EN DIRECT – Procès de l’homme qui a giflé Macron : l’accusé condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 14 mois de sursis probatoire – LCI
ENQUÊTE – Le tribunal correctionnel de Valence a condamné jeudi Damien T. à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, pour avoir giflé deux jours plus tôt le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme.
Le tribunal correctionnel de Valence a condamné jeudi Damien Tarel à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, pour avoir giflé deux jours plus tôt le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme.
EN PRISON DÈS CE SOIR
Le mandat de dépôt a été retenu par la présidente. Le procureur l’avait réclamé, s’inquiétant d’un possible risque de récidive, disant percevoir “une sorte de détermination froide” chez ce résident de Saint-Vallier, inconnu de la justice et membre d’associations “en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l’univers manga”.
DES RÉQUISITIONS SÉVÈRES
Le procureur de la République de Valence avait requis 18 mois de prison pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. L’homme de 28 ans, qui a reconnu avoir donné cette gifle au chef de l’Etat lors de l’audience, a été incarcéré.
QUATRE MOIS DE PRISON FERME
Le tribunal correctionnel de Valence a condamné jeudi Damien Tarel à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, pour avoir giflé deux jours plus tôt le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme.
Loin des débats politiques et sécuritaires, la Justice suit son cours au lendemain de la gifle reçue par Emmanuel Macron à Tain l’Hermitage, dans la Drôme, mardi 8 juin. L’homme qui a reconnu avoir frappé le président sera déféré ce jeudi en vue d’être jugé en comparution immédiate. Une audience devant la justice qui tentera de mieux cerner les motivations de cet homme de 28 ans, sans antécédent judiciaire.
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Emmanuel Macron giflé lors d’un déplacement dans la Drôme
Damien T. avait-il préparé son geste ? Les premiers éléments semblent indiquer l’inverse. Le procureur de la République de Valence, Alex Perrin, a ainsi indiqué qu’“à l’heure actuelle, il semblerait que la préméditation ne puisse être retenue dans l’accomplissement de ce geste violent”. Le suspect “a pu déclarer avoir eu l’intention d’échanger verbalement avec le chef de l’État sur la politique menée actuellement” fait savoir le procureur, Alex Perrin. “Les dernières vérifications et investigations sont en cours”.
Lors de son audition, le mis en cause “reconnaît avoir porté un coup au chef de l’État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique. Il explique être proche de la mouvance des gilets jaunes et avoir des convictions politiques traditionnelles de droite ou d’ultra droite sans être membre d’aucun parti ni militantisme exprimé”, poursuit le communiqué. Par ailleurs, l’homme “soutient avoir agi d’instinct et ‘sans réfléchir’ pour exprimer son mécontentement”, explique le procureur.
Le suspect avait été placé en garde à vue, mardi, du chef de violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Les deux gardes à vue prolongées
Pour ce qui est de l’autre homme interpellé et placé en garde à vue, Arthur C., son “implication ne peut être retenue concernant les faits commis à l’encontre de Monsieur le Président de la République”. Il va toutefois “se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement.”
D’après les informations de TF1/LCI, les deux gardes à vue ont été prolongées et peuvent donc durer jusqu’à jeudi à 13h45. Selon Alex Perrin, ils sont “inconnus des services judiciaires et des services de renseignements”. Ils n’avaient pas d’emploi stable, mais ne présentent toutefois pas des profils de marginaux et sont socialement intégrés.
Leurs entourages ont également été auditionnés, comme c’est d’usage au début d’une enquête. Il transparait de ces auditions que rien ne laissait penser que Damien T. aurait pu commettre un tel geste sur le président de la République. Selon nos informations, il n’était sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants au moment des faits.
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