EN DIRECT – Réforme des retraites : l’Unsa-RATP appelle à un nouveau «lundi noir» le 17 février – Le Figaro

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Le pôle traction de l’Unsa-RATP, premier syndicat de la régie des transports parisiens, a appelé jeudi à un «lundi noir dans les transports» d’Île-de-France le 17 février, soit le jour de l’examen du projet de réforme des retraites en séance à l’Assemblée nationale.«Conformément à la volonté des assemblées générales, l’Unsa-RATP pôle traction, premier syndicat à l’exploitation ferroviaire, organise et continue la lutte contre cette réforme de retraite inique», explique dans un communiqué Laurent Djebali, représentant des conducteurs de métro et RER à l’Unsa-RATP. 

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«Ce système n’a plus rien d’universel», critique Yves Veyrier dans le cortège de manifestants à propos du projet de réforme défendu par le gouvernement.

Le secrétaire général du syndicat Force Ouvrière (FO) en appelle directement aux députés, alors que le texte du projet de réforme est actuellement examiné à l’Assemblée nationale. «Les salariés sont aussi des électeurs, rappelle le patron du syndicat contestataire. Ne votez pas ce projet de loi, c’est une erreur».

«La détermination est toujours la même, on est loin d’être à la fin du mouvement», estime Philippe Martinez, présent dans le cortège. «On entend depuis le 5 décembre que la fin, c’est demain, or ce n’est pas le cas comme vous pouvez le constater», commente-t-il sur BFMTV

Interrogé sur la hausse de l’âge de départ moyen à la retraite, il dit y voir la conséquence des réformes précédentes : «quand on n’a pas les moyens de partir à l’âge légal, on continue de travailler pour avoir les moyens nécessaires pour vivre. […] Il faut casser le sacro-saint coût du travail, dont le gouvernement est friand», ajoute-t-il.
Questionné sur l’utilisé de poursuivre le mouvement alors que la loi est en cours d’examen en commission à l’Assemblé nationale, Philippe Martinez rétorque que «les députés vont voter une loi qui aux deux tiers dit : “on verra plus tard”», en référence aux points de la réforme qui ne pourront pas être discuté par les élus et qui seront passés par ordonnance plus tard. Cela vaut donc «plus que la peine de descendre dans la rue», poursuit le secrétaire général de la CGT. «Nous trouvons scandaleux que les députés votent une pseudo-loi. On sait juste qu’on va travailler plus longtemps.»

À Lille, les employés de l’université ont organisé ce matin un flash-mob devant la Gare de Lille-Flandres. Ils protestent contre le caractère discriminatoire de la réforme des retraites. 

Les locaux du Medef ont été envahis ce matin dans la capitale des Flandres. 

L’université Tolbiac et l’université Paris 8 à Saint-Denis étaient bloquées ce matin. À Saint-Denis, une centaine d’étudiants se sont rassemblés devant les portes de l’université à l’aube et ont barricadé l’établissement.

Du côté de la RATP, le dépôt de bus d’Asnières était bloqué par des manifestants ce matin. Ils ont été délogés aux alentours de 8h. Une soixantaine de manifestants ont aussi organisé un blocage au dépôt RATP de Lagny.

Enfin, la tour Eiffel est fermée ce jeudi en raison de la participation d’une partie de son personnel à la manifestation. C’est la quatrième fois que la Dame de fer ferme ses portes au public depuis le début du mouvement, le 5 décembre.» À voir aussi – Bordeaux: des enseignants murent l’entrée du rectorat pour protester contre les réformes

Dans un communiqué daté du 29 janvier, l’intersyndicale a appelé à une nouvelle journée de manifestations et de grèves, afin « d’interpeller les parlementaires »

À Paris, le cortège s’élancera du parvis de la Gare de l’Est (Xe arrondissement) à 13h30, vers la place de la Nation, en passant par la place de la République.

Des rassemblements étaient également prévus ce jeudi matin dans plusieurs autres villes françaises comme Lyon, Marseille, Bordeaux ou encore Toulouse, où les «gilets jaunes» ont de leur côté appelé à une deuxième marche dans la journée. Les manifestants se retrouveront l’après-midi dans plusieurs autres villes françaises comme Nantes, Lille ou encore Strasbourg.

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Invité sur France 2 ce jeudi matin, le président de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a réaffirmé son soutien sans failles aux opposants à la réforme des retraites. Accusé par la majorité de faire du «zadisme législatif» après que le parti LFI a déposé près de 20.000 amendements, Jean-Luc Mélenchon a comparé la réforme «à un territoire à défendre». «Si le président avait quelque chose dans le ventre il déclencherait un référendum», a-t-il lancé, avant d’affirmer que les opposants à la réforme «[auront] le dernier mot».

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Le projet de loi relatif à la réforme des retraites est actuellement examiné en commission à l’Assemblée nationale. Les travaux ont démarré cette semaine au sein de la commission spéciale de l’Assemblée nationale, qui doit examiner plus de 20.000 amendements, dont 19.000 des Insoumis. Leur objectif est de gagner du temps pour retarder le plus possible l’adoption de la réforme. La majorité dénonce une stratégie de l’obstruction.

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Plusieurs secteurs ont pris le relais des transports pour continuer la grève, même si des agents de la SNCF et de la RATP sont toujours mobilisés. Dans la rue, des actions se sont d’ailleurs poursuivies tout au long de la semaine. Lundi, les avocats, en grève depuis un mois, ont défilé dans les rues de Paris. Ils ont été reçus une seconde fois par le premier ministre Édouard Philippe et ils décideront de la suite du mouvement vendredi. Des fonctionnaires (police scientifique, éboueurs, égoutiers, enseignants, etc.) ont notamment protesté mercredi sur les marches de l’Opéra Garnier, à Paris, reconstituant une «scène de crime» et brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Castaner m’a tuer»

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Dans le secteur maritime, la CGT ports et docks a appelé ce jeudi à une nouvelle journée de grève, dite opération «ports morts». Ces actions, récurrentes depuis plusieurs semaines dans les grands ports, ont été généralement très suivies.

Les salariés du secteur de l’énergie restent aussi mobilisés, à l’appel de la CGT-Énergie, notamment dans le traitement des déchets et le nucléaire. Dans le secteur des déchets, les salariés des trois sites d’incinération d’Île-de-France ont reconduit leur mouvement jusqu’à vendredi. À Marseille aussi la grève se poursuit, avec 3000 tonnes de déchets en souffrance dans les rues, selon la métropole Aix-Marseille-Provence, qui a dénombré une quarantaine de grévistes sur les 2000 agents de la propreté.

Les contrôleurs aériens sont aussi en grève ce jeudi. L’USAC-CGT, l’un des principaux syndicats, a lui appelé ses agents à se mobiliser contre la réforme des retraites.

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Bonjour à toutes et à tous,

Deux mois après le début de la mobilisation, Le Figaro vous accompagne pour cette 9e journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations.

Pour commencer, retrouvez notre article regroupant les principales actions prévues ce jeudi.

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