EN DIRECT – Procès du 13-Novembre: Salah Abdeslam confirme avoir renoncé à déclencher sa ceinture explosive – BFMTV

Salah Abdeslam se dit “prêt” à rencontrer les victimes

Salah Abdeslam dit avoir écouté avec attention les victimes et leurs familles qui ont témoigné devant la cour d’assises.

Il cite ce “joueur de rugby”, “la maman de Lamia”, une “voltigeuse”. “Je serais prêt à rencontrer certaines personnes, parties civiles, si ça peut les aider, et pas contre un aménagement de peine”, assure -t-il.

Salah Abdeslam est alors interpellé pour savoir s’il compare sa douleur à celle des victimes. “Ils ont dit des choses. On avait des points communs, dans la souffrance, dans la douleur. Moi je suis très pudique, (…) je souffre et je continue à souffrir. Il y a certainement des personnes qui ont plus souffert que moi. Il y a des victimes qui ont souffert plus que d’autres.”

Me Seban lui rappelle qu’il aurait pu empêcher les attentats, provoquant la colère de l’avocat de Salah Abdeslam. “Tu te calmes Martin, laisse le poser ses questions”, lui assène l’accusé.

“J’ai ma part de responsabilité dans cette affaire”

Salah Abdeslam reconnaît “sa part de responsabilité dans cette affaire”.

“Je suis en train d’en payer les conséquences. Après c’est tout, c’est terminé, je suis fatigué”, dit-il.

Il dit que s’il sortait de prison, il ne représenterait “aucun danger pour la société”. “Je ne vais pas tuer quelqu’un, je ne vais pas blesser quelqu’un, je l’ai jamais fait”, insiste-t-il.

Questionné sur ce qu’il ferait s’il était libéré, il assure qu’il quitterait la France, la Belgique. Il évoque le “Maroc”. “Ici je suis diabolisé, les gens ne m’aiment pas, je suis peut-être en danger. Je ne peux pas rester ici.”

“Est-ce que j’ai bien fait de faire marche arrière ou j’aurais dû aller jusqu’au bout?”

Salah Abdeslam a été réinterrogé sur sa déclaration liminaire dans laquelle il expliquait que les peines sévères prononcées à l’encontre de ceux qui “nont pas tué” pouvaient être contre-productives.

“J’ai vécu une situation que pas beaucoup de gens ont vécue, qui se sont dit ‘moi en vérité je n’ai pas envie de faire ça'”, explique-t-il sous-entendant qu’il a renoncà à enclencher sa ceinture le soir du 13-Novembre.

“On est là, on est en prison, on se dit “en vérité j’aurai dû le déclencher ce truc, on est à l’isolement 24h24, les gens veulent pas nous comprendre. On se dit ‘Est-ce que j’ai bien fait de faire marche arrière ou j’aurais dû aller jusqu’au bout.”

“Je ne suis pas suicidaire, je suis trop fier pour ça”

Faut-il y voir une explication à son renoncement le soir du 13 novembre 2015? “Je suis pas suicidaire. Je suis trop fier pour ça, je ne veux pas mourir comme ça”, a déclaré Salah Abdeslam.

Un peu plus tôt dans l’après-midi, l’accusé avait dit espérer “rejoindre bientôt Abdelhamid Abaaoud”, tué lors de l’intervention du Raid le 18 novembre 2015.

“Abaaoud Abdelhamaid c’était un frère, j’ai beaucoup de respect pour lui, il me manque aujourd’hui il n’est plus là. Je sais que la mort est une porte et que tout le monde doit passer par cette porte. Je sais que tôt ou tard je vais mourir,
je sais pas si je vais mourir demain, dans 5,10, ou même 20 ans. Je sais que je vais mourir et que je vais rejoindre ceux que j’aime.”

“J’ai peur de dieu, de l’enfer, du châtiment de dieu”

Salah Abdeslam est à nouveau interrogé sur sa radicalisation rapide qui est intervenue en 2015. “Comment vous pouvez expliquer ce passage aussi direct entre une pratique modérée à un jihadisme armé”, lui demande une avocate des parties civiles.

“La peur et la crainte, j’ai peur de dieu, de l’enfer, du châtiment de dieu. Quand je prends connaissance qu’il faut faire le jihad, qu’il faut aider ses frères et (…) quand j’ai vu que mes frères se faisaient massacrer, (…) j’ai voulu les aider même si je n’étais pas un pieux. Je me suis senti attaqué et menacé.”

