumettre lundi aux dirigeants de l’UE une proposition révisée de plan de relance de l’économie de l’UE sur lequel ils bataillent depuis vendredi, et juge “possible” un accord.
Cette proposition “est le fruit d’un travail collectif extrêmement intense”, a affirmé le Belge. “Les dernières étapes sont toujours les plus difficiles, mais je suis confiant (…) Je suis convaincu qu’un accord est possible”, a ajouté celui qui joue un rôle de médiateur dans ce sommet.
Selon nos informations, il y aurait un espoir d’accord, généré par l’impulsion franco-allemande à deux reprises :
– samedi soir après le dîner lors d’une réunion entre Emmanuel Macron, Angela Merkel et les pays “frugaux” ;
– dimanche soir, suite à l’intervention ferme du Président français lors du dîner (le fameux “il a tapé du poing sur la table” métaphorique).
Deux moments ayant permis de relancer positivement les négociations.
Alors que l’heure de reprise est passée de 14h à 18h, on apprend que ce retard est dû à un rendez-vous entre les pays “frugaux” et le duo Macron -Merkel. Ces retards doivent donc être interprétés comme un bon signe, l’idée étant de régler un maximum de points avant d’aller en plénière.
Ils ont beau faire front commun pour la première fois depuis un certain temps, Angela Merkel et Emmanuel Macron voient leur autorité contestée par les dirigeants de petits pays décomplexés face aux grands.
Depuis vendredi, le duo fait face à une opposition plus coriace que prévue des “frugaux”, au premier rang desquels les Pays-Bas, “qui ont réussi à ne pas être isolés”, comme le souligne Fabian Zuleeg, de l’European Policy Center. Ainsi, le chancelier autrichien s’est félicité d’avoir rallié à sa cause la Finlande. “Avant nous étions quatre pays, maintenant nous sommes cinq.” “Des petits pays” qui, seuls, “n’auraient jamais pu peser ainsi face aux “grands”, souligne-t-il.
“Le temps est révolu où l’Allemagne et la France proposaient quelque chose” et où “tout le monde” devait ensuite “se mettre à la queue”, a commenté l’expérimenté ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn. Pour Fabian Zuleeg, ce sommet montre que “le couple franco-allemand est nécessaire, mais n’est plus suffisant” pour faire avancer l’UE.
“Leur coordination est probablement plus étroite qu’elle ne l’a été depuis longtemps.” C’est en ces mots élogieux qu’un diplomate décrit auprès de l’AFP le duo franco-allemand.
Les deux chefs de l’Etat ne s’en cachent d’ailleurs pas. “Je continuerai à me battre (…) avec la chancelière Merkel, puisque, comme vous le savez, nous avons beaucoup œuvré ensemble pendant ces derniers jours et dernières nuits”, a rappelé le chef de l’Etat français à son arrivée pour la reprise des négociations. De son côté, la Chancelière allemande, arrivée quelques minutes plus tard s’est dire “très heureuse” d’avoir “fait pression” avec son homologue “pour obtenir un programme vraiment substantiel dans cette situation extraordinaire”. Un “alignement total”, selon les mots d’un diplomate qui a donné l’exemple de leur décision commune de quitter samedi soir une réunion au cours de laquelle les dirigeants des pays dits “frugaux” (Pays-Bas, Danemark, Autriche et Suède) “ne montraient aucun signe de bonne volonté”.
Chacun le fait avec son style. Direct pour le président français, qui alterne déclarations de charme et formules chocs et moins spectaculaire, reposant sur 15 longues années au pouvoir pour la cheffe allemande.
Au quatrième jour des négociations sur le plan de relance européen, toujours aucun accord n’a été conclu entre les 27 Etats membres. On fait le point sur les négociations avec notre journaliste sur place.
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Même le plus difficile à convaincre a reconnu que des progrès avaient été faits. Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, a ainsi confié que s’ils n’ont “pas encore trouvé d’issue” et que cela pouvait “encore échouer”, “je suis plus optimiste que je ne l’étais cette nuit à un moment donné, où je me suis dit: c’est fini”.
Selon l’AFP, le président du Conseil européen, Charles Michel, médiateur du sommet, va présenter à 16h un nouveau projet de compromis aux capitales. Moins ambitieux que la proposition initiale, il devrait, selon plusieurs sources, proposer de revoir à la baisse la part de subventions dans le plan de relance, chiffré à 750 milliards d’euros. Cette part serait de 390 milliards pour les Etats, contre 500 milliards prévus au départ. Le reste serait constitué de prêts.
“Tant qu’on n’arrivait pas à bien définir quel était le montant du fonds de relance, on ne pouvait pas avancer”, a souligné une source européenne.
Dans les pages de De Volkskrant, les journalistes ne sont pas tendre avec le Premier ministre néerlandais. Faisant partie des chefs d’Etats jugés “frugaux”, il est accusé de jouer la carte nationaliste à visée uniquement électorale. Le troisième quotidien des Pays-Bas estime ainsi s’il est “important que les pays méridionaux mènent des réformes afin de consolider et pérenniser leurs économies”, des exigences trop strictes peuvent aussi les “étouffer”. D’autant plus que “l’index moralisateur néerlandais” est jugé “présomptueux”. “Car les Pays-Bas, de par leur économie ouverte, profitent de l’UE.” “Le message lié à l’utilité et à la nécessité de l’Union n’est pas assez mis en avant auprès des électeurs néerlandais.”
Au quatrième jour d’un sommet laborieux à Bruxelles, le président français et la chancelière allemande ont exprimé à leur arrivée au Conseil européen “l’espoir” d’un accord sur un plan de relance post-coronavirus.
Si le président français a partagé son “espoir” d’un compromis, Angela Merkel a surenchéri en indiquant que les avancées de la nuit précédente sont “un pas en avant”. “Cela donne l’espoir qu’un accord puisse être atteint aujourd’hui, du moins qu’un accord est possible.”
compromis sur la réponse économique à apporter à l’épidémie de Covid-19 dont la progression a conduit la France à rendre le masque obligatoire dans les lieux publics clos. Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement, qui ont multiplié les échanges
depuis vendredi dans un climat empreint parfois d’exaspération, ont convenu à l’aube de faire une pause avant de se retrouver pour une nouvelle session plenière à 16H00.
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