L’accusé développe à nouveau le fait que selon lui il y a “plusieurs formes de jihad” “Le jihad défensif est obligatoire”, défend-il. “J’ai compris que je devais agir pour la cause mais je n’arrivais à rien faire . Je n’arrivais pas à aller en Syrie (…) quand je rentrais chez moi le soir il m’arrivais d’avoir un sentiment de culpabilité”.

L’influence de son frère a joué. “Je l’ai toujours écouté, je savais qu’il voulait mon bien. J’avais confiance en mon frère et je savais qu’il n’allait pas m’emmener à ma perte.”

Abdeslam détaille “plusieurs formes de jihad”

L’audience a reprise. Salah Abdeslam est interrogé par le ministère public qui le questionne sur son adhésion à l’Etat islamique et son engagement pour l’organisation.

“J’ai adhéré à l’EI parce qu’il faisait des choses bien, pas des choses mal”, assure-t-il.

Salah Abdeslam dit n’avoir évoqué un départ pour la Syrie qu’avec sa fiancée de l’époque. Il dit ne pas savoir que plusieurs personnes de son entourage, comme son propre frère ou celui de son ami et co-accusé Abrini, sont partis sur zone.

“Quand il y a eu des déces, là on a commencé à prendre conscience que des gens partaient, que c’était le jihad et qu’il y en avait d’autres sur place. Mais il y a plusieurs formes de jihad, il y a le jihad armé. Je voulais juste aller aider, ça aussi c’est une forme de jihad. Il y a des gens qui ne sont pas capables de combattre.”

“Vous vous souffrez mais nous aussi on souffre, voilà”, dit Abdeslam

La cour a lu la lettre que la mère de Salah Abdeslam lui a adressée pour expliquer son absence. Une des raison est sa “douleur” de voir son fils, “le fruit de ses entrailles”, dans le box des accusés.

Décrivant un Salah Abdeslam respectueux, qui faisait des “bêtises de jeunesse”. Elle aussi appelle la justice à le juger pour ce qu’il a fait, tout en précisant avoir une pensée pour toutes vicitmes et leurs familles.

“Il a une part de responsabilité mais n’a tiré sur personne et ne s’est pas fait exploser, écrit-elle. J’aimerais qu’il ne paie pas pour les auteurs des tuerie.”

La mère de Brahim et Salah Abdeslam décrit “la perte” du premier et la difficulté de voir le second “sombrer en prison”. “Dans ce drame, j’ai perdu Brahim, certes il l’a choisi mais aucune maman ne devrait subir cela”, explique-t-elle.

“Vous vous souffrez mais nous aussi on souffre, voilà”, répond Salah Abdeslam, invité à réagir à la lettre de sa mère.

“Pourquoi devrait il payer pour ce que les autres ont fait”, demande la soeur d’Abdeslam

Myriam Abdeslam, la soeur, a adressé une lettre à la cour d’assises. Elle était initialement citée comme témoin mais dit “ne pas avoir trouvé la force et le courage de venir”.

Elle souhaite faire un portrait de son frère “tel qu’elle le connait”.

“Avant qu’il ne participe à ce tragique événement, Salah était toujours prêt à aider l’autre qu’il soit musulman ou non (…) Il a une profonde sensibilité qui l’a fait basculer dans cette voie. En réalité il n’a tué personne. Derrière cette veste bien trop grande pour lui se cache l’homme le plus sensible, le plus aimant que je connaisse. Malgré le chemin qu’il avait entrepris de suivre il s’est résigné.”

“Pourquoi devrait il payer pour ce que les autres ont fait”, conclut-elle.

L'”horreur” de la fiancée d’Abdeslam après les attentats

En son absence, le président Periès lit la retranscription de l’audition de Yasmina, la fiancée de Salah Abdeslam fait le 16 novembre 2015. Ils se sont rencontrés quand elle avait 16 ans et se sont fiancés à 18.

Après les attentats, “j’étais choquée et horrifiée. Il a des parents qui lui ont donné une bonne éducation et lui il a détruit leur vie, celle de centaine personne et ma vie.”

Quelques semaines après les attaques, elle raconte que le couple se disputait “plus fréquemment” car Salah Abdeslam “s’absentait souvent”. “Il était plus distant, mettait plus de temps à répondre”.

La jeune femme explique également que Salah Abdeslam lui avait parlé de la Syrie en 2014. A cette époque, il lui dit vouloir “aider les femmes et les enfants”. “Je ne me suis pas douté d’un changement significatif”, évoque-t-elle, assurant qu’il n’était pas “un bon croyant” quelques années auparavant.

Mais, elle n’a jamais cru à ce projet de départ décrivant un Salah Abdeslam, qu’elle connait depuis ses 16 ans, comme “fumant des pêtards, sortant, écoutant de la musique”.

“Selon la famille de Salah, ça paraissait normal que je le soutienne malgré ce qu’il avait fait (…) Pour moi c’était insupportable.”

Abdeslam a “prêté allégeance sans prêter allégeance”.

Au début de son interrogatoire, Salah Abdeslam a expliqué avoir prêté allégeance à l’Etat islamique 48 heures avant les attentats.

“J’ai prêté allégeance sans prêter allégeance, sans même le savoir”, assume Salah Abdeslam explique qu’il s’agissait d’un serment “dans son coeur”.

“J’espère que bientôt moi aussi je vais le rejoindre”, dit Abdeslam sur Abaaoud

Salah Abdeslam a été interrogé par les enquêteurs belges en février 2015 sur le départ d’Abdelhamid Abaaoud. “En dehors du jihad, c’est quelqu’un du bien, maintenant je ne tolère pas ce qu’il fait”, disait-il à l’époque.

“C’est à cause de la vidéo où il traînait des cadavres. C’était insupportable dans tout le quartier
tout le monde disait “ouais c’est pas bien”. Moi je comprenais pas ce qu’il faisait, je comprenais pas ce qu’il disait. A ce moment-là je ne tolérais pas ce genre de comportement.”

Aujourd’hui encore Salah Abdeslam rappelle son attachement pour Abdelhamid Abaaoud, son “frère”, son “ami d’enfance”, “quelqu’un que j’aime beaucoup”.

J’espère que bientôt moi aussi je vais le rejoindre”, termine-t-il.

Abdelhamid Abaaoud, considéré comme le coordinateur des attentats de Paris et Saint-Denis, a été tué lors de ‘lassaut du raid dans un immeuble de Saint-Denis le 18 novembre 2015.

“Je ne suis pas un danger pour la société”, assume Abdeslam

La cour interroge Salah Abdeslam sur le voyage de son frère en Syrie. Il lui a assuré qu’il n’avait pas vu Abdelhamid Abaaoud.

Une fois revenu en Belgique, Brahim Abdeslam va attendre “quelques mois” avant d’en aprler à son frère. “Après mon frère va me demander certaines choses et je vais faire ces choses là.”

“Comme aller chercher des gens…”, tente le président Periès interrompu par l’avocate de Salah Abdeslam. “On va respirer un peu comme vous dites”, rétorque le juge.

“Ce que je peux vous dire c’est que je ne suis pas un danger pour la société”, intervient l’accusé provoquant l’indignation dans la salle.

Abdeslam évoque son “road trip” en Grèce

Salah Abdeslam est interrogé sur son voyage en Grèce où il a passé deux jours sur place en août 2015. La justice soupçonne qu’il ait rencontrée Abdelhamid Abaaoud sur place.

L’accusé évoque un “road trip”. “On avait de l’argent à gaspiller, on voulait souffler”, assure-t-il.

“On s’est arrêté en Italie, on a mangé des pâtes, on est parti en Grèce, on a visité plusieurs îles, on est revenu, lance-t-il fermement. Pour vous c’est difficile à comprendre ça. Pour vous, tout est lié à l’Etat islamique, mais il y a aussi une vie sociale.”

Le président Periès ne cache pas son scepticisme.

“Respirons un petit coup’, lance Abdeslam au président de la cour d’assises

Mutique pendant les cinq ans d’instruction, Salah Abdeslam est très locace. Il a de longs échanges avec le président Periès qu’il regarde droit dans les yeux. Il a un ton ferme, souvent proche de la provocation.

Salah Abdeslam légitime-t-il tous les actes de l’Etat islamique, les attentats, les décapitations, les exactions? “Si je légitime ou pas, ça dépend de quoi vous parler”, lance-t-il au président.

– “J’ai vu des vidéos de l’EI mais c’était ces gens-là qui étaient bombardés par le régime de Bachar, la coalition je ne sais quoi. Ce que moi je peux vous dire par exemple c’est qu’avant François Mitterrand, il y avait bien la peine de mort et ls gens étaient pour.”
– “C’était en vertue d’une décision de justice, ce n’étais pas visionné, divulgué, filmé et ne faisait pas l’objet d’une propagande”, lui rappelle Jean-François Periès.
– “Ils se conforment au coran et à la charia et dans la charia ça existe. S’il y a des gens qui combattent l’Islam et les musulmans, il y a des combats.”

Le président Periès le relance pour savoir s’il légitime ou non les attentats comme ceux commis en France.

“Quand l’EI organise des attentats, j’ai envie de dire des opérations militaires, c’est pas dans le but de hisser le drapeau noir sur la France. C’était pour faire cesser les frappes de la coalition qui réduisaient le territoire de l’EI.”

Le magistrat ne le lâche pas et lui rappelle que le projet d’attentat du 13-Novembre intervient avant les frappes en Syrie. Me Ronen, l’avocate de Salah Abdeslam, intervient rappelant que des frappes ont déjà eu lieu en Irak.

“Respirons un peu, M. le président”, provoque l’accusé.

Le départ de son frère en Syrie comme point de départ de sa radicalisation

Salah Abdeslam revient sur le départ de son frère Brahim pour la Syrie. Il assure ne pas avoir été au courant du projet de son frère. Il pensait d’ailleurs qu’il était parti en Turquie “pour souffler”.

“Il faut savoir une chose c’est que quand il est revenu il ne m’a rien dit (…) Après quelques mois il l’a informé qu’il était parti en Syrie. On lui a dit ‘tu vas retourner en Belgique’ vivre ta vie comme d’habitude et après on va te contacter’. S’il restait là (en Syrie, NDLR) il perdrait la vie un peu pour rien.”

Il revient alors sur sa relation avec son grand frère pour lequel il avait “un grand respect”. “Je n’ai jamais fumé une cigarette devant lui. Je traînais pas là (au café de son frère, NDLR), j’avais mes copains, j’avais mes trucs. Il m’arrivait de passer au café pour prendre de ses nouvelles.”

Un céfé, lieu de recrutement des combattants? “Moi j’ai jamais vu de vidéos au café”, assure Abdeslam.

“Au départ, je soutiens l’Etat islamique mais je suis à distance”

Salah Abdeslam est interrogé sur son adhésion à l’Etat islamique, lui qui s’est revendiqué au début du procès comme un “combattant” de l’organisation terroriste. Il évoque une adhésion qui “n’est aps religieuse” au départ.

Il justifie son adhésion estimant que “le monde occidental impose ses valeurs et son idéologie à beaucoup de monde”. “C’est une humiliation”, dit-il, précisant aussi que par cette adhésion il s’oppose au régime de Bachar al-Assad.

“Au départ, je soutiens l’Etat islamique mais je suis à distance, je ne fais rien de spécial pour eux”, explique Abdeslam.

Salah Abdeslam assure qu’il “culpabilisait” quand il voyait le sort réservé au peuple syrien. “C’est mon humanité qui m’a fait regarder vers la Syrie. Ce n’était pas religieux. Je voyais ces gens souffrir et moi je profitais de la vie, dans un confort”.

“Je n’ai tué personne, je n’ai blessé personne”

Salah Abdeslam, chemise blanche, masque blanc, débute son interrogatoire en demandant de pouvoir faire une “déclaration liminaire”.

“Je n’ai tué personne, je n’ai blessé personne, même une égratignure je ne l’ai pas fait. Depuis le début de cette affaire on a cessé de me calomnier.”

D’un ton calme mais ferme, il poursuit rappelant que “dans les affaires de terrorisme les peines qui sont prononcées sont extrêmement sévères”. “Je comprends que la justice veut faire des exemples de moi et d’autres personnes mais on envoie aussi un autre message.

“A l’avenir quand il y aura un individu qui va se retrouver dans un métro, dans un bus avec une valise d’explosifs et qu’au dernier moment il va dire ‘en vérité j’ai pas envie de le faire’, cet individu n’aura pas le droit de penser à ça. (…) On va le pourchasser, l’enfermer et l’humilier comme je le suis aujourd’hui. il y a un autre message que vous envoyez quand vous condamnez des personnes qui n’ont pas tué, n’ont pas blessé, ont fait marche arrière”.

La mère, la soeur et la fiancée de Salah Abdeslam ne viendront pas témoigner

Le président Periès annonce que la mère, la soeur et la fiancée de Salah Abdeslam en 2015 ne viendront pas témoigner. Les deux premières ont envoyé un courrier indiquant qu’elles “ne peuvent pas se déplacer”.

Pour la troisième, la justice “n’a pas eu de nouvelles, pas eu de nouveaux contacts” avec elle.

Le président estime qu’il est “important de citer des éléments de leur déposition”. Des dépositions qui seront lues comme le courrier de la mère et la soeur qui comprend “un témoignage d’une page et demi”.

Moment de flottement en ce début d’audience, Krayem refuse toujours de comparaître

Moment de flottement en ce début d’audience. Le président Periès a rapidement suspendu l’audience. Salah Abdeslam n’était pas encore physiquement présent dans le box, même si ses avocats ont assuré qu’il allait comparaître.

“L’audience n’a pas repris, on est dans une phase hybride, un accusé refuse de comparaître, et un autre est en train d’arriver”, a indiqué le président de la cour d’assises.

Par ailleurs, Ossama Krayem refuse encore de comparaître. Les sommations d’usage doivent lui être faites avant de pouvoir reprendre l’audience.

Qu’attendent les parties civiles de cet interrogatoire?

Salah Abdeslam interrogé sur sa radicalisation. Que peut en attendre la justice?

La première interrogation porte sur le fait de savoir s’il répondra ou non aux questions. Deux de ses co-accusés, Osama Krayem et Mohamed Bakkali, ont usé de leur droit au silence.

D’autres interrogations se posent: “Arriverons nous à mieux appréhender cette notion âprement discutée de la radicalisation? Connaîtrons nous mieux comment les uns et les autres ont été recrutés, pourquoi eux?”, questionne Me Hervé Gerbi, avocat de parties civiles.

Et Salah Abdeslam revendiquera-t-il toujours les attaques qui ont fait 130 morts?

Salah Abdeslam, le “bon élève” “ambitieux”

Salah Abdeslam avait été entendu par la cour d’assises le 2 novembre dernier. C’était la dernière fois qu’on l’avait entendu.

La justice l’avait interrogé sur son enfance, son parcours scolaire et professionnel. Il avait alors décrit une enfance “normale”, lui le “bon élève”, “ambitieux” éduqué à la fois dans la foi musulmane mais aussi “à l’européenne”.

Retrouvez le compte-rendu de l’audition de Salah Abdeslam ici.

Une affluence particulièrement importante

L’affluence est particulièrement importante au palais de justice de Paris pour ce premier interrogatoire de Salah Abdeslam.

Des journalistes sont présents en nombre mais aussi du public. Preuve de cette affluence: la deuxième salle qui leur est réservée va être ouverte. Habituellement, seule une salle leur est accessible.

Plusieurs témoins entendus

Plusieurs témoins vont être entendus pour apprécier le contexte de cette année 2015.

La mère, la soeur et la fiancée de Salah Abdeslam à cette époque doivent être interrogées.

Premier interrogatoire de Salah Abdeslam sur les faits

Salah Abdeslam va être interrogé dans la longueur ce mercredi. Le jihadiste doit être entendu sur les faits qui se sont produits avant les attentats dans un contexte de radicalisation. Comment ce fêtard est-il devenu un jihadiste, seul membre aujourd’hui encore en vie des attentats du 13-Novembre qui ont fait 130 morts?

La cour s’intéressera notamment à l’aide qu’il a apportée à son frère Brahim pour qu’il se rende en Syrie ou son voyage express en Grèce en août 2015. Salah Abdeslam sera également interrogé sur le café de son frère à Molenbeek, les Béguines, considéré comme un repère de vente de stupéfiants mais aussi un lieu de radicalisation.

L’audition doit se poursuivre jeudi.

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce direct consacré au suivi du procès des attentats du 13-Novembre.

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